Le président de la République Sidi Ould Cheikh Abdellahi, a eu une série de rencontres avec des responsables de l’ex-CFCD afin de les faire participer dans la gestion de l’Etat.Il s’agit des premiers entretiens entre le président de la République et les responsables de la CFCD depuis son élection le 25 mars et la formation le 28 avril du nouveau gouvernement, dirigé par Zeine Ould Zeidane.Jeudi 3 mai il a reçu Ahmed Ould Daddah le président du RFD. Le vendredi qui suit il a reçu le président de l’UFP, Mohamed Ould Maouloud, et Jemil Ould Mansour, Coordinateur des "réformistes centristes" (islamistes)Selon Jemil Ould Mansour cité par l’Afp, le Président Ould Cheikh Abdellahi a lancé une «vaste concertation avec sa nouvelle opposition et a assuré ses leaders de sa disponibilité à travailler avec elle". Ould Mansour a ajouté que le président les a "entretenu de la situation politique du pays et des raisons qui l’ont poussé à ne pas former un gouvernement d’union nationale ouvert à l’opposition. Il nous a promis de nous faire participer dans la gestion des affaires publiques au sein de l’administration", a- t-il indiqué.Les partis qui constituaient la Coalition des Forces du Changement Démocratique (l’ex-CFCD) ont organisé le 3 mai à Nouakchott une journée de réflexion sur "les défis de l’après transition". Le RFD, l’UFP, les Réformistes Centristes le HATEM, le Renouveau Démocratique, le FP, le RPM, le Mouvement de la "Démocratie Directe", en plus de MM. Ibrahima Sarr et Ba Mamadou Alassane, des candidats à la présidentielle de mars 2007, ont participé à cette journée.A la recherche d’une approcheCe fut l’occasion d’échanger sur l’approche à adopter pour affronter les défis d’après l’élection présidentielle, la formation du gouvernement et l’élection des présidents des institutions parlementaires. L’ex-CFCD a voulu dégager une éventuelle position commune par rapport à la majorité (Indépendants, Mithagh, APP) qui s’est dessinée au Parlement et dans une moindre mesure au Gouvernement. La Coalition a discuté au cours de la rencontre les mécanismes de pouvant régir les rapports en son sein et avec le pouvoir. A l’issue de cette journée Mohamed Ould Maouloud le président de l’UFP a indiqué que le conclave a abordé des questions comme la position vis-à-vis de la manière de gouverner, le rôle de l’armée après la transition, le règlement du dossier des droits de l’homme et la question de la répartition équitable des richesses. Une plateforme commune serait envisagée sur toutes ces questions. Les partis de l’ex CFCD après avoir tendu la perche pour participer au gouvernement d’union nationale qui a été à un moment, dans l’air du temps, ne savent plus quelle direction prendre. Déstabilisés par la position de Messaoud Ould Boulkheir au second tour ils ne lui en tiendront pas grief et voteront massivement en sa faveur à la présidence de l’Assemblée nationale. Laminés au bureau du Sénat où ils ne siégeront pas, ils obtiendront au détriment de la règle démocratique et en vertu de celle du consensus, deux postes au bureau de l’Assemblée nationale .Et c’est vraisemblablement au nom de la gestion consensuelle du pays que le président Ould Cheikh Abdellahi va les impliquer, cette fois, dans la gestion des affaires du pays au sein de l’Administration. Le consensus d’accord, et en sus ?
TOB
Source: tahalil
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