Suite à une rencontre entre le général Mohamed Ould Meguett, chef du BED et certains membres du bureau du collectif des rescapés militaires (COREMI), la presse, dans son compte rendu, a laissé entendre que le général, dont le nom figure sur la liste des présumés tortionnaires, aurait nié en bloc, les exactions commises contre les militaires negro-mauritaniens, entre 1989 et 1991.
A en croire l’ex-sergent Sall Abdoullah qui faisait partie de la délégation venue rencontrer le N° 1 du contre-espionnage, « de telles déclarations sont dénuées de tout fondement.»
Ce rescapé militaire, membre de COREMI, balaie d’un revers de la main les propos relayés dans la presse et affirme que le général Meguett n’a pas tenu les propos qu’on lui attribuait dans la presse. Il a reconnu, au contraire, devant les membres de Coremi, les exactions commises dans certaines casernes de l’armée pendant la période ci-dessus mentionnée.
Mieux, il regrette profondément ce qui s’est passé et s’est dit disposé à contribuer pour le règlement pacifique et consensuel du douloureux dossier du passif humanitaire.
Pour Ould Meguett, poursuit l’ex sergent Sall, ‘’ personne dans ce pays, à moins d’être de mauvaise foi ne peut nier qu’il y a eu mort d’hommes, qu’il y a eu des violations graves des droits de l’hommes, qu’aucun montant ne peut ramener ou effacer les souffrances subies, que tous les mauritaniens doivent œuvrer pour la consolidation de l’unité de leur pays, et que pour sa part, sa porte reste ouverte à ceux qui y travaillent. Voilà en substance ce que le général Meguett nous a dit dans son bureau loin des micro de la presse’’.
Pour l’ex- sergent Sall, la polémique autour de cette rencontre émane de certains membres du bureau du collectif censés défendre les intérêts des victimes de la répression. Et le rescapé militaire de rappeler le but de la rencontre avec le chef du BED.
D’après l’ex sergent, « le bureau du collectif des rescapés militaires a rencontré le général Meguett dans le cadre des démarches en vue de sortir le dossier du passif humanitaire de son enlisement. Ainsi, nous avons demandé au général de nous apporter son concours pour éluder certaines questions, notamment, le sort réservée aux 29 millions octroyés aux rescapés et ayants droits par l’ex président Sidi Ould Cheikh Abdallahi et qui se sont volatisés ; le montant de 6, 7 millions alloués au voyage de Kaédi pour la prière des morts et dont seuls 500 000 Um auraient été effectivement dépensés. Nous voulons savoir le sort du reste.»
Et le rescapé d’ajouter : « Nous avons également attiré l’attention du général sur le cas de détournement des réparations octroyées par le président de la République aux ayant droits des victimes. Nous disposons des informations selon lesquelles, 4 ayants droits ont été délestés de leurs terrains et des montants qui leur étaient destinés. Nous avons insisté auprès du général pour le règlement rapide du dossier des 1100 rescapés en cours de règlement.
Les mêmes démarches ont été effectuées auprès du député Saleh Ould Hanana pour qu’il apporte son concours dans le règlement du dossier des rescapés. Tout le reste n’est que le fruit de l’imagination de ceux qui veulent entourer d’un voile, le règlement du passif humanitaire et qui nous accusent d’avoir été les instigateurs du voyage d’Inal. »
C’est dans ce cadre, poursuit le rescapé militaire, qu’à notre grande surprise, une nouvelle liste de rescapés ayant intégré l’armée après l’arrêt des exactions est mise dans le circuit pour payement alors que ceux qui ont gère le dossier avaient laissé entendre que ces gens là n’avaient pas droit à la réparation.
Enfin l’ex sergent Sall a profité de son passage au Calame pour remercier le lieutenant Diako Abdoul Kérim et l’ex capitaine Breika pour leur engagement sans relâche aux côtés des rescapés et victimes de la barbarie pour le règlement définitif et consensuel du passif humanitaire.
Source : Le Calame
A en croire l’ex-sergent Sall Abdoullah qui faisait partie de la délégation venue rencontrer le N° 1 du contre-espionnage, « de telles déclarations sont dénuées de tout fondement.»
Ce rescapé militaire, membre de COREMI, balaie d’un revers de la main les propos relayés dans la presse et affirme que le général Meguett n’a pas tenu les propos qu’on lui attribuait dans la presse. Il a reconnu, au contraire, devant les membres de Coremi, les exactions commises dans certaines casernes de l’armée pendant la période ci-dessus mentionnée.
Mieux, il regrette profondément ce qui s’est passé et s’est dit disposé à contribuer pour le règlement pacifique et consensuel du douloureux dossier du passif humanitaire.
Pour Ould Meguett, poursuit l’ex sergent Sall, ‘’ personne dans ce pays, à moins d’être de mauvaise foi ne peut nier qu’il y a eu mort d’hommes, qu’il y a eu des violations graves des droits de l’hommes, qu’aucun montant ne peut ramener ou effacer les souffrances subies, que tous les mauritaniens doivent œuvrer pour la consolidation de l’unité de leur pays, et que pour sa part, sa porte reste ouverte à ceux qui y travaillent. Voilà en substance ce que le général Meguett nous a dit dans son bureau loin des micro de la presse’’.
Pour l’ex- sergent Sall, la polémique autour de cette rencontre émane de certains membres du bureau du collectif censés défendre les intérêts des victimes de la répression. Et le rescapé militaire de rappeler le but de la rencontre avec le chef du BED.
D’après l’ex sergent, « le bureau du collectif des rescapés militaires a rencontré le général Meguett dans le cadre des démarches en vue de sortir le dossier du passif humanitaire de son enlisement. Ainsi, nous avons demandé au général de nous apporter son concours pour éluder certaines questions, notamment, le sort réservée aux 29 millions octroyés aux rescapés et ayants droits par l’ex président Sidi Ould Cheikh Abdallahi et qui se sont volatisés ; le montant de 6, 7 millions alloués au voyage de Kaédi pour la prière des morts et dont seuls 500 000 Um auraient été effectivement dépensés. Nous voulons savoir le sort du reste.»
Et le rescapé d’ajouter : « Nous avons également attiré l’attention du général sur le cas de détournement des réparations octroyées par le président de la République aux ayant droits des victimes. Nous disposons des informations selon lesquelles, 4 ayants droits ont été délestés de leurs terrains et des montants qui leur étaient destinés. Nous avons insisté auprès du général pour le règlement rapide du dossier des 1100 rescapés en cours de règlement.
Les mêmes démarches ont été effectuées auprès du député Saleh Ould Hanana pour qu’il apporte son concours dans le règlement du dossier des rescapés. Tout le reste n’est que le fruit de l’imagination de ceux qui veulent entourer d’un voile, le règlement du passif humanitaire et qui nous accusent d’avoir été les instigateurs du voyage d’Inal. »
C’est dans ce cadre, poursuit le rescapé militaire, qu’à notre grande surprise, une nouvelle liste de rescapés ayant intégré l’armée après l’arrêt des exactions est mise dans le circuit pour payement alors que ceux qui ont gère le dossier avaient laissé entendre que ces gens là n’avaient pas droit à la réparation.
Enfin l’ex sergent Sall a profité de son passage au Calame pour remercier le lieutenant Diako Abdoul Kérim et l’ex capitaine Breika pour leur engagement sans relâche aux côtés des rescapés et victimes de la barbarie pour le règlement définitif et consensuel du passif humanitaire.
Source : Le Calame