La candidate socialiste à la dernière élection présidentielle en France, Ségolène Royal, arrive au Québec dimanche pour une visite de quatre jours, sa première en terre québécoise.
Officiellement, Mme Royal effectue ce voyage officiel à titre de présidente de la région Poitou-Charente, où les fêtes du 400ème anniversaire de la fondation de Québec auront un «retentissement particulier» puisque Samuel de Champlain y a vu le jour.
Environnement, prévention de la délinquance sexuelle, Francophonie, modèle social : Mme Royal, qui aspire à jouer un rôle prédominant dans la refonte du Parti socialiste, profitera de son séjour pour «s'intéresser de près au laboratoire de la modernité, imaginatif et pragmatique, qu'est aujourd'hui le Québec.»
Le débat sur les accommodements raisonnables, où se posent, selon elle, des questions essentielles, l'intéresse également.
Pendant son séjour, Ségolène Royal sera reçue par le premier ministre Jean Charest. Elle verra aussi le chef de l'opposition officielle Mario Dumont et aura un entretien «en tête-à-tête» avec la chef du Parti québécois, Pauline Marois, envers qui elle a, à l'évidence, un préjugé favorable.
Pendant son séjour, la socialiste s'attend bien entendu à être interrogée sur sa position face à la souveraineté du Québec. On se souvient que Mme Royal avait évoqué la «souveraineté et la liberté du Québec» à l'issue d'un entretien avec l'ex-chef péquiste André Boisclair au début de l'année à Paris. Ses propos, dont le sens et la portée avaient été nettement exagérés au Québec comme en France, avaient suscité, en pleine campagne présidentielle, une vive polémique.
À l'Université de Montréal mercredi, Mme Royal prononcera par ailleurs une allocution sur la Francophonie dans le monde.
La visite de Ségolène Royal l'a conduira donc à Québec et à Montréal, mais pas à Ottawa, même si les autorités canadiennes l'ont «amicalement invitée» à passer par la capitale fédérale. Son seul contact avec l'État canadien se fera à l'occasion d'une rencontre à la Citadelle de Québec avec la gouverneure générale Michaëlle Jean.
Elle entend toutefois se consacrer au Canada «très bientôt» à l'occasion d'une autre visite.
Source: cyberpresse
(M)
Officiellement, Mme Royal effectue ce voyage officiel à titre de présidente de la région Poitou-Charente, où les fêtes du 400ème anniversaire de la fondation de Québec auront un «retentissement particulier» puisque Samuel de Champlain y a vu le jour.
Environnement, prévention de la délinquance sexuelle, Francophonie, modèle social : Mme Royal, qui aspire à jouer un rôle prédominant dans la refonte du Parti socialiste, profitera de son séjour pour «s'intéresser de près au laboratoire de la modernité, imaginatif et pragmatique, qu'est aujourd'hui le Québec.»
Le débat sur les accommodements raisonnables, où se posent, selon elle, des questions essentielles, l'intéresse également.
Pendant son séjour, Ségolène Royal sera reçue par le premier ministre Jean Charest. Elle verra aussi le chef de l'opposition officielle Mario Dumont et aura un entretien «en tête-à-tête» avec la chef du Parti québécois, Pauline Marois, envers qui elle a, à l'évidence, un préjugé favorable.
Pendant son séjour, la socialiste s'attend bien entendu à être interrogée sur sa position face à la souveraineté du Québec. On se souvient que Mme Royal avait évoqué la «souveraineté et la liberté du Québec» à l'issue d'un entretien avec l'ex-chef péquiste André Boisclair au début de l'année à Paris. Ses propos, dont le sens et la portée avaient été nettement exagérés au Québec comme en France, avaient suscité, en pleine campagne présidentielle, une vive polémique.
À l'Université de Montréal mercredi, Mme Royal prononcera par ailleurs une allocution sur la Francophonie dans le monde.
La visite de Ségolène Royal l'a conduira donc à Québec et à Montréal, mais pas à Ottawa, même si les autorités canadiennes l'ont «amicalement invitée» à passer par la capitale fédérale. Son seul contact avec l'État canadien se fera à l'occasion d'une rencontre à la Citadelle de Québec avec la gouverneure générale Michaëlle Jean.
Elle entend toutefois se consacrer au Canada «très bientôt» à l'occasion d'une autre visite.
Source: cyberpresse
(M)