Les participants aux journées nationales de concertation pour le retour des réfugiés mauritaniens vivant au Sénégal et au Mali depuis plus de 18 ans, ont proposé jeudi soir, dans un document adopté à l’issue de leurs assises, 3 scénari pour un règlement du passif humanitaire.
Les journées proposent soit la création d’une commission d’enquête indépendante composée de personnalités d’envergure nationale, reconnues pour leur compétence, leur probité, leur intégrité et leur patriotisme ; soit la création d'une Commission nationale d’enquête composée uniquement de militaires, telle que proposée par le comité interministériel chargé du retour des réfugiés et du règlement du passif humanitaire.
Le troisième scénario est l’élargissement de la Commission d’enquête, proposé par les représentants des victimes, les organisations de défense des droits humains et des personnalités indépendantes.
Dans tous les cas de figure, "la structure qui sera retenue, de concert avec toutes les parties et en particulier avec les victimes et ayants droits, devra permettra d’amorcer un processus concerté devant aboutir à un règlement définitif des ces douloureux événements par la mise en place des mécanismes les plus appropriés", souligne le communiqué final de ces assises.
Entre septembre 1990 et février 1991, rappelle-t-on, plusieurs centaines de soldats noirs mauritaniens avaient été victimes d’exécutions extra judiciaires opérées dans les casernes de nombreuses régions.
D’autres victimes de tortures restent encore en vie.
Le quatrième atelier des journées nationales de concertation et de mobilisation pour le retour des réfugiés et le règlement du passif humanitaire (datant du régime de Maaouya Ould Ahmed Taya renversé le 3 août 2005) avait pour objectif de faire des propositions en vue du règlement de cette question spécifique.
"Ce dossier doit être clarifié en vue de la restauration et du renforcement de l'unité nationale et la stabilité du pays, en tenant compte du devoir de mémoire, de pardon, de justice et de réparation", ont estimé les participants aux assises.
Nouakchott - 23/11/2007
Panapress
(M)
Les journées proposent soit la création d’une commission d’enquête indépendante composée de personnalités d’envergure nationale, reconnues pour leur compétence, leur probité, leur intégrité et leur patriotisme ; soit la création d'une Commission nationale d’enquête composée uniquement de militaires, telle que proposée par le comité interministériel chargé du retour des réfugiés et du règlement du passif humanitaire.
Le troisième scénario est l’élargissement de la Commission d’enquête, proposé par les représentants des victimes, les organisations de défense des droits humains et des personnalités indépendantes.
Dans tous les cas de figure, "la structure qui sera retenue, de concert avec toutes les parties et en particulier avec les victimes et ayants droits, devra permettra d’amorcer un processus concerté devant aboutir à un règlement définitif des ces douloureux événements par la mise en place des mécanismes les plus appropriés", souligne le communiqué final de ces assises.
Entre septembre 1990 et février 1991, rappelle-t-on, plusieurs centaines de soldats noirs mauritaniens avaient été victimes d’exécutions extra judiciaires opérées dans les casernes de nombreuses régions.
D’autres victimes de tortures restent encore en vie.
Le quatrième atelier des journées nationales de concertation et de mobilisation pour le retour des réfugiés et le règlement du passif humanitaire (datant du régime de Maaouya Ould Ahmed Taya renversé le 3 août 2005) avait pour objectif de faire des propositions en vue du règlement de cette question spécifique.
"Ce dossier doit être clarifié en vue de la restauration et du renforcement de l'unité nationale et la stabilité du pays, en tenant compte du devoir de mémoire, de pardon, de justice et de réparation", ont estimé les participants aux assises.
Nouakchott - 23/11/2007
Panapress
(M)