Place à la poésie. A vos plumes. La 2è édition du Salon des poètes d’Afrique francophone, prévue en mars 2008 à Cotonou

La deuxième édition du salon international des poètes de l’Afrique francophones (SIPOEF 2008), destinée à promouvoir la culture poétique chez les jeunes de l’espace, se tiendra du 5 au 8 mars 2008, à Cotonou, a appris jeudi APA de source officielle.

Selon le promoteur de l’Association internationale pour la diffusion des arts et de la culture africaine (structure initiatrice de la manifestation), Amine Laourou, quatre grands prix seront décernés aux jeunes poètes talentueux.

« Le premier prix dénommé Grand prix de la poésie d’Afrique francophone, est créé pour susciter des talents et rendre hommage à la haute qualité de l’écriture poétique d’Afrique francophone. Il est composé d’un ordinateur portable et d’une enveloppe financière de 1 000 euros », a-t-il indiqué.

Le deuxième prix, a-t-il précisé, « Prix Nouréini Tidjani-Serpos », en hommage au grand poète béninois, est destiné à encourager les jeunes créateurs en poésie au Bénin qui n’ont pas encore d’ouvrage sur le marché.

« Pour ce prix, deux gagnants seront récompensés et recevront pour le premier un ordinateur portable et pour le second, une enveloppe de 300 euros », a-t-il ajouté.

Pour le troisième prix, les collégiens et lycéens seront en compétition dans cette catégorie « Prix scolaire de la poésie francophone ».

Dans cette catégorie, les candidats devront présenter cinq poèmes ou un poème de cinq pages sur le thème de la Francophonie. Deux lauréats seront distingués, avec 50 000 francs CFA pour le premier et 25 000 francs CFA pour le second.

Le dernier prix, « Prix junior de la poésie francophone », récompensera les écoliers dans deux sous-catégories à savoir, « les tout petits » de 6 à 8 ans et « les grands » de 9 à 13 ans.

« Les candidats de cette catégorie plancheront en écrivant un poème sur le thème : Les enfants ont des yeux de magicien. En regardant la misère qui touche des millions d’enfants dans le monde, comme enfant, que changeriez-vous d’un seul clignement des yeux si vous aviez le pouvoir », a souligné M. Laourou.


Source: APA
(M)