Des journées de concertation en Mauritanie, consacrées notamment au "passif humanitaire" concernant les exactions ayant frappé les Négro-Mauritaniens sous l'ancien régime, ont pris fin jeudi sur un consensus autour du devoir de mémoire et des réparations dues aux victimes.
Ces trois jours se sont achevés sur des recommandations communes prônant une solution qui "devra tenir compte des devoirs de mémoire et de pardon pour la Nation, de justice et de réparation pour les victimes", a constaté un journaliste de l'AFP.
"La particularité et la sensibilité de la question exigent que les concertations soient poursuivies afin de trouver une issue consensuelle pour un règlement définitif" de la question des Négro-mauritaniens, victimes d'exactions sommaires pendant l'ancien régime mauritanien de Maaouiya Ould Taya (1984-2005), indique le texte final.
Des désaccords ont cependant persisté sur la nature de la commission à mettre en place pour la gestion de ce dossier, les délégués n'ayant pu trancher entre un organe indépendant, semi-indépendant ou étatique.
Pour l'autre grande question abordée lors de ces journées, qui concernait le retour et la réinsertion de quelque 24.000 négro-mauritaniens expulsés, surtout vers le Sénégal, lors de violences inter-ethniques à la frontière entre les deux pays entre 1989 et 1991, les participants se sont accordés sur plusieurs points.
Ils ont décidé la mise en place de structures d'accueil et ont défini l'organisation matérielle des opérations de retour et de programmes d'insertion d'urgence ou durable.
Ces projets, d'un coût d'environ 50 millions d'euros, seront soumis aux partenaires au développement de la Mauritanie pour leur financement.
Le rapatriement des réfugiés négro-mauritaniens installés au Sénégal et au Mali doit débuter en décembre et, selon le Haut commissariat de l'ONU aux réfugiés (HCR), 12.600 réfugiés ont déjà exprimé le souhait d'être rapatriés.
En clôture, le Premier ministre mauritanien Zeine Ould Zeidane a estimé que les journées avaient constitué "un message pour le monde entier" sur la maturité des Mauritaniens et leur capacité à résoudre leurs problèmes "de façon civilisée".
M. Ould Zeidane a promis que son gouvernement suivrait les recommandations des journées pour un "retour dans la dignité" des réfugiés.
Parmi la centaine de participants à ces journées, figuraient des représentants des réfugiés mauritaniens de l'intérieur et de l'extérieur du pays, de la société civile, d'ONG et de plusieurs organisations internationales, dont les Nations unies.
Source: TV5
(M)
Ces trois jours se sont achevés sur des recommandations communes prônant une solution qui "devra tenir compte des devoirs de mémoire et de pardon pour la Nation, de justice et de réparation pour les victimes", a constaté un journaliste de l'AFP.
"La particularité et la sensibilité de la question exigent que les concertations soient poursuivies afin de trouver une issue consensuelle pour un règlement définitif" de la question des Négro-mauritaniens, victimes d'exactions sommaires pendant l'ancien régime mauritanien de Maaouiya Ould Taya (1984-2005), indique le texte final.
Des désaccords ont cependant persisté sur la nature de la commission à mettre en place pour la gestion de ce dossier, les délégués n'ayant pu trancher entre un organe indépendant, semi-indépendant ou étatique.
Pour l'autre grande question abordée lors de ces journées, qui concernait le retour et la réinsertion de quelque 24.000 négro-mauritaniens expulsés, surtout vers le Sénégal, lors de violences inter-ethniques à la frontière entre les deux pays entre 1989 et 1991, les participants se sont accordés sur plusieurs points.
Ils ont décidé la mise en place de structures d'accueil et ont défini l'organisation matérielle des opérations de retour et de programmes d'insertion d'urgence ou durable.
Ces projets, d'un coût d'environ 50 millions d'euros, seront soumis aux partenaires au développement de la Mauritanie pour leur financement.
Le rapatriement des réfugiés négro-mauritaniens installés au Sénégal et au Mali doit débuter en décembre et, selon le Haut commissariat de l'ONU aux réfugiés (HCR), 12.600 réfugiés ont déjà exprimé le souhait d'être rapatriés.
En clôture, le Premier ministre mauritanien Zeine Ould Zeidane a estimé que les journées avaient constitué "un message pour le monde entier" sur la maturité des Mauritaniens et leur capacité à résoudre leurs problèmes "de façon civilisée".
M. Ould Zeidane a promis que son gouvernement suivrait les recommandations des journées pour un "retour dans la dignité" des réfugiés.
Parmi la centaine de participants à ces journées, figuraient des représentants des réfugiés mauritaniens de l'intérieur et de l'extérieur du pays, de la société civile, d'ONG et de plusieurs organisations internationales, dont les Nations unies.
Source: TV5
(M)