Le Sénégal a enregistré un excédent de 20.000 moutons à une douzaine de jours de la Tabaski, comparé à la même période de l’année dernière, a indiqué samedi à Séwékhaye, le Premier ministre Amadou Bâ, ministre de l’Elevage et des Productions animales.
« A 12 jours de la Tabaski, nous avons un excédent de 20.000 moutons sur le territoire national, par rapport à l’année dernière », a-t-dit, estimant que la situation est « très appréciable ».
Amadou Bâ qui a aussi en charge le portefeuille de l’Elevage, a visité les marchés à bétail de Sandiara, Touba Toul et Séwékhaye, pour constater de visu le niveau d’approvisionnement en moutons de Tabaski.
Vu sa position, Thiès est une « région d’éclatement », a dit le chef du gouvernement, relevant aussi que c’est une zone de grande consommation en moutons de Tabaski.
Il s’est dit « rassuré » par ce qu’il a vu sur place.
Les besoins nationaux en moutons de Tabaski sont estimés à 810.000 moutons, dont 260.000 pour la région de Dakar, a-t-il fait valoir.
»Nous sommes sur un bon train », s’est réjoui le chef du gouvernement, qui était en compagnie des ministres Abdou Karim Fofana, du Commerce et Samba Ndiobène Kâ du Développement communautaire, ainsi que de responsables d’organisations d’éleveurs.
Il a expliqué le fait qu’il y a un excédent dans la région de Thiès, pendant que la capitale enregistre un déficit, par le »manque d’espace » à Dakar.
L’autre raison a-t-il ajouté, est que les Dakarois attendent le dernier moment pour acheter leurs bêtes, pour les entretenir le moins de temps possible, les aliments de bétail y coûtant plus cher.
Selon lui, le gouvernement a déjà consenti une subvention de 300 millions de FCFA pour réduire le prix de l’aliment de bétail et envisage de dégager le même montant dans les prochains jours.
Il a salué, par ailleurs, la présence des forces de sécurité sur l’ensemble des points de vente visités, et où la question de la sécurité a été évoquée.
Amadou Bâ a dit avoir saisi le ministre de l’Intérieur pour que des dispositions additionnelles soient prises, en plus de l’éclairage, la disponibilité de l’eau et de l’aliment de bétail.
A Touba Toul, le maire Maguette Diète a noté une »évolution exponentielle » du nombre de moutons, suite à la délocalisation du foirail de l’intérieur de la commune vers la nouvelle gare routière située près de l’autoroute à péage.
De 14.250 têtes à 12 jours de la fête, en 2021, dernière année avant la délocalisation, on est passé à 18 350 têtes à la même période, cette année. En 2022, ce chiffres était de 17.750 moutons.
La particularité de Touba Toul est qu’il concentre des moutons élevés de manière intensive. Dans la zone, les populations élèvent des moutons dans toutes les maisons, a-t-il dit.
Harouna Gallo Bâ, président de l’Union nationale des organisations d’éleveurs du Sénégal (UNOES), a noté que les moutons continuent d’arriver du Mali, de la Mauritanie et du Burkina Faso, en plus des sujets venus des grandes zones d’élevage du pays. L’UNOES travaille à »équilibrer » l’approvisionnement en moutons à travers le pays, a-t-il dit.
Le ministre du Commerce Abdou Karim Fofana a invité les éleveurs à répercuter les subventions de l’Etat sur l’aliment de bétail, sur les prix appliqués.
Ces derniers sont jugés chers par beaucoup d’acheteurs, même si les autorités trouvent qu’il y en a pour toutes les bourses.
Un vendeur interrogé par l’APS à Touba Toul, note qu’un mouton de gabarit moyen se vend à partir de 100.000 francs CFA.
Avec APS
Source : Le Soleil (Sénégal)
« A 12 jours de la Tabaski, nous avons un excédent de 20.000 moutons sur le territoire national, par rapport à l’année dernière », a-t-dit, estimant que la situation est « très appréciable ».
Amadou Bâ qui a aussi en charge le portefeuille de l’Elevage, a visité les marchés à bétail de Sandiara, Touba Toul et Séwékhaye, pour constater de visu le niveau d’approvisionnement en moutons de Tabaski.
Vu sa position, Thiès est une « région d’éclatement », a dit le chef du gouvernement, relevant aussi que c’est une zone de grande consommation en moutons de Tabaski.
Il s’est dit « rassuré » par ce qu’il a vu sur place.
Les besoins nationaux en moutons de Tabaski sont estimés à 810.000 moutons, dont 260.000 pour la région de Dakar, a-t-il fait valoir.
»Nous sommes sur un bon train », s’est réjoui le chef du gouvernement, qui était en compagnie des ministres Abdou Karim Fofana, du Commerce et Samba Ndiobène Kâ du Développement communautaire, ainsi que de responsables d’organisations d’éleveurs.
Il a expliqué le fait qu’il y a un excédent dans la région de Thiès, pendant que la capitale enregistre un déficit, par le »manque d’espace » à Dakar.
L’autre raison a-t-il ajouté, est que les Dakarois attendent le dernier moment pour acheter leurs bêtes, pour les entretenir le moins de temps possible, les aliments de bétail y coûtant plus cher.
Selon lui, le gouvernement a déjà consenti une subvention de 300 millions de FCFA pour réduire le prix de l’aliment de bétail et envisage de dégager le même montant dans les prochains jours.
Il a salué, par ailleurs, la présence des forces de sécurité sur l’ensemble des points de vente visités, et où la question de la sécurité a été évoquée.
Amadou Bâ a dit avoir saisi le ministre de l’Intérieur pour que des dispositions additionnelles soient prises, en plus de l’éclairage, la disponibilité de l’eau et de l’aliment de bétail.
A Touba Toul, le maire Maguette Diète a noté une »évolution exponentielle » du nombre de moutons, suite à la délocalisation du foirail de l’intérieur de la commune vers la nouvelle gare routière située près de l’autoroute à péage.
De 14.250 têtes à 12 jours de la fête, en 2021, dernière année avant la délocalisation, on est passé à 18 350 têtes à la même période, cette année. En 2022, ce chiffres était de 17.750 moutons.
La particularité de Touba Toul est qu’il concentre des moutons élevés de manière intensive. Dans la zone, les populations élèvent des moutons dans toutes les maisons, a-t-il dit.
Harouna Gallo Bâ, président de l’Union nationale des organisations d’éleveurs du Sénégal (UNOES), a noté que les moutons continuent d’arriver du Mali, de la Mauritanie et du Burkina Faso, en plus des sujets venus des grandes zones d’élevage du pays. L’UNOES travaille à »équilibrer » l’approvisionnement en moutons à travers le pays, a-t-il dit.
Le ministre du Commerce Abdou Karim Fofana a invité les éleveurs à répercuter les subventions de l’Etat sur l’aliment de bétail, sur les prix appliqués.
Ces derniers sont jugés chers par beaucoup d’acheteurs, même si les autorités trouvent qu’il y en a pour toutes les bourses.
Un vendeur interrogé par l’APS à Touba Toul, note qu’un mouton de gabarit moyen se vend à partir de 100.000 francs CFA.
Avec APS
Source : Le Soleil (Sénégal)