Les présidents des partis membres de la Coordination de l’opposition démocratique en Mauritanie (COD) ont signé, à l’aube de ce samedi, la Charte d’honneur devant désormais régir l’action de l’opposition.
Les présidents Ahmed Ould Daddah (RFD) et Mohamed Ould Maouloud (Ufp) étaient les premiers à avoir apposé leurs signatures à cette Charte.
Le correspondant de Sahara média a indiqué que Ould Daddah s’est par la suite retiré, puisqu’il venait de rentrer d’un voyage à l’étranger, tout comme Ould Maouloud, pour des raisons de santé, laissant les autres dirigeants de la COD poursuivre cette cérémonie de signature de la Charte d’honneur.
La cérémonie de signature s’est déroulée au siège de l’Unad. La Charte comporte, comme point essentiel, le rejet de « toutes solutions partielles n’excluant pas le départ du pouvoir de Mohamed Ould Abdel Aziz, le refus de prendre part à des élections dont la transparence n’est pas garantie et la poursuite de la lutte pacifique contre le régime en place.
Le document a été signé par l’ensemble des présidents de partis membres de la COD et par certaines personnalités « qui ont un poids politique », allusion faite à l’ancien président Ely Ould Mohamed Vall, et au colonel à la retraite, l’ancien chef d’état-major de l’armée, Abderrahmane Ould Boubacar.
Le président du parti Sawab, Abdesselam Ould Horma, était présent à cette cérémonie en tant que représentant de la Convention pour l’Alternance Pacifique au pouvoir (CAP), dont cette formation est membre en plus de l’Alliance populaire progressiste (APP), du président de l’Assemblée nationale, Messaoud Ould Boulkheir, et d’Al Wiam de Boidieil Ould Houmeid.
Il y avait aussi, pour représenter l’Initiative « l’Appel pour la Nation », qui avait présenté une proposition de dialogue aux différents pôles politiques, l’ancien ministre des Affaires étrangères, Mohamed Vall Ould Bellal, et le colonel à la retraite, Cheikh Sid’Ahmed Ould Babemine.
La Charte appelle à la mise en place d’un gouvernement de transition après le départ d’Aziz qui supervisera la mise en place de dispositifs constitutionnels capables de sortir le pays de la crise, et d’une approche économique qui fait face au chômage, au passif humanitaire et aux séquelles de l’esclavage ainsi que d’une autre, sur le plan diplomatique, pour faire revenir la Mauritanie dans son giron naturel arabo-africain, islamique et international.
En outre, la Charte appelle aussi à la mise en place d’une stratégie sécuritaire, dont l’objectif premier est de favoriser l’emploi des jeunes, parer à leur dépravation et coordonner les efforts au niveau régional pour assurer la sécurité et la stabilité sur le plan national.
Elle insiste aussi sur la nécessité de travailler à l’ancrage de la démocratie, la consolidation de l’unité nationale, dans le cadre d’un consensus qui œuvre à renforcer les points de convergence et à limiter les divergences au sein de la COD. La Charte indique également que les partis de la COD vont travailler dans le même sens pour sortir le pays de la crise actuelle, qui justifie pleinement la mise en place de ce Document près que Ould Abdel Aziz ait tourné le dos à l’Accord de Dakar et accapré, avec ses proches, les ressources du pays, selon l’opposition.
La COD a aussi indiqué que l’armée « se trouve dans une guerre perdue qui a transformé Al Qaeda de milice en Etat constituant une sérieuse menace pour la Mauritanie ».
Elle a aussi souligné ce qu’elle considère comme « l’échec du pouvoir dans le traitement de la question du passif humanitaire, celle des séquelles de l’esclavage et de l’exacerbation des tensions politiques ainsi que les tergiversations au niveau de la politique étrangère, toutes choses qui, si elles continuent de la sorte, « risquent de mettre un terme à l’existence du pays ».
Source: Saharamedias
Les présidents Ahmed Ould Daddah (RFD) et Mohamed Ould Maouloud (Ufp) étaient les premiers à avoir apposé leurs signatures à cette Charte.
Le correspondant de Sahara média a indiqué que Ould Daddah s’est par la suite retiré, puisqu’il venait de rentrer d’un voyage à l’étranger, tout comme Ould Maouloud, pour des raisons de santé, laissant les autres dirigeants de la COD poursuivre cette cérémonie de signature de la Charte d’honneur.
La cérémonie de signature s’est déroulée au siège de l’Unad. La Charte comporte, comme point essentiel, le rejet de « toutes solutions partielles n’excluant pas le départ du pouvoir de Mohamed Ould Abdel Aziz, le refus de prendre part à des élections dont la transparence n’est pas garantie et la poursuite de la lutte pacifique contre le régime en place.
Le document a été signé par l’ensemble des présidents de partis membres de la COD et par certaines personnalités « qui ont un poids politique », allusion faite à l’ancien président Ely Ould Mohamed Vall, et au colonel à la retraite, l’ancien chef d’état-major de l’armée, Abderrahmane Ould Boubacar.
Le président du parti Sawab, Abdesselam Ould Horma, était présent à cette cérémonie en tant que représentant de la Convention pour l’Alternance Pacifique au pouvoir (CAP), dont cette formation est membre en plus de l’Alliance populaire progressiste (APP), du président de l’Assemblée nationale, Messaoud Ould Boulkheir, et d’Al Wiam de Boidieil Ould Houmeid.
Il y avait aussi, pour représenter l’Initiative « l’Appel pour la Nation », qui avait présenté une proposition de dialogue aux différents pôles politiques, l’ancien ministre des Affaires étrangères, Mohamed Vall Ould Bellal, et le colonel à la retraite, Cheikh Sid’Ahmed Ould Babemine.
La Charte appelle à la mise en place d’un gouvernement de transition après le départ d’Aziz qui supervisera la mise en place de dispositifs constitutionnels capables de sortir le pays de la crise, et d’une approche économique qui fait face au chômage, au passif humanitaire et aux séquelles de l’esclavage ainsi que d’une autre, sur le plan diplomatique, pour faire revenir la Mauritanie dans son giron naturel arabo-africain, islamique et international.
En outre, la Charte appelle aussi à la mise en place d’une stratégie sécuritaire, dont l’objectif premier est de favoriser l’emploi des jeunes, parer à leur dépravation et coordonner les efforts au niveau régional pour assurer la sécurité et la stabilité sur le plan national.
Elle insiste aussi sur la nécessité de travailler à l’ancrage de la démocratie, la consolidation de l’unité nationale, dans le cadre d’un consensus qui œuvre à renforcer les points de convergence et à limiter les divergences au sein de la COD. La Charte indique également que les partis de la COD vont travailler dans le même sens pour sortir le pays de la crise actuelle, qui justifie pleinement la mise en place de ce Document près que Ould Abdel Aziz ait tourné le dos à l’Accord de Dakar et accapré, avec ses proches, les ressources du pays, selon l’opposition.
La COD a aussi indiqué que l’armée « se trouve dans une guerre perdue qui a transformé Al Qaeda de milice en Etat constituant une sérieuse menace pour la Mauritanie ».
Elle a aussi souligné ce qu’elle considère comme « l’échec du pouvoir dans le traitement de la question du passif humanitaire, celle des séquelles de l’esclavage et de l’exacerbation des tensions politiques ainsi que les tergiversations au niveau de la politique étrangère, toutes choses qui, si elles continuent de la sorte, « risquent de mettre un terme à l’existence du pays ».
Source: Saharamedias