Chaque année, les villages de Saldé, Donnaye, Wassétaké, Diaranguel, Ngouye et Toufndé Gandé voient une partie de leur surface habitable envahie par les eaux du fleuve Sénégal qui irrigue cette partie nord du Sénégal, frontalière avec la Mauritanie.
Ainsi, année après année, ce sont des superficies assez significatives qui sont emportées par les eaux. A Saldé, par exemple, l'ancien poste de santé, le bureau des Ptt, ainsi que de nombreuses concessions sont, aujourd'hui englouties par les eaux.
Par conséquent, le bureau de poste a été transféré à 300 mètres du fleuve. De même, depuis quelques années, plusieurs familles riveraines ont abandonné leurs concessions ancestrales pour se reconstruire ailleurs de nouvelles maisons, souvent derrière les limites du village.
Malgré cela, force est de reconnaître que ce phénomène d'avancée des eaux du fleuve Sénégal n'a pas encore retenu l'attention des pouvoirs publics. Or, ce problème écologique a des répercussions sur le plan sanitaire, et environnemental. Avec l'hivernage qui approche, l'inquiétude des populations insulaires ne fait que grandir.
Comme solution à ce phénomène écologique, les populations suggèrent aux autorités la construction de quais et la fixation des berges avec des pierres et des grillages pour stopper l'avancée du fleuve. En tout cas, du côté de l'île à Morphil, les populations s'attendent à une réaction de l'Etat face à ce problème. Dans cette partie enclavée du département de Podor, nombreux sont les habitants qui perdent leurs maisons pendant la saison des pluies. A titre d'exemple, le village de Donaye, complètement inondé en 1997, a été obligé de se délocaliser à 22 kilomètres de son emplacement initial.
Abou Kane
Source: rewmi.com
(M)
Ainsi, année après année, ce sont des superficies assez significatives qui sont emportées par les eaux. A Saldé, par exemple, l'ancien poste de santé, le bureau des Ptt, ainsi que de nombreuses concessions sont, aujourd'hui englouties par les eaux.
Par conséquent, le bureau de poste a été transféré à 300 mètres du fleuve. De même, depuis quelques années, plusieurs familles riveraines ont abandonné leurs concessions ancestrales pour se reconstruire ailleurs de nouvelles maisons, souvent derrière les limites du village.
Malgré cela, force est de reconnaître que ce phénomène d'avancée des eaux du fleuve Sénégal n'a pas encore retenu l'attention des pouvoirs publics. Or, ce problème écologique a des répercussions sur le plan sanitaire, et environnemental. Avec l'hivernage qui approche, l'inquiétude des populations insulaires ne fait que grandir.
Comme solution à ce phénomène écologique, les populations suggèrent aux autorités la construction de quais et la fixation des berges avec des pierres et des grillages pour stopper l'avancée du fleuve. En tout cas, du côté de l'île à Morphil, les populations s'attendent à une réaction de l'Etat face à ce problème. Dans cette partie enclavée du département de Podor, nombreux sont les habitants qui perdent leurs maisons pendant la saison des pluies. A titre d'exemple, le village de Donaye, complètement inondé en 1997, a été obligé de se délocaliser à 22 kilomètres de son emplacement initial.
Abou Kane
Source: rewmi.com
(M)