« La douleur de ces événements appartient aux victimes, à leurs familles et leurs proches.
Le pouvoir de pardonner, après avoir été rétablis dans leurs droits, leur appartient aussi: Ils sont les seuls dépositaires de cet aspect humain du drame.
Le souvenir lui, appartient à la mémoire collective, et doit y demeurer, sans haine, mais par devoir de vigilance pour que plus jamais ne ressurgisse le noir passé du racisme et de l'exclusion, d'où qu'il vienne ».
Med
Nous y sommes. Le temps où le règlement du passif humanitaire et le retour organisé des réfugiés est à notre portée, le temps où nous avons le devoir d’interroger notre conscience et de choisir entre une Mauritanie réconciliée ou celle des divisions, de l’exclusion et de l’injustice pure produit d’un système arbitraire qui, nous l’espérons, sera définitivement vaincu et enterré. A priori, les nouvelles autorités ont pris l’engagement de régler définitivement ces dossiers et nous ne pouvons que nous en féliciter.
Maintenant que la volonté politique existe, les concernés attendent d’être associés à toute recherche de règlement, à toute proposition, à toute ébauche de solution ; car pour certains, ils se sont constitués et organisés en plusieurs collectifs réunis aujourd’hui sous la bannière de la Coordination des Organisations des Victimes de la Répression (COVIRE) composée de 5 collectifs : le Collectif des Rescapés militaires, le Collectif des Veuves, le Collectif des rescapés politiques civils détenus et torturés, le Collectif des Orphelins, le Collectif Aide et partage, ils ont des propositions concrètes, des doléances précises pour que justice leur soit rendue.
Nous avons choisi d’aller à la rencontre de certains responsables de ces collectifs pour connaître leurs attentes, leurs doléances et leur vision du règlement. A cet effet, nous recevons dans le cadre de projecteurs de l’AVOMM le Président du Collectif des Rescapés militaires MrSy Abou.
Cet ancien officier de l’artillerie, rescapé de geôles de Ould Taya 1990-1991, interné à Jreida puis transféré à N’Beika est avant tout un homme d’écoute et de dialogue qui entend bien défendre les doléances de ceux qui l’ont choisi pour les représenter.
Med
L’entretien est disponible dans la rubrique projecteur.
Le pouvoir de pardonner, après avoir été rétablis dans leurs droits, leur appartient aussi: Ils sont les seuls dépositaires de cet aspect humain du drame.
Le souvenir lui, appartient à la mémoire collective, et doit y demeurer, sans haine, mais par devoir de vigilance pour que plus jamais ne ressurgisse le noir passé du racisme et de l'exclusion, d'où qu'il vienne ».
Med
Nous y sommes. Le temps où le règlement du passif humanitaire et le retour organisé des réfugiés est à notre portée, le temps où nous avons le devoir d’interroger notre conscience et de choisir entre une Mauritanie réconciliée ou celle des divisions, de l’exclusion et de l’injustice pure produit d’un système arbitraire qui, nous l’espérons, sera définitivement vaincu et enterré. A priori, les nouvelles autorités ont pris l’engagement de régler définitivement ces dossiers et nous ne pouvons que nous en féliciter.
Maintenant que la volonté politique existe, les concernés attendent d’être associés à toute recherche de règlement, à toute proposition, à toute ébauche de solution ; car pour certains, ils se sont constitués et organisés en plusieurs collectifs réunis aujourd’hui sous la bannière de la Coordination des Organisations des Victimes de la Répression (COVIRE) composée de 5 collectifs : le Collectif des Rescapés militaires, le Collectif des Veuves, le Collectif des rescapés politiques civils détenus et torturés, le Collectif des Orphelins, le Collectif Aide et partage, ils ont des propositions concrètes, des doléances précises pour que justice leur soit rendue.
Nous avons choisi d’aller à la rencontre de certains responsables de ces collectifs pour connaître leurs attentes, leurs doléances et leur vision du règlement. A cet effet, nous recevons dans le cadre de projecteurs de l’AVOMM le Président du Collectif des Rescapés militaires MrSy Abou.
Cet ancien officier de l’artillerie, rescapé de geôles de Ould Taya 1990-1991, interné à Jreida puis transféré à N’Beika est avant tout un homme d’écoute et de dialogue qui entend bien défendre les doléances de ceux qui l’ont choisi pour les représenter.
Med
L’entretien est disponible dans la rubrique projecteur.