Bamako (Envoyé spécial). Un deuxième tour de l’élection présidentielle pourrait ne pas avoir lieu au Mali. Si les tendances, depuis la publication, hier, des résultats partiels, se confirmaient, le président sortant Amadou Toumani Touré s’imposerait devant les sept (7) autres candidats au scrutin présidentiel de dimanche dernier.Les chiffres, fournis par le ministère de l’Administration territoriale en charge de l’élection présidentielle, portent sur 64 des 703 communes du pays. Il s’agit donc de résultats très partiels et qui donnent au président sortant Amadou Toumani Touré une avance de 61 % et à son rival Ibrahima Boubacar Keïta 29 %. Les six (6) communes de la capitale Bamako, incluses dans les 64 prises en compte, donnent également le chef de l’Etat sortant vainqueur devant Ibrahima Boubacar Keïta, avec respectivement 54,2 % et 38,8 %. Ces chiffres sont contestés par le Front pour la démocratie et la république (Fdr), la coalition de l’opposition qui regroupe quatre (4) candidats et qui estime que "le scrutin de dimanche dernier n’a pas été libre et transparent". D’ailleurs, les représentants des candidats de l’opposition ont claqué la porte de la Commission nationale de centralisation des votes, manifestant leur mécontentement devant "les procédés douteux du Ministère de l’Administration territoriale".En dénonçant de "grosses irrégularités", le Fdr a embouché la même trompette que le candidat Ibrahima Boubacar Keïta qui, dès dimanche dernier, parlait déjà de "fraudes massives".
En tout cas, l’opposition malienne ne semble pas jouer sur le même tempo que les observateurs internationaux qui estiment que le scrutin s’est globalement bien déroulé. Gérard Latortue et Sama Koffi, respectivement au nom des "missionnaires" de l’Organisation internationale de la Francophonie (Oif) et de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) ont constaté "un déroulement correct du scrutin".
A Bamako et ailleurs dans les autres régions du Mali, les observateurs estiment qu’ils n’ont rien constaté qui ait entâché le déroulement correct du scrutin. "Nous pouvons considérer que cette élection a été juste, équitable et transparente", a dit Sama Koffi, lors d’un point de presse, lundi à Bamako.
Auteur: Cheikh Aliou AMATH
le soleil (sénégal)
En tout cas, l’opposition malienne ne semble pas jouer sur le même tempo que les observateurs internationaux qui estiment que le scrutin s’est globalement bien déroulé. Gérard Latortue et Sama Koffi, respectivement au nom des "missionnaires" de l’Organisation internationale de la Francophonie (Oif) et de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) ont constaté "un déroulement correct du scrutin".
A Bamako et ailleurs dans les autres régions du Mali, les observateurs estiment qu’ils n’ont rien constaté qui ait entâché le déroulement correct du scrutin. "Nous pouvons considérer que cette élection a été juste, équitable et transparente", a dit Sama Koffi, lors d’un point de presse, lundi à Bamako.
Auteur: Cheikh Aliou AMATH
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