'Organisation des Nations unies (ONU) et la Banque mondiale (BM) s'engagent auprès des pays en voie de développement afin de les aider à récupérer l'argent acquis frauduleusement par d'anciens dirigeants lors de leur passage à la tête de l'État.
À cet effet, l'ONU et la BM ont lancé lundi l'initiative pour le recouvrement des actifs volés.
« Cette initiative va favoriser la très nécessaire coopération entre pays développés et pays en développement, entre secteur public et secteur privé, pour faire en sorte que les actifs pillés reviennent à leurs légitimes propriétaires » a affirmé le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon.
Quelque 40 milliards de dollars sont volés annuellement par de hauts dirigeants, selon des évaluations des Nations unies et de la Banque mondiale.
Pour le nouveau président de la BM, Robert Zoellick, les dirigeants corrompus ne doivent pas échapper à la justice. Il croit d'ailleurs que l'initiative leur servira d'avertissement.
L'argent recouvré pourrait notamment servir à améliorer la santé des populations dans le besoin.
« Pour chaque centaine de millions de dollars récupérés, on pourrait financer la vaccination complète de 4 millions d'enfants, l'adduction d'eau pour 250 000 foyers ou le traitement contre le VIH/sida de 600 000 personnes pendant un an », a expliqué Daniel Leipziger, vice-président de la BM responsable de la réduction de la pauvreté et de la gestion économique.
L'ONU offrira un soutien aux pays pauvres en les aidant à mettre en place des institutions capables de détecter et d'empêcher les flux d'argent illégal, ce qui a comme objectif de réduire la possibilité que ces fonds soient pillés.
Quant à la BM, elle compte faire pression auprès des pays développés pour que ces derniers mettent en place des lois plus strictes en matière de blanchiment d'argent.
D'ailleurs, la Convention contre la corruption de l'ONU, entrée en vigueur en 2005, oblige les pays signataires à renvoyer l'argent acquis de manière illégale dans son pays d'origine.
De nombreux pays faisant partie du G8, dont le Canada, l'Allemagne, l'Italie et le Japon, de même que des centres financiers importants comme le Luxembourg, l'Irlande et la Suisse, refusent toujours de signer cette convention.
Source: Radio-Canada
(M)
À cet effet, l'ONU et la BM ont lancé lundi l'initiative pour le recouvrement des actifs volés.
« Cette initiative va favoriser la très nécessaire coopération entre pays développés et pays en développement, entre secteur public et secteur privé, pour faire en sorte que les actifs pillés reviennent à leurs légitimes propriétaires » a affirmé le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon.
Quelque 40 milliards de dollars sont volés annuellement par de hauts dirigeants, selon des évaluations des Nations unies et de la Banque mondiale.
Pour le nouveau président de la BM, Robert Zoellick, les dirigeants corrompus ne doivent pas échapper à la justice. Il croit d'ailleurs que l'initiative leur servira d'avertissement.
L'argent recouvré pourrait notamment servir à améliorer la santé des populations dans le besoin.
« Pour chaque centaine de millions de dollars récupérés, on pourrait financer la vaccination complète de 4 millions d'enfants, l'adduction d'eau pour 250 000 foyers ou le traitement contre le VIH/sida de 600 000 personnes pendant un an », a expliqué Daniel Leipziger, vice-président de la BM responsable de la réduction de la pauvreté et de la gestion économique.
L'ONU offrira un soutien aux pays pauvres en les aidant à mettre en place des institutions capables de détecter et d'empêcher les flux d'argent illégal, ce qui a comme objectif de réduire la possibilité que ces fonds soient pillés.
Quant à la BM, elle compte faire pression auprès des pays développés pour que ces derniers mettent en place des lois plus strictes en matière de blanchiment d'argent.
D'ailleurs, la Convention contre la corruption de l'ONU, entrée en vigueur en 2005, oblige les pays signataires à renvoyer l'argent acquis de manière illégale dans son pays d'origine.
De nombreux pays faisant partie du G8, dont le Canada, l'Allemagne, l'Italie et le Japon, de même que des centres financiers importants comme le Luxembourg, l'Irlande et la Suisse, refusent toujours de signer cette convention.
Source: Radio-Canada
(M)