Les mauritaniens continuent à vivre comme premier fait de leur actualité l’incident de " Tweyla " qui a failli coûter la vie au président Mohamed Ould Abdel Aziz. Les réactions sont toutes allées dans le même sens: compassion et prières pour l’illustre malade parti en France, vingt-quatre heures après l’incident, pour " compléments de soins ".
Laissant ses compatriotes conjecturer, encore et encore, sur un incident qui certainement n’a pas encore livré tous ses secrets. Mais la trêve que les hommes politiques se sont accordée n’aura pas duré longtemps. Le parti " Tawassoul ", d’obédience islamiste, et très en verve au sein de la Coordination de l’opposition démocratique (COD), déterré la hache de guerre en accusant l’Union pour la République (UPR) d’avoir fait preuve d’indécence en réclamant l’organisation des élections municipales et législatives alors que le président de la République se trouve en convalescence.
Cela entre, apparemment, dans la stratégie de harcèlement qui a été interrompu par la maladie du rais puisqu’à défaut de pouvoir continuer à tirer sur lui, certains dirigeants de la COD (de Tawassoul plus précisément), ont dévié vers le parti au pouvoir, qui venait de sortir d’une session très ordinaire de son Conseil National.
C’était aussi, sans doute, une manière d’annoncer une fin de non recevoir à un appel d’un député de la Majorité disant que la façon dont la COD s’est comportée vis-à-vis de la maladie du président de la République rend nécessaire l’amorce d’un dialogue avec l’opposition radicale. Une réaction qui, il faut le dire, ne permet pas de savoir si l’avis des députés Ould Kharchy (Majorité) et Saleck Ould Sidi Mahmoud (Tawassoul) sont une " ligne " générale de leurs partis - ou même de leurs coalitions politiques - ou tout simplement des opinions personnelles.
Mais c’est sans doute la réponse " officielle " donnée par le responsable de la communication de l’UPR, quelques heures seulement après les propos du député Tawassoul, qui fait comprendre que les principaux protagonistes de la crise politique en Mauritanie n’ont pas encore envie d’enterrer la hache de guerre.
Pour Moctar Ould Abdallahi, les propos du député et vice-président de " Tawassoul ", Saleck Ould Sidi Mahmoud, sont tout simplement " la preuve de la fébrilité et de l’incohérence qui caractérisent la Coordination de l’opposition démocratique ", qui ayant annoncé hier la suspension de l’ensemble de ses activités, revient vingt-quatre heures plus tard à la charge !
Pour le responsable de la communication de l’UPR, les propos de Saleck Ould Sidi Mahmoud " dénotent d’une volonté de continuer à travestir la réalité, surtout quand il parle de l’appel lancé par l’UPR pour fixer une date pour les élections comme d’un appel lancé suite à l’incident de tir par balle sur le président de la République, ce qui est évidemment faux ", note le responsable de la communication de l’UPR.
Le responsable de la communication de l’UPR a indiqué que le parti avait lancé cet appel il y a plus de deux semaines et la réitéré à l’occasion de la table ronde sur le bilan et les perspectives du mandat du président Mohamed Ould Abdel Aziz. Ce même appel a été renouvelé lors de la clôture de la quatrième session du conseil national de l’UPR, soient quelques heures avant l’incident de " Tweyla ", note Moctar Ould Abdallahi.
Il conclut en disant que " le travestissement de la réalité est une pratique courante des frères dans l’autre camp, même quand la situation ne s’y prête pas ". Autant dire donc que ceux qui croyaient que la convalescence du président Aziz allait taire les divergences doivent savoir que non.
Sneiba.
Source : L'Authentique
Laissant ses compatriotes conjecturer, encore et encore, sur un incident qui certainement n’a pas encore livré tous ses secrets. Mais la trêve que les hommes politiques se sont accordée n’aura pas duré longtemps. Le parti " Tawassoul ", d’obédience islamiste, et très en verve au sein de la Coordination de l’opposition démocratique (COD), déterré la hache de guerre en accusant l’Union pour la République (UPR) d’avoir fait preuve d’indécence en réclamant l’organisation des élections municipales et législatives alors que le président de la République se trouve en convalescence.
Cela entre, apparemment, dans la stratégie de harcèlement qui a été interrompu par la maladie du rais puisqu’à défaut de pouvoir continuer à tirer sur lui, certains dirigeants de la COD (de Tawassoul plus précisément), ont dévié vers le parti au pouvoir, qui venait de sortir d’une session très ordinaire de son Conseil National.
C’était aussi, sans doute, une manière d’annoncer une fin de non recevoir à un appel d’un député de la Majorité disant que la façon dont la COD s’est comportée vis-à-vis de la maladie du président de la République rend nécessaire l’amorce d’un dialogue avec l’opposition radicale. Une réaction qui, il faut le dire, ne permet pas de savoir si l’avis des députés Ould Kharchy (Majorité) et Saleck Ould Sidi Mahmoud (Tawassoul) sont une " ligne " générale de leurs partis - ou même de leurs coalitions politiques - ou tout simplement des opinions personnelles.
Mais c’est sans doute la réponse " officielle " donnée par le responsable de la communication de l’UPR, quelques heures seulement après les propos du député Tawassoul, qui fait comprendre que les principaux protagonistes de la crise politique en Mauritanie n’ont pas encore envie d’enterrer la hache de guerre.
Pour Moctar Ould Abdallahi, les propos du député et vice-président de " Tawassoul ", Saleck Ould Sidi Mahmoud, sont tout simplement " la preuve de la fébrilité et de l’incohérence qui caractérisent la Coordination de l’opposition démocratique ", qui ayant annoncé hier la suspension de l’ensemble de ses activités, revient vingt-quatre heures plus tard à la charge !
Pour le responsable de la communication de l’UPR, les propos de Saleck Ould Sidi Mahmoud " dénotent d’une volonté de continuer à travestir la réalité, surtout quand il parle de l’appel lancé par l’UPR pour fixer une date pour les élections comme d’un appel lancé suite à l’incident de tir par balle sur le président de la République, ce qui est évidemment faux ", note le responsable de la communication de l’UPR.
Le responsable de la communication de l’UPR a indiqué que le parti avait lancé cet appel il y a plus de deux semaines et la réitéré à l’occasion de la table ronde sur le bilan et les perspectives du mandat du président Mohamed Ould Abdel Aziz. Ce même appel a été renouvelé lors de la clôture de la quatrième session du conseil national de l’UPR, soient quelques heures avant l’incident de " Tweyla ", note Moctar Ould Abdallahi.
Il conclut en disant que " le travestissement de la réalité est une pratique courante des frères dans l’autre camp, même quand la situation ne s’y prête pas ". Autant dire donc que ceux qui croyaient que la convalescence du président Aziz allait taire les divergences doivent savoir que non.
Sneiba.
Source : L'Authentique