Les veuves et orphelins des 28 soldats assassinés par l’armée à la base d’Inal en 1990 ainsi que les rescapés militaires et civils s’inquiètent du silence des autorités de Nouakchott sur le règlement du passif humanitaire.
Ces ayants droits et victimes des atrocités du régime de Ould Taya de 1989 à 1993 entendent s’inscrire dans le débat à quelques jours de la campagne présidentielle. Ils pointent l’opacité du passif humanitaire au niveau de la commission des droits de l’homme sur la question de réparations des victimes.
Les observateurs rappellent que des tractations sont toujours à l’ordre du jour au niveau de l’Etat mauritanien qui veut gagner du temps en attendant le scrutin du 29 juin prochain. Cet épineux dossier du passif humanitaire est sans aucun doute pris au sérieux l’opposition dont les candidats sont ouverts à une solution qui passe par la justice non transactionnelle édictée par Ould Ghazouani. Ce lourd contentieux est dans une impasse politique depuis 1993 à cause de la loi d’amnistie qui empêche de traduire devant la justice les criminels présumés de l’armée. L’ancien président Ould Aziz avait clos ce dossier. Et Ould Ghazouani piétine depuis 2019 en voulant une réparation pécuniaire qui exclut vérité et réconciliation. De la résolution de ce règlement dépend la bonne cohabitation entre les différentes composantes nationales.
Cherif Kane
Source : Kassataya
Ces ayants droits et victimes des atrocités du régime de Ould Taya de 1989 à 1993 entendent s’inscrire dans le débat à quelques jours de la campagne présidentielle. Ils pointent l’opacité du passif humanitaire au niveau de la commission des droits de l’homme sur la question de réparations des victimes.
Les observateurs rappellent que des tractations sont toujours à l’ordre du jour au niveau de l’Etat mauritanien qui veut gagner du temps en attendant le scrutin du 29 juin prochain. Cet épineux dossier du passif humanitaire est sans aucun doute pris au sérieux l’opposition dont les candidats sont ouverts à une solution qui passe par la justice non transactionnelle édictée par Ould Ghazouani. Ce lourd contentieux est dans une impasse politique depuis 1993 à cause de la loi d’amnistie qui empêche de traduire devant la justice les criminels présumés de l’armée. L’ancien président Ould Aziz avait clos ce dossier. Et Ould Ghazouani piétine depuis 2019 en voulant une réparation pécuniaire qui exclut vérité et réconciliation. De la résolution de ce règlement dépend la bonne cohabitation entre les différentes composantes nationales.
Cherif Kane
Source : Kassataya