Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA titrent sur une diversité de sujets dominés par l’éditorial commun de la presse locale pour dénoncer les atteintes à la liberté du journalisme et les possibilités de saisine de la Cour pénale internationale (CPI) sur les décès enregistrés lors des dernières manifestations dans le pays.
Presque tous les quotidiens sénégalais se sont passé l’éditorial intitulé « face au monstre, vivre ou périr », avec un point d’interrogation et d’exclamation à la fin du titre, pour dénoncer fortement les arrestations de journalistes et la coupure du signal de la télévision privée du groupe Walfadjri.
« Quand les bornes sont dépassées, il n’y a plus de limite qui tienne. L’heure du choix a sonné pour tous les journalistes sénégalais qui tiennent encore à leur dignité et qui pensent, avec raison, que leur indépendance éditoriale est incompatible avec la compromission. Quoi qu’il doive en coûter. Ce choix doit être celui de tous ceux qui estiment que la situation actuelle de la presse n’est plus supportable », protestent les auteurs du texte, appelant leurs confrères et consœurs à plus « d’engagement, d’organisation, d’action » pour « faire reculer le Monstre de (leurs) malheurs ».
Sud Quotidien souligne que l’ancienne Premier ministre Aminata Touré « engage Macky » Sall sur la « responsabilité des manifestations meurtrières » de début juin à la suite des émeutes liées à la condamnation à deux ans ferme de l’opposant Ousmane Sonko. Le gouvernement a décompté seize morts dans ces incidents là où d’autres sources établissent un bilan macabre plus important.
Face à cette tragédie, Mme Touré, qui s’est rangée dans l’opposition après l’installation du bureau de la nouvelle Assemblée nationale, en septembre 2022, souligne que « la Cour pénale internationale (CPI) a compétence à l’égard des crimes visés par le Statut de Rome commis sur le territoire du Sénégal ou par ses ressortissants ».
Walf Quotidien constate que « la saisine de la CPI fait trembler » en raison des « violences policières » lors des dernières violentes manifestations au Sénégal. « Après les émeutes de mars 2021 et surtout des 1er et 2 juin qui ont fait au total plus d’une quarantaine de morts, le débat tourne sur la capacité de la CPI à s’inviter dans le dossier. Juan Branco présente jeudi prochain ses preuves qu’il déposera devant la juridiction. Cette dernière, selon Aminata Touré, ancienne ministre de la Justice a le pouvoir de s’autosaisir. Faux, rétorque Sidiki Kaba », le ministre des Forces armées.
Seydou Guèye, porte-parole de l’Alliance pour la République (APR), le parti présidentiel, parle également d’« agitation politique » pour répondre aux gens qui affirment que des autorités hiérarchiques de l’Etat sénégalais pourraient être poursuivies devant la CPI pour répondre de supposés actes qui auraient conduit au décès de manifestants depuis mars 2021.
De son coté, Le Quotidien évoque l’« accord sur le parrainage » par les parties prenantes au dialogue national. « C’est un pas de gagné. Le parrainage, tel que connu au Sénégal, ne sera plus une réalité au sortir du dialogue avec les forces vives de la nation. Un consensus a été trouvé. Désormais, chaque candidat aura besoin de 0,8% du fichier, au lieu de 1% précédemment », souligne le journal.
L’Observateur s’intéresse aux partis politiques « hors-la-loi » au Sénégal. « Si on respectait strictement la loi, presque tous les partis allaient disparaitre », note un expert qui souligne que « l’Etat viole, lui-même, la loi » alors que « un ou deux partis peuvent dire qu’ils respectent la loi ».
Le Soleil rend compte de la « médiation africaine dans le conflit russo-ukrainien » menée récemment par les présidents sénégalais, comorien, zambien et sud-africain. A l’issue de cette médiation, le chef de l’Etat russe Vladimir Poutine se dit « ouvert au dialogue » avant de se féliciter de « l’approche équilibrée » des pays africains.
Source : Agence de Presse Africaine
Presque tous les quotidiens sénégalais se sont passé l’éditorial intitulé « face au monstre, vivre ou périr », avec un point d’interrogation et d’exclamation à la fin du titre, pour dénoncer fortement les arrestations de journalistes et la coupure du signal de la télévision privée du groupe Walfadjri.
« Quand les bornes sont dépassées, il n’y a plus de limite qui tienne. L’heure du choix a sonné pour tous les journalistes sénégalais qui tiennent encore à leur dignité et qui pensent, avec raison, que leur indépendance éditoriale est incompatible avec la compromission. Quoi qu’il doive en coûter. Ce choix doit être celui de tous ceux qui estiment que la situation actuelle de la presse n’est plus supportable », protestent les auteurs du texte, appelant leurs confrères et consœurs à plus « d’engagement, d’organisation, d’action » pour « faire reculer le Monstre de (leurs) malheurs ».
Sud Quotidien souligne que l’ancienne Premier ministre Aminata Touré « engage Macky » Sall sur la « responsabilité des manifestations meurtrières » de début juin à la suite des émeutes liées à la condamnation à deux ans ferme de l’opposant Ousmane Sonko. Le gouvernement a décompté seize morts dans ces incidents là où d’autres sources établissent un bilan macabre plus important.
Face à cette tragédie, Mme Touré, qui s’est rangée dans l’opposition après l’installation du bureau de la nouvelle Assemblée nationale, en septembre 2022, souligne que « la Cour pénale internationale (CPI) a compétence à l’égard des crimes visés par le Statut de Rome commis sur le territoire du Sénégal ou par ses ressortissants ».
Walf Quotidien constate que « la saisine de la CPI fait trembler » en raison des « violences policières » lors des dernières violentes manifestations au Sénégal. « Après les émeutes de mars 2021 et surtout des 1er et 2 juin qui ont fait au total plus d’une quarantaine de morts, le débat tourne sur la capacité de la CPI à s’inviter dans le dossier. Juan Branco présente jeudi prochain ses preuves qu’il déposera devant la juridiction. Cette dernière, selon Aminata Touré, ancienne ministre de la Justice a le pouvoir de s’autosaisir. Faux, rétorque Sidiki Kaba », le ministre des Forces armées.
Seydou Guèye, porte-parole de l’Alliance pour la République (APR), le parti présidentiel, parle également d’« agitation politique » pour répondre aux gens qui affirment que des autorités hiérarchiques de l’Etat sénégalais pourraient être poursuivies devant la CPI pour répondre de supposés actes qui auraient conduit au décès de manifestants depuis mars 2021.
De son coté, Le Quotidien évoque l’« accord sur le parrainage » par les parties prenantes au dialogue national. « C’est un pas de gagné. Le parrainage, tel que connu au Sénégal, ne sera plus une réalité au sortir du dialogue avec les forces vives de la nation. Un consensus a été trouvé. Désormais, chaque candidat aura besoin de 0,8% du fichier, au lieu de 1% précédemment », souligne le journal.
L’Observateur s’intéresse aux partis politiques « hors-la-loi » au Sénégal. « Si on respectait strictement la loi, presque tous les partis allaient disparaitre », note un expert qui souligne que « l’Etat viole, lui-même, la loi » alors que « un ou deux partis peuvent dire qu’ils respectent la loi ».
Le Soleil rend compte de la « médiation africaine dans le conflit russo-ukrainien » menée récemment par les présidents sénégalais, comorien, zambien et sud-africain. A l’issue de cette médiation, le chef de l’Etat russe Vladimir Poutine se dit « ouvert au dialogue » avant de se féliciter de « l’approche équilibrée » des pays africains.
Source : Agence de Presse Africaine