Le gouvernement mauritanien prépare plusieurs amendements constitutionnels visant à modifier la Loi fondamentale de juillet 1991, déjà modifiée par voie référendaire en juin 2006, suite à un dialogue organisé entre le pouvoir et quatre partis de l’opposition, du 17 septembre au 19 octobre dernier, selon le ministre de la Justice, Me Abidine Ould El Kheir.
Ces amendements constitutionnels en vue d’intégrer les résultats et recommandations du dialogue politique portent sur "la criminalisation des coups d’état militaires, de la pratique de l’esclavage ; le renforcement de l’unité nationale, du système démocratique, la responsabilité du gouvernement devant le Parlement et l’obligation pour le Premier ministre de présenter la Déclaration de politique générale (DPG) du gouvernement un mois après sa nomination par le président de la République pour bénéficier de la confiance du Parlement, ainsi que l’augmentation du nombre des membres du Conseil constitutionnel, qui passeront de six à neuf".
Des amendements portent également sur la valorisation des langues nationales Peul, Soninké et Wolof, tout en insistant sur le caractère officiel de la langue arabe.
Les partis de l’opposition ayant participé à ce dialogue sont l’Alliance populaire progressiste (APP), El Wiam, El Sawab et Hamam. La Coordination de l’opposition démocratique (COD), un collectif d’une dizaine de partis, a boycotté ces assises.
Source: CRIDEM
Ces amendements constitutionnels en vue d’intégrer les résultats et recommandations du dialogue politique portent sur "la criminalisation des coups d’état militaires, de la pratique de l’esclavage ; le renforcement de l’unité nationale, du système démocratique, la responsabilité du gouvernement devant le Parlement et l’obligation pour le Premier ministre de présenter la Déclaration de politique générale (DPG) du gouvernement un mois après sa nomination par le président de la République pour bénéficier de la confiance du Parlement, ainsi que l’augmentation du nombre des membres du Conseil constitutionnel, qui passeront de six à neuf".
Des amendements portent également sur la valorisation des langues nationales Peul, Soninké et Wolof, tout en insistant sur le caractère officiel de la langue arabe.
Les partis de l’opposition ayant participé à ce dialogue sont l’Alliance populaire progressiste (APP), El Wiam, El Sawab et Hamam. La Coordination de l’opposition démocratique (COD), un collectif d’une dizaine de partis, a boycotté ces assises.
Source: CRIDEM