Un collectif d'ONG mauritaniennes, le Forum national des organisations des droits humains (FONADH), a proposé, mercredi, la création d'une commission d'enquête indépendante chargée de faire la lumière sur le "passif humanitaire" en Mauritanie.
Le collectif a fait cette proposition dans un document soumis à un atelier organisé sur ce sujet dans le cadre des Journées de concertation sur le retour des déportés et le règlement du passif humanitaire hérité du régime de l'ex-président mauritanien Maaouya Ould Sid'Ahmed Taya renversé le 3 août 2005.
Dans son document, il indique qu'une telle commission d'enquête doit connaître de faits relatifs aux arrestations arbitraires, aux séquestrations, aux expropriations, aux procès inéquitables, aux déportations, ainsi qu'aux exécutions extrajudiciaires, aux viols et aux disparitions.
Le collectif rappelle que la lutte contre l'impunité repose sur quatre principes fondamentaux, à savoir le devoir de vérité, le devoir de justice, le devoir de mémoire et le devoir de réparation.
L'idée de création d'une commission sur le "passif humanitaire" en Mauritanie faite par les ONG rejoint une proposition similaire évoquée dans un des documents de base de l'atelier, qui préconise une structure composée uniquement de militaires, alors que le collectif estime qu'elle doit être composée de personnalités dont l'intégrité, la probité et le patriotisme sont reconnues.
Panapress
Le collectif a fait cette proposition dans un document soumis à un atelier organisé sur ce sujet dans le cadre des Journées de concertation sur le retour des déportés et le règlement du passif humanitaire hérité du régime de l'ex-président mauritanien Maaouya Ould Sid'Ahmed Taya renversé le 3 août 2005.
Dans son document, il indique qu'une telle commission d'enquête doit connaître de faits relatifs aux arrestations arbitraires, aux séquestrations, aux expropriations, aux procès inéquitables, aux déportations, ainsi qu'aux exécutions extrajudiciaires, aux viols et aux disparitions.
Le collectif rappelle que la lutte contre l'impunité repose sur quatre principes fondamentaux, à savoir le devoir de vérité, le devoir de justice, le devoir de mémoire et le devoir de réparation.
L'idée de création d'une commission sur le "passif humanitaire" en Mauritanie faite par les ONG rejoint une proposition similaire évoquée dans un des documents de base de l'atelier, qui préconise une structure composée uniquement de militaires, alors que le collectif estime qu'elle doit être composée de personnalités dont l'intégrité, la probité et le patriotisme sont reconnues.
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