Paris, France (PANA) – Le président de l’Association d’aide aux veuves et orphelins de militaires mauritaniens (AVOMM), Ousmane Sarr, a demandé, mercredi à Paris, l’implication du Sénégal et du Mali dans le processus de retour des personnes déplacées après les violences intercommunautaires de 1989 en Mauritanie.
"Le Sénégal et le Mali ont accueilli ces réfugiés lors de leur déportation en 1989. Il nous paraît indispensable que ces deux pays soient consultés, impliqués et associés à l’organisation du retour décidé par les nouvelles autorités mauritaniennes" , a-t-il estimé lors d’un entretien accordé à la PANA.
Selon le président de l’AVOMM, l’implication des pays d’accueil peut être d’une grande utilité dans le recensement du nombre de réfugiés concerné par le retour organisé.
"L’ancien régime mauritanien a toujours nié le problème des réfugiés, ce qui n’a pas aidé à avoir une idée exacte de leur nombre. En nous appuyant sur les pays d’accueil, on peut avoir une idée plus précise du nombre de réfugiés qui varie de 20.000 à 30.000 personnes, selon les sources", a dit M. Sarr.
Il a, par ailleurs, salué la volonté "clairement affichée" des nouvelles autorités mauritaniennes de solder "le passif humanitaire" , exprimant la disponibilité de son ONG à apporter son "expertise" dans l’organisation du retour des réfugiés.
"Nous sentons une réelle volonté de régler les questions douloureuses comme celle des réfugiés et celles des veuves des militaires assassinés de la part du président Sidi Ould Cheikh Abdallahi. L’AVOMM est prête à soutenir à ce nouvel élan", a assuré M. Sarr, un rescapé du sinistre bagne de Oualata en Mauritanie.
Soulignant la complexité du problème des réfugiés, il a plaidé pour une étroite concertation entre les différents acteurs et un règlement durable.
"Nous devons prendre le temps qu’il faut pour trouver une solution qui tienne compte de la délicatesse de ce problème. Ces réfugiés attendent depuis dix-huit ans le règlement de leur problème. Faisons en sorte qu’ils ne soient pas déçus par les solutions", a suggéré le président de l’AVOMM.
"Nous avons une bonne connaissance des camps de réfugiés que nous avons récemment visités récemment dans le cadre d’une caravane sanitaire. Nous sommes prêts à apporter notre connaissance du terrain dans l’organisation du retour", a-t-il encore dit.
Dans une allocution prononcée vendredi dernier, le président Abdallahi avait présenté sa compassion aux victimes des violences intercommunautaires de 1989, assurant que l’Etat "se tiendra aux côtés de toutes les victimes et ayant droit pour réparer équitablement les injustices subies".
L’Etat mauritanien "permettra à tous de participer, dans la dignité et l’égalité, à la construction de notre avenir commun", s’était engagé le nouveau président de Mauritanie investi en avril dernier.
04/07/2007
"Le Sénégal et le Mali ont accueilli ces réfugiés lors de leur déportation en 1989. Il nous paraît indispensable que ces deux pays soient consultés, impliqués et associés à l’organisation du retour décidé par les nouvelles autorités mauritaniennes" , a-t-il estimé lors d’un entretien accordé à la PANA.
Selon le président de l’AVOMM, l’implication des pays d’accueil peut être d’une grande utilité dans le recensement du nombre de réfugiés concerné par le retour organisé.
"L’ancien régime mauritanien a toujours nié le problème des réfugiés, ce qui n’a pas aidé à avoir une idée exacte de leur nombre. En nous appuyant sur les pays d’accueil, on peut avoir une idée plus précise du nombre de réfugiés qui varie de 20.000 à 30.000 personnes, selon les sources", a dit M. Sarr.
Il a, par ailleurs, salué la volonté "clairement affichée" des nouvelles autorités mauritaniennes de solder "le passif humanitaire" , exprimant la disponibilité de son ONG à apporter son "expertise" dans l’organisation du retour des réfugiés.
"Nous sentons une réelle volonté de régler les questions douloureuses comme celle des réfugiés et celles des veuves des militaires assassinés de la part du président Sidi Ould Cheikh Abdallahi. L’AVOMM est prête à soutenir à ce nouvel élan", a assuré M. Sarr, un rescapé du sinistre bagne de Oualata en Mauritanie.
Soulignant la complexité du problème des réfugiés, il a plaidé pour une étroite concertation entre les différents acteurs et un règlement durable.
"Nous devons prendre le temps qu’il faut pour trouver une solution qui tienne compte de la délicatesse de ce problème. Ces réfugiés attendent depuis dix-huit ans le règlement de leur problème. Faisons en sorte qu’ils ne soient pas déçus par les solutions", a suggéré le président de l’AVOMM.
"Nous avons une bonne connaissance des camps de réfugiés que nous avons récemment visités récemment dans le cadre d’une caravane sanitaire. Nous sommes prêts à apporter notre connaissance du terrain dans l’organisation du retour", a-t-il encore dit.
Dans une allocution prononcée vendredi dernier, le président Abdallahi avait présenté sa compassion aux victimes des violences intercommunautaires de 1989, assurant que l’Etat "se tiendra aux côtés de toutes les victimes et ayant droit pour réparer équitablement les injustices subies".
L’Etat mauritanien "permettra à tous de participer, dans la dignité et l’égalité, à la construction de notre avenir commun", s’était engagé le nouveau président de Mauritanie investi en avril dernier.
04/07/2007