La production céréalière est en chute de 25% en Afrique de l’Ouest et du Centre. Avec -52%, la Mauritanie est parmi les pays les plus affectés par ce déficit, selon un bulletin d’information humanitaire, produit par le bureau de l’ONU pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre.
Les perspectives pour 2012 sont suffisamment inquiétantes au Sahel pour avoir suscité très tôt la mobilisation des acteurs humanitaires, précise le bulletin dans son numéro qui couvre la période entre le 1ère décembre et le 10 janvier 2012 (Cliquez ici)
Selon le bulletin dont Alakhbar a obtenu une copie, l’insuffisance des pluies en 2011 ainsi que leur grande irrégularité dans le temps et dans l’espace ont eu pour conséquence au Sahel des récoltes à peine inférieures à la moyenne des cinq ou dix dernières années, mais marquées par de très importants déficits locaux.
Par rapport à la très bonne récolte de 2010-2011, la production céréalière -estimée à environ 22 millions de tonnes pour les pays du Sahel- est en chute de 25%. Les pays les plus affectés par ce déficit sont la Mauritanie (-52%), le Tchad (- 50%) et le Niger (-27%). La production de fourrage suit les mêmes tendances et le déficit est particulièrement marqué dans le sud de la Mauritanie et dans toute la bande sahélienne du Tchad.
Deux éléments sont particulièrement inquiétants : le fait que les prix, qui devraient être en baisse en cette saison d’après récoltes, étaient dès le mois de décembre anormalement élevés et à la hausse, et le fait que la résilience des ménages pauvre est épuisée. La bonne récolte de 2011 n’a pas suffi pour permettre aux ménages de se remettre de la crise précédente de 2010, que ce soit en remboursant leur dette ou en reconstituant le capital productif.
En Mauritanie, où, selon la Fédération Internationale des Sociétés de la Croix Rouge et du Croissant Rouge (FICR), plus de 800.000 personnes sont menacées d’insécurité alimentaire grave, le gouvernement prévoit de mettre en œuvre un programme multisectoriel de 157 millions de dollars (Cliquez ici) inclut une assistance alimentaire aux populations les plus vulnérables et une aide en termes de fourrage et d’eau pour les populations pastorales.
(Alakhbar)
Les perspectives pour 2012 sont suffisamment inquiétantes au Sahel pour avoir suscité très tôt la mobilisation des acteurs humanitaires, précise le bulletin dans son numéro qui couvre la période entre le 1ère décembre et le 10 janvier 2012 (Cliquez ici)
Selon le bulletin dont Alakhbar a obtenu une copie, l’insuffisance des pluies en 2011 ainsi que leur grande irrégularité dans le temps et dans l’espace ont eu pour conséquence au Sahel des récoltes à peine inférieures à la moyenne des cinq ou dix dernières années, mais marquées par de très importants déficits locaux.
Par rapport à la très bonne récolte de 2010-2011, la production céréalière -estimée à environ 22 millions de tonnes pour les pays du Sahel- est en chute de 25%. Les pays les plus affectés par ce déficit sont la Mauritanie (-52%), le Tchad (- 50%) et le Niger (-27%). La production de fourrage suit les mêmes tendances et le déficit est particulièrement marqué dans le sud de la Mauritanie et dans toute la bande sahélienne du Tchad.
Deux éléments sont particulièrement inquiétants : le fait que les prix, qui devraient être en baisse en cette saison d’après récoltes, étaient dès le mois de décembre anormalement élevés et à la hausse, et le fait que la résilience des ménages pauvre est épuisée. La bonne récolte de 2011 n’a pas suffi pour permettre aux ménages de se remettre de la crise précédente de 2010, que ce soit en remboursant leur dette ou en reconstituant le capital productif.
En Mauritanie, où, selon la Fédération Internationale des Sociétés de la Croix Rouge et du Croissant Rouge (FICR), plus de 800.000 personnes sont menacées d’insécurité alimentaire grave, le gouvernement prévoit de mettre en œuvre un programme multisectoriel de 157 millions de dollars (Cliquez ici) inclut une assistance alimentaire aux populations les plus vulnérables et une aide en termes de fourrage et d’eau pour les populations pastorales.
(Alakhbar)