Liste de liens

Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

POLEMIQUE – «20 Minutes» a interrogé cinq hommes politiques issus de l’immigration après la polémique sur la une du journal «Minute»…


Le racisme quotidien, ils connaissent. De Kofi Yamgnane, premier ministre français de couleur sous Mitterrand à Ali Soumaré, conseiller régional d’Ile de France en passant par Rama Yade, cinq hommes politiques issus de l’immigration ont accepté de donner leur point de vue sur le racisme ambiant. Témoignages…

Rama Yade, secrétaire d’Etat chargée des Affaires étrangères de 2007 à 2009:

«Je me souviens des courriers avec des dessins de singe que je recevais au ministère… Je n’ai pas eu le droit à la une de journaux. Mais le pire, ce sont les commentaires sur internet toujours très durs et anonymes. Je n’avais pas le temps et surtout pas l’envie de répondre.»
«Cette fois-ci, la polémique est différente. Minute est un journal raciste. On ne peut pas discuter avec eux car la morale, les principes et la République sont des concepts qui leur glissent sur la peau. Ils sont trop éloignés de leur sphère de réflexion. Ils ne comprennent pas. Il faut donc saisir la justice pour dire stop. Et comme pour les voyous, il faut taper au portefeuille pour qu’ils souffrent !»

Razzy Hamadi, député (PS) de Seine-Saint-Denis:

«C’est bien que Jean-Marc Ayrault ait réagi aussi vite. Pour la ministre concernée, ce n’est pas évident de prendre position. Cette couverture de journal est honteuse. Mais finalement pas surprenante. Minute est le journal de l’extrême-droite. Mais attention, l’extrême droite n’a pas le monopole du racisme. Au niveau local, j’en suis moi-même victime au quotidien. Par des opposants mais aussi par des gens de gauche qui instrumentalisent mes origines pour me nuire… Maintenant ça suffit !»

Malek Boutih, député (PS) de l’Essonne et ancien président de SOS Racisme:

«En tant qu’enfant d’immigré, j’ai été insulté pour toutes les couvertures et les articles de Minute depuis qu’il existe. Mais je ne suis pas pour l’exploitation politique du racisme. Il faut avoir la même attitude que pour le Front national. Il faut rassembler et combattre. Ensuite, soit le journal est autorisé, soit il est interdit. Aujourd’hui, il est autorisé. Saisir la justice ne sert donc à rien pour moi…»
«Tous les élus sont victimes d’une manière ou d’une autre de racisme. Mais quand on s’engage en politique, il faut accepter de prendre des coups, il faut avoir le cuir épais pour passer outre ce genre d’attaques insultantes. Le plus important pour moi est de ne pas confondre une minorité d’agités et la majorité de ce qui fonde la France…»

Kofi Yamgnane, secrétaire d’Etat chargé de l’Intégration de 1991 à 1993:

«Les gens de l’extrême droite sont sur un autre schéma de pensée que le nôtre. Mais à un moment donné, il faut leur faire comprendre que le racisme n’est pas une opinion mais un délit. Donc attaquer en justice est une bonne idée. Augmenter le montant des amendes en cas de condamnation serait bien aussi. Cette fois, la chose est tellement grave que le chef de l’Etat devrait prendre la parole
«Christiane Taubira n’est pas la première. Je me souviens des courriers anonymes que je recevais quand j’étais ministre. J’en avais rempli trois cartons. Celui qui m’a le plus marqué contenait une feuille de papier vierge avec laquelle quelqu’un s’était torché le derrière… Lors d’un déplacement, je me souviens aussi de syndicats qui m’ont conseillé de retourner dans les arbres. Tout ça n’est pas acceptable à notre époque…»

Ali Soumaré, Conseiller régional (PS) en Ile de France:

«Il y a six mois, j’aurai sans doute préconisé d’ignorer la une de Minute. Mais aujourd’hui, il faut agir en justice pour dire stop. La parole raciste se libère. Et ce n’est pas l’apanage de l’extrême-droite. Dans la classe politique, dans mon propre camp, les insinuations sont de plus en plus fortes. Alors, en effet, on ne m’apporte pas de bananes mais je sens le racisme.»
«Bizarrement dans ce pays, dès que l’on se porte candidat, on se souvient de vos origines. Quand je faisais campagne, mes détracteurs annonçaient qu’il y aurait plus de mosquées, que j’avais des liens avec telle ou telle organisation litigieuse. On encaisse les coups jusqu’à ce que cela ne soit plus supportable. Ce matin, un de mes amis m’a dit que la France ‘’devenait impossible’’. Pour la première fois, je n’ai pas su quoi lui répondre…»

Vincent Vantighem
Mercredi 13 Novembre 2013 - 19:42
Mercredi 13 Novembre 2013 - 19:45
INFOS AVOMM
Accueil | Envoyer à un ami | Version imprimable | Augmenter la taille du texte | Diminuer la taille du texte



1.Posté par DIAGANA Boubacar le 14/11/2013 16:59
Il s'agit hélas d'attaques et de comportements qui se banalisent, et c'est là où réside le danger. Ce qui se manifeste aujourd'hui au plus haut niveau, se vit au quotidien dans toutes les sphères de la vie publique française. Au sein de l'administration, les observations racistes font légion. Les engagements du type "diversité", "lutte contre les discriminations", sont plus pour faire diversion que pour traiter ce mal qui gangrène la société française en mutation.
Naturalisé, élu de la diversité, intégré dans les hautes fonctions de l'administration, l'immigré restera toujours immigré et constamment renvoyé à sa condition.

2.Posté par Ngaide ibrahima le 15/11/2013 19:30
je ne vois aucun problème un homme politique doit être capable des recevoir des coups , la société n'arrive pas accepter ses enfants nés et formés . cela fait partie de la lutte des peuples. mais ne quitter jamais le dessin de vos objectifs .ils existent des peuples qui n’arriveront pas tant que ce distinguo habitent dans leurs cervelles ( noires, arabes, blancs, juifs, chinois) et ect

l'homme est définit par ses compétences point à la ligne même s'il vient de Doubango

Nouveau commentaire :


Dans la même rubrique :
1 2 3 4 5 » ... 595