Le chef de l’Etat mauritanien, Sidi Ould Cheikh Abdallahi, a annoncé mardi à Paris la tenue, en novembre prochain, de journées de concertations afin de faciliter et d’accélérer le processus de rapatriement des réfugiés mauritaniens installés depuis de longues années au Sénégal et au Mali. ‘Nous préparons des journées de concertation qui se tiendront à la mi-novembre. Et au sortir de ces dialogues, nous mettrons tout en œuvre avec le Hcr, le Sénégal et le Mali pour commencer le processus de rapatriement des réfugiés’, a-t-il déclaré au cours d’une conférence de presse. Les participants à ces assises, entre autres des parlementaires, des hommes politiques de tous bords, ainsi que des membres de la société civile, devraient saisir cette occasion pour discuter ‘en profondeur’ des modalités de retour des réfugiés, en préparant notamment dans ce sens les populations. ‘A la fin de ces journées (de concertation), nous allons envoyer des missions dans tout le pays pour expliquer aux populations et leur demander de bien les accueillir’, a précisé Sidi Ould Cheikh Abdallahi.
Il a ajouté que ce dialogue inter-mauritanien sur la question des réfugiés sera l’aboutissement du travail accompli depuis trois mois par la ‘structure’ chargée de ‘recueillir des informations’ autour de la question.
Le président mauritanien a toutefois minimisé les retards ‘supposés’ dans le processus de retour des réfugiés qui, pour la plupart, ont quitté leur pays depuis les évènements de 1989 à la frontière entre le Sénégal et la Mauritanie. ‘Nous sommes en contact avec le Sénégal et le Mali, et je vous assure qu’il n’y a aucun retard par rapport au programme qu’on a pris ensemble. On prépare un accord tripartite pour faciliter ce retour’, a-t-il rassuré. ‘Si les gens disent que rien ne bouge, c’est parce qu’on ne médiatise pas sur le travail que nous sommes entrain de faire’, s’est justifié le chef de l’Etat mauritanien.
A propos de prétendues conditions qui auraient été posées par les réfugiés présents au Sénégal qui auraient notamment exigé la restitution de leurs biens ‘spoliés’, Sidi Ould Cheikh Abdallahi a déclaré ne pas être ‘au courant d’une quelconque condition de la part des réfugiés’.
Sidi Ould Cheikh Abdallahi, premier chef de l’Etat mauritanien démocratiquement élu vient de finir sa première visite de travail en France depuis son élection en mars. Il a été reçu lundi par le président français Nicolas Sarkozy qui lui a promis une ‘aide’ en vue de conforter le processus démocratique en cours dans son pays.
Source: walffadjri
(M)
Il a ajouté que ce dialogue inter-mauritanien sur la question des réfugiés sera l’aboutissement du travail accompli depuis trois mois par la ‘structure’ chargée de ‘recueillir des informations’ autour de la question.
Le président mauritanien a toutefois minimisé les retards ‘supposés’ dans le processus de retour des réfugiés qui, pour la plupart, ont quitté leur pays depuis les évènements de 1989 à la frontière entre le Sénégal et la Mauritanie. ‘Nous sommes en contact avec le Sénégal et le Mali, et je vous assure qu’il n’y a aucun retard par rapport au programme qu’on a pris ensemble. On prépare un accord tripartite pour faciliter ce retour’, a-t-il rassuré. ‘Si les gens disent que rien ne bouge, c’est parce qu’on ne médiatise pas sur le travail que nous sommes entrain de faire’, s’est justifié le chef de l’Etat mauritanien.
A propos de prétendues conditions qui auraient été posées par les réfugiés présents au Sénégal qui auraient notamment exigé la restitution de leurs biens ‘spoliés’, Sidi Ould Cheikh Abdallahi a déclaré ne pas être ‘au courant d’une quelconque condition de la part des réfugiés’.
Sidi Ould Cheikh Abdallahi, premier chef de l’Etat mauritanien démocratiquement élu vient de finir sa première visite de travail en France depuis son élection en mars. Il a été reçu lundi par le président français Nicolas Sarkozy qui lui a promis une ‘aide’ en vue de conforter le processus démocratique en cours dans son pays.
Source: walffadjri
(M)