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Compte rendu de la rencontre avec Me Libert à Bruxelles
Le samedi 08 octobre, une délégation de l’AVOMM conduite par la présidente Madame Rougui Dia a rencontré l’avocat Maître Marc Libert en charge du dossier de la plainte déposée contre l’ancien président Ould Taya pour crime contre l’humanité auprès des tribunaux belges. Les échanges ont été riches, vifs et précis. Cette rencontre a permis à la délégation de l’AVOMM de s’enquérir de l’évolution de la plainte. Il a été aussi question de l’actualité des droits de l’Homme en Mauritanie marquée par l’opération du recensement à visée discriminatoire et de la répression en cours avec la mort d’un manifestant à Maghama.
Nous avons largement informé Maître Libert de la radicalisation de l’actuel président Ould Abdoul Aziz et la profonde déception par rapport au non respect des engagements qu’il avait tenus, particulièrement, la résolution de la question de l’impunité, des conditions de vie des rapatriés. Non seulement, Aziz n’a pas tenu ses promesses, mais il a choisi la logique de la continuation du système par la radicalisation de sa politique : l’arabisation systématique, le recensement à visée raciste, excluant de fait la majorité noire du pays et la répression aveugle.
Devant cette situation politique grave la proposition d’entamer des démarches de reconnaissance du crime de génocide auprès des Nations Unies a été mentionnée. Notre avocat, par un courrier, a interpellé notre président, sur les conditions des rapatriés devenus réfugiés dans leur propre pays, ne jouissant ni de leurs droits civiques et ne recouvrant pas leurs biens, leurs maisons et leurs terres.
Le contexte politique actuel de la Mauritanie nous a permis d’établir le lien entre le passé tragique qui reste à clarifier en termes de responsabilité et la politique répressive d’Ould Abdoul Aziz qui a plongé les populations noires dans le désespoir et le désarroi. Il n’y a plus à attendre de la gouvernance actuelle qui ne fait qu’intensifier les méthodes et les pratiques politiques discriminatoires connues par le passé. L’instrumentalisation de l’opération de recensement dans l’optique de l’exclusion administrative de la communauté africaine noire mauritanienne est un signe qui ne trompe pas quant aux intentions du président mauritanien. Notre rencontre avec Me Libert nous a rassurés quant à l’espoir de voir un jour Ould Taya répondre devant la juridiction pénale internationale.
Le porte-parole de l’AVOMM, Hamdou SY
avomm.com
Le samedi 08 octobre, une délégation de l’AVOMM conduite par la présidente Madame Rougui Dia a rencontré l’avocat Maître Marc Libert en charge du dossier de la plainte déposée contre l’ancien président Ould Taya pour crime contre l’humanité auprès des tribunaux belges. Les échanges ont été riches, vifs et précis. Cette rencontre a permis à la délégation de l’AVOMM de s’enquérir de l’évolution de la plainte. Il a été aussi question de l’actualité des droits de l’Homme en Mauritanie marquée par l’opération du recensement à visée discriminatoire et de la répression en cours avec la mort d’un manifestant à Maghama.
Nous avons largement informé Maître Libert de la radicalisation de l’actuel président Ould Abdoul Aziz et la profonde déception par rapport au non respect des engagements qu’il avait tenus, particulièrement, la résolution de la question de l’impunité, des conditions de vie des rapatriés. Non seulement, Aziz n’a pas tenu ses promesses, mais il a choisi la logique de la continuation du système par la radicalisation de sa politique : l’arabisation systématique, le recensement à visée raciste, excluant de fait la majorité noire du pays et la répression aveugle.
Devant cette situation politique grave la proposition d’entamer des démarches de reconnaissance du crime de génocide auprès des Nations Unies a été mentionnée. Notre avocat, par un courrier, a interpellé notre président, sur les conditions des rapatriés devenus réfugiés dans leur propre pays, ne jouissant ni de leurs droits civiques et ne recouvrant pas leurs biens, leurs maisons et leurs terres.
Le contexte politique actuel de la Mauritanie nous a permis d’établir le lien entre le passé tragique qui reste à clarifier en termes de responsabilité et la politique répressive d’Ould Abdoul Aziz qui a plongé les populations noires dans le désespoir et le désarroi. Il n’y a plus à attendre de la gouvernance actuelle qui ne fait qu’intensifier les méthodes et les pratiques politiques discriminatoires connues par le passé. L’instrumentalisation de l’opération de recensement dans l’optique de l’exclusion administrative de la communauté africaine noire mauritanienne est un signe qui ne trompe pas quant aux intentions du président mauritanien. Notre rencontre avec Me Libert nous a rassurés quant à l’espoir de voir un jour Ould Taya répondre devant la juridiction pénale internationale.
Le porte-parole de l’AVOMM, Hamdou SY
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