Les paysans et conducteurs de charrettes de Gamadji Saré étaient, hier, devant la sous-préfecture de leur localité. Ils protestent contre la décision du comité de gestion du bac de rendre obligatoire désormais le payement pour les piétons à la traversée. Après trois heures de négociations avec l’autorité administrative, les rotations du bac ont repris en fin de matinée.
Ils étaient une quarantaine de charretiers et paysans à envahir, dès 10h 30 minutes, la cour de la sous-préfecture de Gamadji Saré à Ndioum. Motif de leur colère, ils s’opposent de manière catégorique à la décision prise par le coordonnateur des bacs du nord de faire désormais payer aux piétons la taxe de 50 francs avant toute traversée du bac. Autre motif de colère des conducteurs et paysans, les heures de traversée du bac. En lieu et place des heures fixées, ces derniers par la voie de Fodé Ndiaye, leur porte-parole du jour, ont demandé qu’en lieu et place de 8 heures, les rotations du bac puissent débuter à 7h ou 7h30. Ce qui pourrait permettre aux paysans de pouvoir rallier l’autre rive et arriver à temps sur leur lieu de travail.
En ce qui concerne la pause pour les responsables du bac, les manifestants ont demandé que cette dernière puisse se faire au-delà de 13 heures. Ce qui, selon les conducteurs de charrettes et paysans pourrait leur permettre d’apporter le repas à ceux qui sont restés sur place. Une manière, également, pour eux d’éviter les pirogues, sources de plusieurs accidents. En ce qui concerne l’heure de descente des responsables du bac qui se fait aux environs de 18h 30, les populations ont demandé qu’elle soit ramenée à 19h pour permettre aux moissonneurs d’emprunter le bac et de pouvoir rentrer chez eux. Les populations ont, par ailleurs, demandé que soit revu à la baisse le prix pour la traversée des charrettes fixé à 250 francs soit 500 francs pour l’aller-retour .Quant aux petits véhicules, il est exigé à tous leurs chauffeurs de s’acquitter d’un montant de 2000 francs à l’aller comme au retour.
Lors d’une rencontre de concertation, qui a réuni le sous-préfet de Gamadji Saré, les responsables des populations et ceux du bac, Boubacar Dieng qui présidait la rencontre à demander tout le monde de faire preuve de dépassement et de jouer la carte d’apaisement. Pour le sous-préfet, il est important que chacun fasse preuve de sacrifice. Parce que c’est avec les recettes que le carburant, les salaires des travailleurs et autres réparations son payés. Le sous-préfet souligne que, actuellement, il est permis aux populations d’emprunter le bac jusqu’à 19h en lieu et place du règlement initial qui fixait la descente à 18 heures. Mais, soutient le sous-préfet, il est inadmissible de vouloir attendre des paysans jusqu’à 21h. Ne serait-ce que pour des raisons de sécurité.
En attendant la rencontre prévue ce jeudi, la médiation du sous-préfet a tout de même permis la reprise des rotations du bac ainsi que le réaménagement des horaires du trafic fixé de 8h à 19h avec une pause calée entre 13h et 15h. Nous avons cherché à recueillir la version du responsable du bac mis en cause dans cette affaire, mais Djibril Bâ a, catégoriquement, refusé de nous parler.
Abou KANE
Source: walffadjri
(M)
Ils étaient une quarantaine de charretiers et paysans à envahir, dès 10h 30 minutes, la cour de la sous-préfecture de Gamadji Saré à Ndioum. Motif de leur colère, ils s’opposent de manière catégorique à la décision prise par le coordonnateur des bacs du nord de faire désormais payer aux piétons la taxe de 50 francs avant toute traversée du bac. Autre motif de colère des conducteurs et paysans, les heures de traversée du bac. En lieu et place des heures fixées, ces derniers par la voie de Fodé Ndiaye, leur porte-parole du jour, ont demandé qu’en lieu et place de 8 heures, les rotations du bac puissent débuter à 7h ou 7h30. Ce qui pourrait permettre aux paysans de pouvoir rallier l’autre rive et arriver à temps sur leur lieu de travail.
En ce qui concerne la pause pour les responsables du bac, les manifestants ont demandé que cette dernière puisse se faire au-delà de 13 heures. Ce qui, selon les conducteurs de charrettes et paysans pourrait leur permettre d’apporter le repas à ceux qui sont restés sur place. Une manière, également, pour eux d’éviter les pirogues, sources de plusieurs accidents. En ce qui concerne l’heure de descente des responsables du bac qui se fait aux environs de 18h 30, les populations ont demandé qu’elle soit ramenée à 19h pour permettre aux moissonneurs d’emprunter le bac et de pouvoir rentrer chez eux. Les populations ont, par ailleurs, demandé que soit revu à la baisse le prix pour la traversée des charrettes fixé à 250 francs soit 500 francs pour l’aller-retour .Quant aux petits véhicules, il est exigé à tous leurs chauffeurs de s’acquitter d’un montant de 2000 francs à l’aller comme au retour.
Lors d’une rencontre de concertation, qui a réuni le sous-préfet de Gamadji Saré, les responsables des populations et ceux du bac, Boubacar Dieng qui présidait la rencontre à demander tout le monde de faire preuve de dépassement et de jouer la carte d’apaisement. Pour le sous-préfet, il est important que chacun fasse preuve de sacrifice. Parce que c’est avec les recettes que le carburant, les salaires des travailleurs et autres réparations son payés. Le sous-préfet souligne que, actuellement, il est permis aux populations d’emprunter le bac jusqu’à 19h en lieu et place du règlement initial qui fixait la descente à 18 heures. Mais, soutient le sous-préfet, il est inadmissible de vouloir attendre des paysans jusqu’à 21h. Ne serait-ce que pour des raisons de sécurité.
En attendant la rencontre prévue ce jeudi, la médiation du sous-préfet a tout de même permis la reprise des rotations du bac ainsi que le réaménagement des horaires du trafic fixé de 8h à 19h avec une pause calée entre 13h et 15h. Nous avons cherché à recueillir la version du responsable du bac mis en cause dans cette affaire, mais Djibril Bâ a, catégoriquement, refusé de nous parler.
Abou KANE
Source: walffadjri
(M)