Même si le mouvement de retour vers leur pays d’origine a été enclenché, avec l’aval du gouvernement mauritanien, récemment élu, le comité directeur de la communauté des réfugiés mauritaniens au Sénégal déplore certains manquements pour une installation adéquate des réfugiés dans leur pays d’origine. En effet, dans un communiqué préparatoire à sa rencontre avec la presse de ce jeudi à 10 heures au siège de la Raddho, ce comité, qui coordonne le retour des réfugiés, informe que ‘la question de l’habitat continue de se poser’. Ce constat a été établi à la suite d’une mission d’évaluation des conditions d’accueil en Mauritanie.
Ainsi, pour le comité, qui a visité les régions du Brakna et de Trarza, durant les mois de mai et juin, des milliers de réfugiés sont réduits à vivre dans des tentes ‘inhabitables pendant le jour à cause de la chaleur’. En plus, rapportent les observateurs, bon nombre d’entre elles sont déchirées. Et, à l’approche de l’hivernage, le comité veut que ‘des solutions soient trouvées le plus rapidement possible, pour ne pas exposer ces populations aux intempéries’.
Cependant, pour ce comité, l’habitat n’est pas le seul problème auquel ces réfugiés sont confrontés. En effet, rapporte le même communiqué, la question vitale de l’eau se pose également. Pour ce comité, le manque d’eau constitue un problème aigu qui demeure encore. Cette situation exige des solutions d’urgence, soit par le forage rapide de puits, soit par le raccordement à des forages existants.
L’éducation et la santé constituent également des problèmes, car beaucoup d’enfants sont sans écoles. D’autre part, les malades sont laissés à eux-mêmes. Par ailleurs, le comité dénonce l’Ong partenaire (Alpd) du Hcr qui, selon le comité, est incapable de faire face aux nombreux problèmes auxquels sont confrontés ces réfugiés. C’est pourquoi, le comité exige qu’elle soit changée ou à défaut, renforcée.
En outre, le comité souhaite que les réfugiés soient associés dans l’achat de cheptel, afin de leur permettre d’avoir une autonomie financière. Ainsi, si le comité se réjouit de la satisfaction de certaines revendications, en revanche, il déplore ‘le problème des terres et celui de l’indemnisation, qui restent toujours sans avancées’.
Charles Gaïky DIENE
_________________
Source: walfadjri
(M) avomm
Ainsi, pour le comité, qui a visité les régions du Brakna et de Trarza, durant les mois de mai et juin, des milliers de réfugiés sont réduits à vivre dans des tentes ‘inhabitables pendant le jour à cause de la chaleur’. En plus, rapportent les observateurs, bon nombre d’entre elles sont déchirées. Et, à l’approche de l’hivernage, le comité veut que ‘des solutions soient trouvées le plus rapidement possible, pour ne pas exposer ces populations aux intempéries’.
Cependant, pour ce comité, l’habitat n’est pas le seul problème auquel ces réfugiés sont confrontés. En effet, rapporte le même communiqué, la question vitale de l’eau se pose également. Pour ce comité, le manque d’eau constitue un problème aigu qui demeure encore. Cette situation exige des solutions d’urgence, soit par le forage rapide de puits, soit par le raccordement à des forages existants.
L’éducation et la santé constituent également des problèmes, car beaucoup d’enfants sont sans écoles. D’autre part, les malades sont laissés à eux-mêmes. Par ailleurs, le comité dénonce l’Ong partenaire (Alpd) du Hcr qui, selon le comité, est incapable de faire face aux nombreux problèmes auxquels sont confrontés ces réfugiés. C’est pourquoi, le comité exige qu’elle soit changée ou à défaut, renforcée.
En outre, le comité souhaite que les réfugiés soient associés dans l’achat de cheptel, afin de leur permettre d’avoir une autonomie financière. Ainsi, si le comité se réjouit de la satisfaction de certaines revendications, en revanche, il déplore ‘le problème des terres et celui de l’indemnisation, qui restent toujours sans avancées’.
Charles Gaïky DIENE
_________________
Source: walfadjri
(M) avomm