Parmi les chefs d'État absents à l'investiture du nouveau président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, l'absence du président mauritanien.
Alors que la Tunisie et le Maroc étaient représentés au plus haut niveau (Moncef Marzouki et Mohammed VI) à la cérémonie d'investiture d'Ibrahim Boubacar Keïta, le 19 septembre à Bamako, et que l'Algérien Abdelaziz Bouteflika avait délégué Abdelmalek Sellal, son Premier ministre, et Ramtane Lamamra, son ministre des Affaires étrangères, la Mauritanie, pourtant concernée au premier chef par la déstabilisation du Nord-Mali, n'a envoyé sur place qu'un ministre délégué.
Il faut dire que les relations entre Mohamed Ould Abdelaziz et IBK ne sont pas au beau fixe, le premier reprochant au second de ne lui avoir rendu visite ni durant la campagne électorale (alors qu'il s'est rendu en Algérie et au Maroc) ni depuis son élection (alors qu'il a fait le tour de la sous-région). En août, entre les deux tours de la présidentielle, Abdelaziz avait accueilli une réunion des principaux groupes armés du Nord-Mali, ce qui avait déplu à l'entourage d'IBK.
Alors que la Tunisie et le Maroc étaient représentés au plus haut niveau (Moncef Marzouki et Mohammed VI) à la cérémonie d'investiture d'Ibrahim Boubacar Keïta, le 19 septembre à Bamako, et que l'Algérien Abdelaziz Bouteflika avait délégué Abdelmalek Sellal, son Premier ministre, et Ramtane Lamamra, son ministre des Affaires étrangères, la Mauritanie, pourtant concernée au premier chef par la déstabilisation du Nord-Mali, n'a envoyé sur place qu'un ministre délégué.
Il faut dire que les relations entre Mohamed Ould Abdelaziz et IBK ne sont pas au beau fixe, le premier reprochant au second de ne lui avoir rendu visite ni durant la campagne électorale (alors qu'il s'est rendu en Algérie et au Maroc) ni depuis son élection (alors qu'il a fait le tour de la sous-région). En août, entre les deux tours de la présidentielle, Abdelaziz avait accueilli une réunion des principaux groupes armés du Nord-Mali, ce qui avait déplu à l'entourage d'IBK.