C’est sur un passé douloureux que se penchent depuis hier à Nouakchott, en Mauritanie, les acteurs des Journées nationales de concertation sur le retour des déportés. Comme l’explique le quotidien burkinabé Le Pays, «i[ il s’agit de panser les plaies des tristes événements des années 1990. […] 17 ans après, le pays veut affronter son passé et organiser le retour des réfugiés négro-mauritaniens chassés de leur propre pays comme des étrangers. Ce mouvement aux relents racistes et xénophobes avait failli déstabiliser les pays de la zone, rappelle le quotidien burkinabé, et notamment les relations entre la Mauritanie et le Sénégal ]i».
L’Etat mauritanien face à ses responsabilités
Le Pays remarque que « i[le nouveau pouvoir démocratiquement élu de Nouakchott veut prendre le taureau par les cornes et liquider un dossier qui n’a que trop duré. […] Il s’est lancé un défi, poursuit-il, ramener les réfugiés à bon port mais surtout, réussir leur réinsertion ]i».
Pour le quotidien Nouakchott Infos, il y a « i[obligation de résultat. […] Autant l’espoir d’un règlement définitif de ces questions est immense, autant un échec serait catastrophique ]i», affirme le quotidien mauritanien qui pointe tout particulièrement la responsabilité de l’Etat dans les massacres et dans les déportations : « i[il n’y pas eu deux communautés qui se sont charcutées à coup de haches, s’exclame-t-il, c’est la puissance publique qui s’est acharnée sur une communauté. […] La responsabilité de l’Etat devra être non pas établie mais proclamée pendant ces journées ]i».
On revient au quotidien burkinabé Le Pays qui, lui aussi, place les autorités mauritaniennes face à leurs responsabilités : « la volonté politique du gouvernement de Nouakchott doit aller au-delà des discours pour se traduire en actes concrets afin que le peuple mauritanien soit un dans sa diversité. C’est une tâche difficile, relève le quotidien de Ouagadougou, dans un pays où il n’y a pas longtemps, l’esclavage était un sujet tabou ».
Source: RFI
(M)
L’Etat mauritanien face à ses responsabilités
Le Pays remarque que « i[le nouveau pouvoir démocratiquement élu de Nouakchott veut prendre le taureau par les cornes et liquider un dossier qui n’a que trop duré. […] Il s’est lancé un défi, poursuit-il, ramener les réfugiés à bon port mais surtout, réussir leur réinsertion ]i».
Pour le quotidien Nouakchott Infos, il y a « i[obligation de résultat. […] Autant l’espoir d’un règlement définitif de ces questions est immense, autant un échec serait catastrophique ]i», affirme le quotidien mauritanien qui pointe tout particulièrement la responsabilité de l’Etat dans les massacres et dans les déportations : « i[il n’y pas eu deux communautés qui se sont charcutées à coup de haches, s’exclame-t-il, c’est la puissance publique qui s’est acharnée sur une communauté. […] La responsabilité de l’Etat devra être non pas établie mais proclamée pendant ces journées ]i».
On revient au quotidien burkinabé Le Pays qui, lui aussi, place les autorités mauritaniennes face à leurs responsabilités : « la volonté politique du gouvernement de Nouakchott doit aller au-delà des discours pour se traduire en actes concrets afin que le peuple mauritanien soit un dans sa diversité. C’est une tâche difficile, relève le quotidien de Ouagadougou, dans un pays où il n’y a pas longtemps, l’esclavage était un sujet tabou ».
Source: RFI
(M)