Le bureau du collectif des rescapés militaires (COREMI), membre du collectif des victimes de la répression (COVIRE) a convié, ce jeudi 23 février à 17 H, ses membres au siège de ce dernier, non loin du cinéma Saada.
L'objectif était de rendre compte aux membres du processus de renouvellement du bureau, le 18 février dernier. Les rescapés militaires ont répondu en grand nombre à l'appel de leur organisation. Dans sa restitution, le président de COREMI Sy Aboubécry a évoqué la fin du mandat du bureau depuis mai dernier, la volonté exprimée par les 6 collectifs composant le COVIRE de peocéder à une nouvele élection, la convocation des collectifs pour le renouvellement du bureau.
Selon le président de COREMI, le renouvellement s'est déroulé dans une transparence totale, parce que le bureau concocté est le fruit d'une commission au sein de laquelle tous les collectifs étaient représentés. Mais, précise le président Sy, de préciser, les délégués des veuves ont opposé leur refus de voir le renouvellement des membres du bureau avant de claquer la porte. Pour les veuves, il fallait coûte que coûte reconduire le bureau sortant. Faute de consensus, la proposition est passée au vote et a emporté la majorité des présents.
Le bureau suivant a été élu: Mamadou Al Houssein Kane de COREMI (Président), Sy Mamadou Youssouf de CRADPOCIT (Secrétaire Général), Sy Yaya Ousmane de COVICIM (Relations Extérieures), Diallo Hamady, (Collectif des fonctionnaires de police), chargé de Communication. Le poste de coordinateur et de trésorier réservés à Covire ont été attribués au REVE et au collectif des veuves. Un bureau représentatif des différents collectifs.
Mais, redoutant le risque de scission, le président de COREMI en a appelé à l'unité des différents collectifs. «Sans l'unité, nous ne réussirons pas à rentrer dans nos droits, unissons-nous au lieu de nous livrer à des querelles mesquines», a martelé le président de COREMI. Parlant des rapports avec le pouvoir, M Sy a réitéré la volonté de l'organisation de travailler en étroite collaboration avec celui-ci. L'ensemble des orateurs ayant pris la parole ont déclaré leur adhésion au nouveau bureau et invité à travailler avec plus de transparence.
Signalons que l'assemblée générale s'est tenue dans la rue parce que le siège de COVIRE était fermé sur instruction du général Dia, le monsieur du passif humanitaire du président Aziz. Selon les informations recueillies sur place, aussitôt après l'élection du nouveau bureau, le général, qui avait mis à la disposition de COVIRE un siège loué, selon eux à 50000 Um/mois, leur en a interdit l'accès. Toujours selon les mêmes sources, après enquête, la maison appartiendrait à l'ex commissaire Diop qui l'aurait mise gracieusement à la disposition de l'actuel général.
Rappelons qu'aussitôt après son élection, le nouveau bureau a pondu un communiqué adressé à la presse pour expliquer le processus ayant conduit à sa mise en place. Une réponse du berger à la bergère, le bureau sortant rétorque à travers un autre communiqué dans lequel il a dénoncé le «forcing» orchestré par un groupe d'individus désireux de «saborder» le travail abattu par lui. Toujours dans son communiqué, le bureau sortant accuse le nouveau président d'être membre de Conscience et Résistance et de s'évertuer à «dévoyer» le processus du règlement du passif humanitaire. Le bureau sortant, qui revendique la majorité des collectifs, s'est dit déterminé à poursuivre son action avec le pouvoir pour le règlement du passif humanitaire.
Certains membres de COREMI, rencontrés au cours de cette assemblée générale, déplorent le comportement des membres du bureau sortant. «Pourquoi ils s'opposent à leur remplacement, leur mandant étant terminé depuis 9 mois, auraient-ils quelque chose à se reprocher?», s'est interrogé un membre de COREMI. Et un autre d'ajouter: «en ordonnant la fermeture du siège, le général Dia choisit son camp alors qu'il devrait rester au dessus de la mêlée et ne pas tenter de nous imposer ses interlocuteurs.»
Source : Le Calame
L'objectif était de rendre compte aux membres du processus de renouvellement du bureau, le 18 février dernier. Les rescapés militaires ont répondu en grand nombre à l'appel de leur organisation. Dans sa restitution, le président de COREMI Sy Aboubécry a évoqué la fin du mandat du bureau depuis mai dernier, la volonté exprimée par les 6 collectifs composant le COVIRE de peocéder à une nouvele élection, la convocation des collectifs pour le renouvellement du bureau.
Selon le président de COREMI, le renouvellement s'est déroulé dans une transparence totale, parce que le bureau concocté est le fruit d'une commission au sein de laquelle tous les collectifs étaient représentés. Mais, précise le président Sy, de préciser, les délégués des veuves ont opposé leur refus de voir le renouvellement des membres du bureau avant de claquer la porte. Pour les veuves, il fallait coûte que coûte reconduire le bureau sortant. Faute de consensus, la proposition est passée au vote et a emporté la majorité des présents.
Le bureau suivant a été élu: Mamadou Al Houssein Kane de COREMI (Président), Sy Mamadou Youssouf de CRADPOCIT (Secrétaire Général), Sy Yaya Ousmane de COVICIM (Relations Extérieures), Diallo Hamady, (Collectif des fonctionnaires de police), chargé de Communication. Le poste de coordinateur et de trésorier réservés à Covire ont été attribués au REVE et au collectif des veuves. Un bureau représentatif des différents collectifs.
Mais, redoutant le risque de scission, le président de COREMI en a appelé à l'unité des différents collectifs. «Sans l'unité, nous ne réussirons pas à rentrer dans nos droits, unissons-nous au lieu de nous livrer à des querelles mesquines», a martelé le président de COREMI. Parlant des rapports avec le pouvoir, M Sy a réitéré la volonté de l'organisation de travailler en étroite collaboration avec celui-ci. L'ensemble des orateurs ayant pris la parole ont déclaré leur adhésion au nouveau bureau et invité à travailler avec plus de transparence.
Signalons que l'assemblée générale s'est tenue dans la rue parce que le siège de COVIRE était fermé sur instruction du général Dia, le monsieur du passif humanitaire du président Aziz. Selon les informations recueillies sur place, aussitôt après l'élection du nouveau bureau, le général, qui avait mis à la disposition de COVIRE un siège loué, selon eux à 50000 Um/mois, leur en a interdit l'accès. Toujours selon les mêmes sources, après enquête, la maison appartiendrait à l'ex commissaire Diop qui l'aurait mise gracieusement à la disposition de l'actuel général.
Rappelons qu'aussitôt après son élection, le nouveau bureau a pondu un communiqué adressé à la presse pour expliquer le processus ayant conduit à sa mise en place. Une réponse du berger à la bergère, le bureau sortant rétorque à travers un autre communiqué dans lequel il a dénoncé le «forcing» orchestré par un groupe d'individus désireux de «saborder» le travail abattu par lui. Toujours dans son communiqué, le bureau sortant accuse le nouveau président d'être membre de Conscience et Résistance et de s'évertuer à «dévoyer» le processus du règlement du passif humanitaire. Le bureau sortant, qui revendique la majorité des collectifs, s'est dit déterminé à poursuivre son action avec le pouvoir pour le règlement du passif humanitaire.
Certains membres de COREMI, rencontrés au cours de cette assemblée générale, déplorent le comportement des membres du bureau sortant. «Pourquoi ils s'opposent à leur remplacement, leur mandant étant terminé depuis 9 mois, auraient-ils quelque chose à se reprocher?», s'est interrogé un membre de COREMI. Et un autre d'ajouter: «en ordonnant la fermeture du siège, le général Dia choisit son camp alors qu'il devrait rester au dessus de la mêlée et ne pas tenter de nous imposer ses interlocuteurs.»
Source : Le Calame