Nous Mauritaniens, savons que les maux causés par la succession d’évènements douloureux qui ont vu les communautés noires de Mauritanie souffrir jour après jour méritent une attention particulière. Je ne vais pas aller les citer tous car ils sont nombreux, mais, je m’en irai demander que la conscience collective prenne acte de la gravité de la situation et que l’on réponde au devoir de mémoire.
Plusieurs vies ont été perdues, plusieurs familles ont été détruites éparpillées et le plus important, chaque Mauritanien a été de près ou de loin touché par ces tragédies. L’Unité nationale en a plus que jamais reçu un coup, tant les différentes composantes de la population se regardent, mais ne se parlent pas, se rencontrent mais ne se touchent pas. J’aurais bien voulu la langue de bois, mais j’ai choisi d’être direct et clair.
Plusieurs voix continuent de se lever pour réclamer justice et la reconnaissance des faits pour une vraie réconciliation nationale. Malgré tout, les autorités préfèrent procéder par des demi-mesures et pousser la problématique à plus tard. A chaque fois qu’un pas se fait dans le sens de la réconciliation, deux autres sont pris pour faire perdurer la source du mal.
Un pas vers le début du processus de réconciliation est sans doute la commémoration effective de la mémoire des victimes, de toutes les victimes; celle d’Inal, de Jreida de Oualatta, de Djéol de Sori Malé, de Cive, de Nouadhibou et j’en passe. Aussi, il n’y a pas que les morts, il y’a aussi les survivants avec des séquelles indélébiles. Les veuves et les enfants des victimes sont toujours là, parmi nous, la souffrance dans le regard et ne demandent qu’une reconnaissance. QUELQUE CHOSE DOIT ETRE FAIT !
Une place des Martyrs est un bon début. Les autorités ont refusé d’en entendre les appels lancés dans ce sens depuis des années, bien que ces mêmes autorités préconisent une réconciliation unilatéralement. Je suggère ici que le peuple mauritanien, les victimes et les sympathisants ensemble, me rejoignent dans le principe de la prise en charge de la mémoire des victimes.
Si l’Etat ne veut pas le faire, alors le peuple le fera, car cette Mauritanie nous appartient.
Des peuples à travers le monde ont, par la force des choses, décidé de prendre certaines de leurs décisions sans attendre ni l’aval ni l’apport de leurs gouvernements. Gouvernements, le plus souvent, reconnus pour leurs incompétences et lourdeurs, incapables de répondre aux aspirations de leurs peuples.
Cette nouvelle façon ne se limite pas seulement au printemps arabe qui a vu une chaine de dictateurs poussés vers la sortie avec des fins tragiques ; Khaddafi, Moubarak par exemples. D’autres plus fortunés ont accepté des réformes inimaginables, il y a juste quelques mois; c’est le cas du Maroc, de l’Arabie Saoudite entre autres.
Dans l’Occident, le mouvement « Occupy » qui a vu le jour a Wall Street, au cœur du quartier des affaires de New York, a pris de l’ampleur comme un feu de brousse pour s’installer à plus de 1500 villes à travers les Etats-Unis. Le mouvement a traversé le Pacifique et l’Atlantique pour contaminer les grands centres européens et Hong-Kong en Asie.
Que ce soit sur le plan de la gestion des affaires publiques, que ce soit dans le domaine de l’innovation scientifique et technique, les barrières des grands acteurs sont entrain de tomber. Dans ce dernier secteur, il y’a juste quelques années ; un innovateur peut avoir une idée géniale et être limité par les moyens financiers puisque seules les grandes compagnies possédaient les outils de productions, de distribution et de promotion des produits auprès des consommateurs. Aujourd’hui avec l’opportunité illimitée offerte par la technologie, Internet et l’accessibilité à l’information au-delà du concevable; un jeune sans diplôme universitaire peut : imaginer, créer, produire et exposer son innovation au monde entier et en devenir riche sous le nez des grandes compagnies et banques. Je reviendrai en large sur ce sujet, que je trouve très important, de la nouvelle liberté que donne l’accès à internet.
Pour en revenir au projet de Place des Martyrs – Makaan Shuhada’- Saahat Shuhadaa, une page Facebook a été créée par un membre du peuple. J’y ai ouvert une discussion pour collecter les idées du peuple en ce qui concerne le principe de la création de cette place. Ceci étant la première étape, suivra alors l’étape de collecte d’idées sur le design (Architecture ou Forme si vous préférez). La dernière étape sera la mise en œuvre effective, financement et construction.
Le plus large sera le nombre d’adhérents à l’idée, plus avisées seront les idées et plus facile sera la pétition pour la collecte du financement.
Alors, si vous adhérez à ce concept qui est nouveau mais efficace, rejoignez-nous sur Facebook. Recherchez « Pour la Création de la Place des Martyrs à Nouakchott » ou envoyer vos suggestions à l’email : place.martyrs.mauritanie@groups.facebook.com.
Un volontaire est recherché pour la communication en langue Arabe.
Tout individu, groupe, parti ou branche du gouvernement qui croit que ce principe est en accord avec la marche du pays vers une vraie unité nationale est invité à joindre le mouvement.
Mamadou Guisse
Philadelphia, PA
USA
place.martyrs.mauritanie@groups.facebook.com.
Source: M. Guissé
Plusieurs vies ont été perdues, plusieurs familles ont été détruites éparpillées et le plus important, chaque Mauritanien a été de près ou de loin touché par ces tragédies. L’Unité nationale en a plus que jamais reçu un coup, tant les différentes composantes de la population se regardent, mais ne se parlent pas, se rencontrent mais ne se touchent pas. J’aurais bien voulu la langue de bois, mais j’ai choisi d’être direct et clair.
Plusieurs voix continuent de se lever pour réclamer justice et la reconnaissance des faits pour une vraie réconciliation nationale. Malgré tout, les autorités préfèrent procéder par des demi-mesures et pousser la problématique à plus tard. A chaque fois qu’un pas se fait dans le sens de la réconciliation, deux autres sont pris pour faire perdurer la source du mal.
Un pas vers le début du processus de réconciliation est sans doute la commémoration effective de la mémoire des victimes, de toutes les victimes; celle d’Inal, de Jreida de Oualatta, de Djéol de Sori Malé, de Cive, de Nouadhibou et j’en passe. Aussi, il n’y a pas que les morts, il y’a aussi les survivants avec des séquelles indélébiles. Les veuves et les enfants des victimes sont toujours là, parmi nous, la souffrance dans le regard et ne demandent qu’une reconnaissance. QUELQUE CHOSE DOIT ETRE FAIT !
Une place des Martyrs est un bon début. Les autorités ont refusé d’en entendre les appels lancés dans ce sens depuis des années, bien que ces mêmes autorités préconisent une réconciliation unilatéralement. Je suggère ici que le peuple mauritanien, les victimes et les sympathisants ensemble, me rejoignent dans le principe de la prise en charge de la mémoire des victimes.
Si l’Etat ne veut pas le faire, alors le peuple le fera, car cette Mauritanie nous appartient.
Des peuples à travers le monde ont, par la force des choses, décidé de prendre certaines de leurs décisions sans attendre ni l’aval ni l’apport de leurs gouvernements. Gouvernements, le plus souvent, reconnus pour leurs incompétences et lourdeurs, incapables de répondre aux aspirations de leurs peuples.
Cette nouvelle façon ne se limite pas seulement au printemps arabe qui a vu une chaine de dictateurs poussés vers la sortie avec des fins tragiques ; Khaddafi, Moubarak par exemples. D’autres plus fortunés ont accepté des réformes inimaginables, il y a juste quelques mois; c’est le cas du Maroc, de l’Arabie Saoudite entre autres.
Dans l’Occident, le mouvement « Occupy » qui a vu le jour a Wall Street, au cœur du quartier des affaires de New York, a pris de l’ampleur comme un feu de brousse pour s’installer à plus de 1500 villes à travers les Etats-Unis. Le mouvement a traversé le Pacifique et l’Atlantique pour contaminer les grands centres européens et Hong-Kong en Asie.
Que ce soit sur le plan de la gestion des affaires publiques, que ce soit dans le domaine de l’innovation scientifique et technique, les barrières des grands acteurs sont entrain de tomber. Dans ce dernier secteur, il y’a juste quelques années ; un innovateur peut avoir une idée géniale et être limité par les moyens financiers puisque seules les grandes compagnies possédaient les outils de productions, de distribution et de promotion des produits auprès des consommateurs. Aujourd’hui avec l’opportunité illimitée offerte par la technologie, Internet et l’accessibilité à l’information au-delà du concevable; un jeune sans diplôme universitaire peut : imaginer, créer, produire et exposer son innovation au monde entier et en devenir riche sous le nez des grandes compagnies et banques. Je reviendrai en large sur ce sujet, que je trouve très important, de la nouvelle liberté que donne l’accès à internet.
Pour en revenir au projet de Place des Martyrs – Makaan Shuhada’- Saahat Shuhadaa, une page Facebook a été créée par un membre du peuple. J’y ai ouvert une discussion pour collecter les idées du peuple en ce qui concerne le principe de la création de cette place. Ceci étant la première étape, suivra alors l’étape de collecte d’idées sur le design (Architecture ou Forme si vous préférez). La dernière étape sera la mise en œuvre effective, financement et construction.
Le plus large sera le nombre d’adhérents à l’idée, plus avisées seront les idées et plus facile sera la pétition pour la collecte du financement.
Alors, si vous adhérez à ce concept qui est nouveau mais efficace, rejoignez-nous sur Facebook. Recherchez « Pour la Création de la Place des Martyrs à Nouakchott » ou envoyer vos suggestions à l’email : place.martyrs.mauritanie@groups.facebook.com.
Un volontaire est recherché pour la communication en langue Arabe.
Tout individu, groupe, parti ou branche du gouvernement qui croit que ce principe est en accord avec la marche du pays vers une vraie unité nationale est invité à joindre le mouvement.
Mamadou Guisse
Philadelphia, PA
USA
place.martyrs.mauritanie@groups.facebook.com.
Source: M. Guissé