Podor : Les moutons de la Mauritanie envahissent le département

Plus de quarante-huit mille petits ruminants sont disponibles dans le département de Podor, dont 20 403 moutons importés de la Mauritanie. La plupart de ces moutons et caprins sont en train d’être acheminés sur Saint-Louis, Khombole, Touba, Dakar… Pour contribuer à cet approvisionnement correct du marché, l’Etat a suspendu toutes les taxes au niveau des foirails et points de vente. Toutefois, la surveillance épidémiologique reste maintenue le long des frontières avec la Mauritanie et le Mali.

Plus de vingt mille moutons en provenance de la Mauritanie ont traversé le fleuve Sénégal depuis le 1er octobre dernier, conformément aux accords de la Cedeao relatifs à la libre circulation des personnes et des biens. Selon Yoro Diaw, inspecteur départemental des services vétérinaires de Podor, tous ces moutons sont passés par les postes de Médina Ndiatbé et d’Aéré Lao, avant d’être acheminés sur Saint-Louis, Khombole, Touba, Dakar… Au même moment, précise l’inspecteur départemental, 48 058 moutons du terroir ont été embarqués à partir de Galoya, Dodel, Ndioum, Aéré Lao, Thillé Boubacar, pour prendre la direction de Dakar, Saint-Louis, Touba, Tivaouane et Pire, en même temps que 1 131 caprins.

Selon Yoro Diaw, tous les prix pratiqués sur les marchés du département de Podor sont contrôlés. Et c’est ainsi qu’ils vont d’un minimum de 20 000 F à un maxima de 70 000 F. Mais les prix les plus pratiqués en ce moment dans tout le département varient entre 30 000 F à 35 000 F. Pour faciliter une telle configuration des prix, le chef de service départemental des services vétérinaires de Podor de rappeler que l’Etat a suspendu toutes les taxes le long des axes routiers, dans les forails et autres points de vente. Une mesure qui est entrée en vigueur depuis le 1er octobre, et qui s’appliquera jusqu’au 31 décembre. Tout ceci contribue à un approvisionnement correct du marché sénégalais, toute en rendant le mouton accessible à tous les musulmans à l’occasion de la fête de Tabaski. D’ailleurs, précise M. Diaw, aucun service de contrôle n’a le droit de percevoir des taxes liées au mouvement du bétail pour ce qui concerne surtout le petit ruminant.


Abou KANE



Source: wlffd
(M)