Résolution sur la crise économique et sociale et la gabegie
- Considérant la grave crise économique et sociale que traverse le pays, se traduisant notamment par la hausse vertigineuse des prix des denrées de première nécessité, des soins, des transports, l’explosion du chômage notamment des jeunes diplômés ou non, la détérioration du pouvoir d’achat , l’appauvrissement accéléré des classes moyennes et l’accroissement de la délinquance et de l’insécurité etc.;
- Considérant la démission du régime et la quasi paralysie de l’administration vis- à- vis de la situation désastreuse dans laquelle se débattent les populations les plus vulnérables, particulièrement les paysans et les éleveurs frappés de plein fouet par les conséquences de la sécheresse de l’année dernière ainsi que les ex- réfugiés au Sénégal et les victimes des évènements de 1989;
- Considérant l’échec patent du Plan d’urgence tardif dit « PROGRAMME EMEL 2012 » d’un montant de 45 milliards d’ouguiyas qui, loin d’alléger durablement et réellement les souffrances des paysans, des éleveurs et des autres masses populaires et de les aider à faire face à la disette et à la décimation du cheptel, a surtout servi à nourrir les prévaricateurs et à alimenter des circuits opaques de détournement de « l’aide » et des filières de redistribution clandestine politicienne des denrées comme le montrent les scandales récurrents des « boutiques témoins »aussi bien à l’intérieur du pays que dans les quartiers populaires de Nouakchott ;
- Considérant le dessaisissement de l’Assemblée nationale et des structures de régulation devant exercer un contrôle légitime et rigoureux de la gestion des ressources naturelles et des marchés désormais accaparés par le Chef de l’Etat et sa clientèle, au détriment de la transparence et de la liberté des marchés publics et privés ;
- considérant qu’aux dires du FMI lui- même, les chiffres avancés par le Chef de l’Etat en matière de croissance et de réserves de devises ne concernent que le secteur extraverti des mines et qu’à l’inverse la situation socio- économique se caractérise plus que jamais par un chômage galopant et une pauvreté qui s’étend, un recul du PIB entre 2011 et 2012 et une violation systématique du code des marchés publics ;
L’UFP :
- Dénonce le pillage éhonté des ressources minières en particulier l’or, des ressources halieutiques et des ressources foncières du pays, en faveur d’une minorité d’ « hommes d’affaires » monopolistes liés au pouvoir et d’ « investisseurs » étrangers prédateurs au détriment des hommes d’affaires nationaux et des consommateurs, la corruption et la gabegie qui se sont développées à une échelle sans précédent dans l’histoire du pays ;
- Exige un audit indépendant et une révision du Plan d’urgence pour faire participer à sa mise en œuvre et à son contrôle, les représentants des populations concernées ; particulièrement l’organisation des éleveurs dont les assises nationales ont été illégalement reportées par l’administration ;
- Exige le respect intégral des règles du Code des marchés publics et la loi imposant la publication du patrimoine du Chef de l’Etat comme condition sine qua non de toute transparence au sommet de l’Etat ;
- Se félicite de la lutte courageuse des populations en particulier les travailleurs pour la défense de leurs intérêts vitaux et dénonce la répression parfois meurtrière dont ils font de plus en plus l’objet de la part du régime en place ;
Exhorte les forces politiques, les associations et les personnalités de la société civile à se préoccuper davantage de la situation désastreuse des populations les plus vulnérables, en particulier celles des campagnes et à s’opposer fermement à la corruption, à la gabegie et à la répression généralisées qui disloquent l’unité sociale et nationale du pays et accroissent les risques de déstabilisation et de chaos qui menacent le pays.
Fait à Nouakchott le 25 août 2012
Le Bureau national
----------------------------
Résolution sur la crise des institutions démocratiques et les élections
- Considérant la décision illégale, unilatérale et pour convenance personnelle du régime, de reporter les élections parlementaires et municipales arrivées à échéance depuis septembre 2011 ;
- Considérant qu’un tel report, contraire à la constitution et aux lois, a provoqué une crise juridique et institutionnelle sans précédent, se traduisant par la perte de légitimité du Parlement et du Gouvernement ;
- Considérant que cette crise des institutions démocratiques équivaut à un véritable coup de force et traduit un mépris à l’égard du peuple, de la constitution, des lois et des engagements de la classe politique résultant des accords de Dakar ;
- Considérant que ce coup de force, intervenu dans un contexte de remise en cause des libertés démocratiques et de féroce répression ayant provoqué parfois mort d’hommes, disqualifie M. Mohamed Ould Abdel Aziz à organiser toute élection démocratique, crédible et légitime ;
L’UFP :
- Considère le report des élections parlementaires et municipales et toute élection organisée unilatéralement par le régime, comme des actes de provocation et comme une escalade délibérée visant à éliminer de la scène politique l’opposition démocratique et à fermer la porte à toute sortie de crise consensuelle et pacifique, tout en prenant à témoin la communauté internationale devant les risques inhérents à cette situation;
- Déclare qu’elle s’opposera avec détermination à toute tentative du régime d’organiser des élections législatives et municipales sur mesure, à l’instar de celle qu’il voulait organiser le 6/6 /2009, tenues en échec par la mobilisation du peuple mauritanien et des partenaires internationaux ;
- Invite l’ensemble des partis politiques, les associations et les personnalités de la société civile à se concerter pour la recherche d’une solution de sortie de la crise actuelle qui passe par la mise à l’écart du Président Mohamed Ould Abdel Aziz et la constitution d’un Gouvernement de large union nationale devant être seul habilité à organiser des élections municipales, législatives et présidentielles, libres, démocratiques et transparentes dans un climat politique apaisé.
- Réitère sa sympathie et son encouragement aux efforts inlassables des partis politiques et personnalités patriotes sincères de tous bords en vue de trouver un large compromis pour sortir le pays da la crise dans laquelle le pouvoir l’a plongé et à s’opposer aux manœuvres de division du pouvoir.
Fait à Nouakchott le 25 août 2012-
Le BE de l’UFP
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Résolution sur la situation au mali
Considérant la complexité et la gravité de la situation au Mali ;
Considérant les bouleversements que le développement de cette situation pourraient avoir en Mauritanie et dans l’ensemble du Sahel ;
Considérant l’impérieuse nécessité de restaurer la paix civile au Mali, en assurant son unité nationale, son intégrité territoriale, la sauvegarde de la démocratie pluraliste et la sécurité pour l’ensemble des citoyens et pour leurs biens ;
Considérant les atteintes graves dont les populations du Nord du Mali ont été victimes, à la fois dans l’intégrité de leurs personnes et la sauvegarde de leurs biens, depuis le déclenchement de l’offensive militaire des groupes armés au Nord et dont certains s’adonnent au terrorisme et aux trafics en tous genres ;
Considérant l’action de mouvements terroristes armés dans le Nord du Mali se livrant aux exactions contre les populations locales, dans un contexte de partition inacceptable du territoire de ce pays frère et de développement de courants obscurantistes dans la région ;
Considérant l’impérieuse nécessité d’assurer l’égalité en droits et dans le traitement des différentes communautés maliennes ;
Considérant que par son interventionnisme intempestif et son aventurisme depuis l’époque de Sarkozy, le régime de Mohamed Ould Abdel Aziz porte une lourde responsabilité dans l’exacerbation de la crise malienne et les conséquences qui en résultent pour la paix et la sécurité de la région ;
Considérant l’intérêt vital pour la Mauritanie et les Mauritaniens de la paix et de la stabilité au Mali, du fait de la nature des liens historiques et humains et de l’ampleur des échanges économiques, en particulier pastoraux, entre nos deux pays,
Considérant la contribution que la Mauritanie et les Mauritaniens devraient apporter dans la recherche de solutions viables et équitables au Mali, et pour la sauvegarde de la paix, de la stabilité et du bon voisinage entre les pays et les populations du Sahel,
L’UFP :
Lance un appel pressant aux autorités légales du Mali, à l’ensemble des partis politiques, aux mouvements dans le Nord du Mali, pour qu’ils privilégient la voie du dialogue et du compromis et renoncent au recours à la violence comme mode exclusif de règlement des conflits,
Exhorte les parties prenantes de la scène publique malienne, à Bamako et dans le Nord, à s’engager dans la recherche de solutions viables et durables, fondées sur l’égalité en droit des citoyens et des communautés , la reconnaissance et le respect mutuels, par le dialogue et la négociation,
Condamne le terrorisme, l’obscurantisme et les trafics mafieux dans le Nord du Mali, ainsi que les atteintes à la vie des populations et à la sécurité de leurs biens,
Dénonce l’ingérence du régime en place en Mauritanie qui porte une lourde responsabilité dans l’éclatement et l’évolution de cette crise au Mali ;
Félicite la Coalition de l’Opposition Démocratique (COD) de sa décision d’organiser une rencontre nationale de solidarité avec le peuple malien frère et exhorte toutes les forces patriotiques et démocratiques du Sahel à s’engager dans cette voie de solidarité active le Mali ;
Engage le Comité Exécutif de l’UFP à entreprendre toutes les initiatives visant à amener la Mauritanie et l’ensemble des Mauritaniens, à sauvegarder les relations de bon voisinage entre les pays et les peuples du Sahel.
Fait à Nouakchott le 25 août 2012
Source:Lalla Aicha Cheikhou Ouédraogo
Professeur Adjoint de l'enseignement Technique de Santé
Consultante en genre et développement et leadership féminin
Présidente du Comité de Solidarité avec les Victimes des Violations des
Droits Humains ( CSVVDH) en Mauritanie
Contacts: +222 46 41 32 16
+222 22 17 46 75
- Considérant la grave crise économique et sociale que traverse le pays, se traduisant notamment par la hausse vertigineuse des prix des denrées de première nécessité, des soins, des transports, l’explosion du chômage notamment des jeunes diplômés ou non, la détérioration du pouvoir d’achat , l’appauvrissement accéléré des classes moyennes et l’accroissement de la délinquance et de l’insécurité etc.;
- Considérant la démission du régime et la quasi paralysie de l’administration vis- à- vis de la situation désastreuse dans laquelle se débattent les populations les plus vulnérables, particulièrement les paysans et les éleveurs frappés de plein fouet par les conséquences de la sécheresse de l’année dernière ainsi que les ex- réfugiés au Sénégal et les victimes des évènements de 1989;
- Considérant l’échec patent du Plan d’urgence tardif dit « PROGRAMME EMEL 2012 » d’un montant de 45 milliards d’ouguiyas qui, loin d’alléger durablement et réellement les souffrances des paysans, des éleveurs et des autres masses populaires et de les aider à faire face à la disette et à la décimation du cheptel, a surtout servi à nourrir les prévaricateurs et à alimenter des circuits opaques de détournement de « l’aide » et des filières de redistribution clandestine politicienne des denrées comme le montrent les scandales récurrents des « boutiques témoins »aussi bien à l’intérieur du pays que dans les quartiers populaires de Nouakchott ;
- Considérant le dessaisissement de l’Assemblée nationale et des structures de régulation devant exercer un contrôle légitime et rigoureux de la gestion des ressources naturelles et des marchés désormais accaparés par le Chef de l’Etat et sa clientèle, au détriment de la transparence et de la liberté des marchés publics et privés ;
- considérant qu’aux dires du FMI lui- même, les chiffres avancés par le Chef de l’Etat en matière de croissance et de réserves de devises ne concernent que le secteur extraverti des mines et qu’à l’inverse la situation socio- économique se caractérise plus que jamais par un chômage galopant et une pauvreté qui s’étend, un recul du PIB entre 2011 et 2012 et une violation systématique du code des marchés publics ;
L’UFP :
- Dénonce le pillage éhonté des ressources minières en particulier l’or, des ressources halieutiques et des ressources foncières du pays, en faveur d’une minorité d’ « hommes d’affaires » monopolistes liés au pouvoir et d’ « investisseurs » étrangers prédateurs au détriment des hommes d’affaires nationaux et des consommateurs, la corruption et la gabegie qui se sont développées à une échelle sans précédent dans l’histoire du pays ;
- Exige un audit indépendant et une révision du Plan d’urgence pour faire participer à sa mise en œuvre et à son contrôle, les représentants des populations concernées ; particulièrement l’organisation des éleveurs dont les assises nationales ont été illégalement reportées par l’administration ;
- Exige le respect intégral des règles du Code des marchés publics et la loi imposant la publication du patrimoine du Chef de l’Etat comme condition sine qua non de toute transparence au sommet de l’Etat ;
- Se félicite de la lutte courageuse des populations en particulier les travailleurs pour la défense de leurs intérêts vitaux et dénonce la répression parfois meurtrière dont ils font de plus en plus l’objet de la part du régime en place ;
Exhorte les forces politiques, les associations et les personnalités de la société civile à se préoccuper davantage de la situation désastreuse des populations les plus vulnérables, en particulier celles des campagnes et à s’opposer fermement à la corruption, à la gabegie et à la répression généralisées qui disloquent l’unité sociale et nationale du pays et accroissent les risques de déstabilisation et de chaos qui menacent le pays.
Fait à Nouakchott le 25 août 2012
Le Bureau national
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Résolution sur la crise des institutions démocratiques et les élections
- Considérant la décision illégale, unilatérale et pour convenance personnelle du régime, de reporter les élections parlementaires et municipales arrivées à échéance depuis septembre 2011 ;
- Considérant qu’un tel report, contraire à la constitution et aux lois, a provoqué une crise juridique et institutionnelle sans précédent, se traduisant par la perte de légitimité du Parlement et du Gouvernement ;
- Considérant que cette crise des institutions démocratiques équivaut à un véritable coup de force et traduit un mépris à l’égard du peuple, de la constitution, des lois et des engagements de la classe politique résultant des accords de Dakar ;
- Considérant que ce coup de force, intervenu dans un contexte de remise en cause des libertés démocratiques et de féroce répression ayant provoqué parfois mort d’hommes, disqualifie M. Mohamed Ould Abdel Aziz à organiser toute élection démocratique, crédible et légitime ;
L’UFP :
- Considère le report des élections parlementaires et municipales et toute élection organisée unilatéralement par le régime, comme des actes de provocation et comme une escalade délibérée visant à éliminer de la scène politique l’opposition démocratique et à fermer la porte à toute sortie de crise consensuelle et pacifique, tout en prenant à témoin la communauté internationale devant les risques inhérents à cette situation;
- Déclare qu’elle s’opposera avec détermination à toute tentative du régime d’organiser des élections législatives et municipales sur mesure, à l’instar de celle qu’il voulait organiser le 6/6 /2009, tenues en échec par la mobilisation du peuple mauritanien et des partenaires internationaux ;
- Invite l’ensemble des partis politiques, les associations et les personnalités de la société civile à se concerter pour la recherche d’une solution de sortie de la crise actuelle qui passe par la mise à l’écart du Président Mohamed Ould Abdel Aziz et la constitution d’un Gouvernement de large union nationale devant être seul habilité à organiser des élections municipales, législatives et présidentielles, libres, démocratiques et transparentes dans un climat politique apaisé.
- Réitère sa sympathie et son encouragement aux efforts inlassables des partis politiques et personnalités patriotes sincères de tous bords en vue de trouver un large compromis pour sortir le pays da la crise dans laquelle le pouvoir l’a plongé et à s’opposer aux manœuvres de division du pouvoir.
Fait à Nouakchott le 25 août 2012-
Le BE de l’UFP
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Résolution sur la situation au mali
Considérant la complexité et la gravité de la situation au Mali ;
Considérant les bouleversements que le développement de cette situation pourraient avoir en Mauritanie et dans l’ensemble du Sahel ;
Considérant l’impérieuse nécessité de restaurer la paix civile au Mali, en assurant son unité nationale, son intégrité territoriale, la sauvegarde de la démocratie pluraliste et la sécurité pour l’ensemble des citoyens et pour leurs biens ;
Considérant les atteintes graves dont les populations du Nord du Mali ont été victimes, à la fois dans l’intégrité de leurs personnes et la sauvegarde de leurs biens, depuis le déclenchement de l’offensive militaire des groupes armés au Nord et dont certains s’adonnent au terrorisme et aux trafics en tous genres ;
Considérant l’action de mouvements terroristes armés dans le Nord du Mali se livrant aux exactions contre les populations locales, dans un contexte de partition inacceptable du territoire de ce pays frère et de développement de courants obscurantistes dans la région ;
Considérant l’impérieuse nécessité d’assurer l’égalité en droits et dans le traitement des différentes communautés maliennes ;
Considérant que par son interventionnisme intempestif et son aventurisme depuis l’époque de Sarkozy, le régime de Mohamed Ould Abdel Aziz porte une lourde responsabilité dans l’exacerbation de la crise malienne et les conséquences qui en résultent pour la paix et la sécurité de la région ;
Considérant l’intérêt vital pour la Mauritanie et les Mauritaniens de la paix et de la stabilité au Mali, du fait de la nature des liens historiques et humains et de l’ampleur des échanges économiques, en particulier pastoraux, entre nos deux pays,
Considérant la contribution que la Mauritanie et les Mauritaniens devraient apporter dans la recherche de solutions viables et équitables au Mali, et pour la sauvegarde de la paix, de la stabilité et du bon voisinage entre les pays et les populations du Sahel,
L’UFP :
Lance un appel pressant aux autorités légales du Mali, à l’ensemble des partis politiques, aux mouvements dans le Nord du Mali, pour qu’ils privilégient la voie du dialogue et du compromis et renoncent au recours à la violence comme mode exclusif de règlement des conflits,
Exhorte les parties prenantes de la scène publique malienne, à Bamako et dans le Nord, à s’engager dans la recherche de solutions viables et durables, fondées sur l’égalité en droit des citoyens et des communautés , la reconnaissance et le respect mutuels, par le dialogue et la négociation,
Condamne le terrorisme, l’obscurantisme et les trafics mafieux dans le Nord du Mali, ainsi que les atteintes à la vie des populations et à la sécurité de leurs biens,
Dénonce l’ingérence du régime en place en Mauritanie qui porte une lourde responsabilité dans l’éclatement et l’évolution de cette crise au Mali ;
Félicite la Coalition de l’Opposition Démocratique (COD) de sa décision d’organiser une rencontre nationale de solidarité avec le peuple malien frère et exhorte toutes les forces patriotiques et démocratiques du Sahel à s’engager dans cette voie de solidarité active le Mali ;
Engage le Comité Exécutif de l’UFP à entreprendre toutes les initiatives visant à amener la Mauritanie et l’ensemble des Mauritaniens, à sauvegarder les relations de bon voisinage entre les pays et les peuples du Sahel.
Fait à Nouakchott le 25 août 2012
Source:Lalla Aicha Cheikhou Ouédraogo
Professeur Adjoint de l'enseignement Technique de Santé
Consultante en genre et développement et leadership féminin
Présidente du Comité de Solidarité avec les Victimes des Violations des
Droits Humains ( CSVVDH) en Mauritanie
Contacts: +222 46 41 32 16
+222 22 17 46 75