Depuis quelques jours, les populations Mauritaniennes manifestent leurs ras le bol contre la misère aiguë qui ne cesse de faire de victimes. Certes les prix des denrées de premières nécessités se sont envolés partout dans le monde frappant par conséquent de plein fouet les plus démunis d’entre eux mais derrière cette colère se cache la désapprobation de la gouvernance du président de la république caractérisée par des erreurs monumentales qui relèvent, à mon sens, de l’inconscience et de l’amateurisme.
La reproduction du système de Taya et l’incapacité à mettre en place une autorité de régulation des prix pour promouvoir une concurrence saine des forces économiques capables de lutter contre les monopoles, en sont les éléments les plus apparents.
Cependant, l’opposition doit demeurer prudente face aux forces du mal (ceux qui ont déportés et les nostalgiques des années de Taya) qui ne manqueront pas de saisir cette opportunité pour déstabiliser le pouvoir en place. Ce qui permet de parler aujourd’hui de deux formes d’oppositions en Mauritanie :
- Les démocrates sincères qui ont toujours combattu l’injustice et la discrimination raciale dans notre pays ;
- Certains nationalistes arabes qui refusent le retour des réfugiés, prêchant le discours selon lequel la Mauritanie est en crise économique et ne peut donc pas accueillir les réfugiés.
Il s’agit aujourd’hui de combattre les dérives du pouvoir sans tomber dans les pièges des ennemis de la démocratie.
C’est aussi pour le président l’occasion d’œuvrer pour la nécessaire décantation politique en se débarrassant des résidus politiques de l’ancien système qui l’entourent. A défaut de cette salutaire décantation, il en fera les frais et comme ses prédécesseurs, Haidalla et Taya, il en sera la première victime.
Moulaye Dioum
AJD/MR
Paris-France.
La reproduction du système de Taya et l’incapacité à mettre en place une autorité de régulation des prix pour promouvoir une concurrence saine des forces économiques capables de lutter contre les monopoles, en sont les éléments les plus apparents.
Cependant, l’opposition doit demeurer prudente face aux forces du mal (ceux qui ont déportés et les nostalgiques des années de Taya) qui ne manqueront pas de saisir cette opportunité pour déstabiliser le pouvoir en place. Ce qui permet de parler aujourd’hui de deux formes d’oppositions en Mauritanie :
- Les démocrates sincères qui ont toujours combattu l’injustice et la discrimination raciale dans notre pays ;
- Certains nationalistes arabes qui refusent le retour des réfugiés, prêchant le discours selon lequel la Mauritanie est en crise économique et ne peut donc pas accueillir les réfugiés.
Il s’agit aujourd’hui de combattre les dérives du pouvoir sans tomber dans les pièges des ennemis de la démocratie.
C’est aussi pour le président l’occasion d’œuvrer pour la nécessaire décantation politique en se débarrassant des résidus politiques de l’ancien système qui l’entourent. A défaut de cette salutaire décantation, il en fera les frais et comme ses prédécesseurs, Haidalla et Taya, il en sera la première victime.
Moulaye Dioum
AJD/MR
Paris-France.