Isselmou Ould Deidi- Hanna Mint salem
Une vive polémique autour d’un cas d’esclavage présumé dans la localité de Lemtheyne (située dans le département de R’Kiz, région de Rosso) oppose actuellement le couple, Isselmou Ould Deidi- Hanna Mint salem (dame présentée comme victime de la pratique), qui bénéficie du soutien de l’ONG de défense des droits humains SOS Esclaves, à la famille Ehel Houssein, dont le chef est Yehdhi Ould Houssein, accusée de cette pratique.
Le couple réclame le droit de récupérer deux enfants âgés de 8 et 2 ans, nés d’un mariage précédent de Hanna avec un autre homme « et restés en esclavage » au sein de la famille mise en cause.
Après une dénonciation faite le samedi 24 novembre par le couple et l’ONG SOS Esclaves, les mis en cause ont réagit le mardi 5 décembre réfutant à leur tour des déclarations « incohérente, truffée de contradictions et contre vérités ».
Après la sortie de la famille accusée de pratiques esclavagistes, le couple revient à la charge ce vendredi. Hanna et Isselmou persistent et signent par rapport à la version contenue dans leur déclaration initiale et traitent les membres de famille Ehel Houssein « d’esclavagistes et bourreaux » dans un nouvel écrit remis à la presse.
Sous le titre « l’esclavage a un visage » le couple affirme notamment sa détermination à recouvrer ses droits « nous continueront à réclamer les enfants sans jamais renier la réalité du crime de l’esclavage dont nous avons été victimes et témoins ».
La dame Hanna Mint Salem ajoute « je suis née esclave et j’ai passé toute ma vie jusqu’à nos jours à servir mes maîtres sans aucune contre partie ou salaire. J’ai pu prendre la fuite au cours des derniers jours ». La femme ajoute avoir gardé les chameaux au profit de ses maîtres pendant toute son existence et dit être en mesure de fournir les noms d’appellation des animaux dont elle avait la charge de surveiller.
Elle précise en même temps l’origine de la rupture de son premier mariage, avec Waled Ould Zawaye, dont sont issus les deux enfants objets du litige actuel, Bilal et Salem « refus des maîtres de me laisser déménager ailleurs avec mon premier mari».
Quant au mari actuel de la présumée esclave, Isselmou Ould Deidi, il enfonce le clou en soutenant « Hanna m’a été donnée en mariage par son maître Yehdhi il y a de cela plus d’une année, en présence de l’instituteur du village, Zaid. ».
En plus, Isselmou Ould Deidi et son épouse Hanna, soutiennent que les individus ayant apporté un droit de réponse à la presse suite à leur dénonciation du samedi 24 novembre n’ont pas la qualité pour le faire car n’étant parmi les personnes mises directement en cause.
Le couple réfute la thèse selon laquelle il se serait enfui du village de Lemtheyine refusant de prendre les deux enfants à sa charge « un mensonge inqualifiable » et rappelle toutes les démarches vaines effectuées auprès des autorités (gendarmerie, préfecture, tribunal départemental) pour les récupérer.
Hanna Mint Salem et Isselmou Ould Deidi rappellent en plus que l’esclavage continue à sévir dans la localité de Lemtheyine comme au bon vieux temps, une réalité attestée par la découverte et la dénonciation récurrente de cas du genre tout au long des dernières années.
L’éradication définitive des séquelles de l’esclavage est un axe fondamental de la politique du nouveau président mauritanien, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, pour redonner au pays sa cohésion sociale. Ainsi, le parlement a adopté en août 2007 une loi incriminant et criminalisant les pratiques esclavagistes.
Cheikh Sidya.
AVOMM
Le couple réclame le droit de récupérer deux enfants âgés de 8 et 2 ans, nés d’un mariage précédent de Hanna avec un autre homme « et restés en esclavage » au sein de la famille mise en cause.
Après une dénonciation faite le samedi 24 novembre par le couple et l’ONG SOS Esclaves, les mis en cause ont réagit le mardi 5 décembre réfutant à leur tour des déclarations « incohérente, truffée de contradictions et contre vérités ».
Après la sortie de la famille accusée de pratiques esclavagistes, le couple revient à la charge ce vendredi. Hanna et Isselmou persistent et signent par rapport à la version contenue dans leur déclaration initiale et traitent les membres de famille Ehel Houssein « d’esclavagistes et bourreaux » dans un nouvel écrit remis à la presse.
Sous le titre « l’esclavage a un visage » le couple affirme notamment sa détermination à recouvrer ses droits « nous continueront à réclamer les enfants sans jamais renier la réalité du crime de l’esclavage dont nous avons été victimes et témoins ».
La dame Hanna Mint Salem ajoute « je suis née esclave et j’ai passé toute ma vie jusqu’à nos jours à servir mes maîtres sans aucune contre partie ou salaire. J’ai pu prendre la fuite au cours des derniers jours ». La femme ajoute avoir gardé les chameaux au profit de ses maîtres pendant toute son existence et dit être en mesure de fournir les noms d’appellation des animaux dont elle avait la charge de surveiller.
Elle précise en même temps l’origine de la rupture de son premier mariage, avec Waled Ould Zawaye, dont sont issus les deux enfants objets du litige actuel, Bilal et Salem « refus des maîtres de me laisser déménager ailleurs avec mon premier mari».
Quant au mari actuel de la présumée esclave, Isselmou Ould Deidi, il enfonce le clou en soutenant « Hanna m’a été donnée en mariage par son maître Yehdhi il y a de cela plus d’une année, en présence de l’instituteur du village, Zaid. ».
En plus, Isselmou Ould Deidi et son épouse Hanna, soutiennent que les individus ayant apporté un droit de réponse à la presse suite à leur dénonciation du samedi 24 novembre n’ont pas la qualité pour le faire car n’étant parmi les personnes mises directement en cause.
Le couple réfute la thèse selon laquelle il se serait enfui du village de Lemtheyine refusant de prendre les deux enfants à sa charge « un mensonge inqualifiable » et rappelle toutes les démarches vaines effectuées auprès des autorités (gendarmerie, préfecture, tribunal départemental) pour les récupérer.
Hanna Mint Salem et Isselmou Ould Deidi rappellent en plus que l’esclavage continue à sévir dans la localité de Lemtheyine comme au bon vieux temps, une réalité attestée par la découverte et la dénonciation récurrente de cas du genre tout au long des dernières années.
L’éradication définitive des séquelles de l’esclavage est un axe fondamental de la politique du nouveau président mauritanien, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, pour redonner au pays sa cohésion sociale. Ainsi, le parlement a adopté en août 2007 une loi incriminant et criminalisant les pratiques esclavagistes.
Cheikh Sidya.
AVOMM