photo de famille (Lisbonne)
Le 2ème sommet Afrique-UE s’est ouvert samedi matin dans la capitale portugaise, Lisbonne, avec la participation de plus de 70 chefs d’Etat et de gouvernement africains et européens, a constaté APA sur place.
"Nous allons parler politique, sans tabous, sans thèmes prohibés, en toute liberté", a annoncé la veille Premier ministre portugais et président en exercice de l’Union Européenne, José Socrates, lors d’une réception à l’honneur des chefs des délégations.
Le sommet, le plus important jamais tenu entre les deux continents, a pour principal objectif d’adopter une déclaration stratégique qui jette les bases d’un nouveau partenariat fondé sur l’égalité et non pas sur la relation donateur-bénéficiaire.
L’adoption, puis la mise en œuvre d’un plan d’action triennal est le second objectif de ce sommet, marqué avant son ouverture par plusieurs manifestations d’activistes des droits de l’homme contre plusieurs pays africains, comme le Zimbabwe et le Soudan.
Ce plan d’action porte sur la paix et la sécurité, la bonne gouvernance et les droits de l’homme, l’intégration commerciale régionale, la concrétisation des objectifs du millénaire, l’énergie, le changement climatique, la migration, la mobilité et l’emploi et enfin la science, la société d’information et l’espace.
Même si elle ne figure pas parmi les principaux axes de ce sommet, la question migratoire sera au centre des débats, grâce au président du gouvernement espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, et le président sénégalais Abdoulaye Wade, qui plaideront pour un pacte euro-africain sur la migration et le développement.
Tous les pays de l’Union Africaine (UA) participent à ce sommet, à l’exception de l’autoproclamée république sahraouie (RASD) exclue par la partie européenne pour ne pas incommoder l’un de ses principaux alliés, en l’occurrence le Maroc, qui ne fait pas partie de l’UA et qui est représenté à ce sommet par son Premier ministre, Abbas El Fassi.
Ce pacte s’inspire des résolutions de la conférence euro-africaine de Rabat sur la migration et le développement, qui avait réuni les 10 et 11 juillet 2006 quelque 58 pays africains et européens suite à une avalanche sans précédent des immigrants clandestins subsahariens sur les côtes espagnoles et les enclaves de Sebta et de Mellilia, dans le nord du Maroc.
La conférence de Rabat avait appelé à la promotion du développement, la mise en place d’instruments financiers favorisant le co-développement, la prise de mesures visant à assurer des compétences suffisantes pour le développement des pays africains, les partenariats entre les institutions scientifiques et techniques et le renforcement de la coopération en matière de formation.
Source: APA - Said Ida Hassan, envoyé spécial
(M)
"Nous allons parler politique, sans tabous, sans thèmes prohibés, en toute liberté", a annoncé la veille Premier ministre portugais et président en exercice de l’Union Européenne, José Socrates, lors d’une réception à l’honneur des chefs des délégations.
Le sommet, le plus important jamais tenu entre les deux continents, a pour principal objectif d’adopter une déclaration stratégique qui jette les bases d’un nouveau partenariat fondé sur l’égalité et non pas sur la relation donateur-bénéficiaire.
L’adoption, puis la mise en œuvre d’un plan d’action triennal est le second objectif de ce sommet, marqué avant son ouverture par plusieurs manifestations d’activistes des droits de l’homme contre plusieurs pays africains, comme le Zimbabwe et le Soudan.
Ce plan d’action porte sur la paix et la sécurité, la bonne gouvernance et les droits de l’homme, l’intégration commerciale régionale, la concrétisation des objectifs du millénaire, l’énergie, le changement climatique, la migration, la mobilité et l’emploi et enfin la science, la société d’information et l’espace.
Même si elle ne figure pas parmi les principaux axes de ce sommet, la question migratoire sera au centre des débats, grâce au président du gouvernement espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, et le président sénégalais Abdoulaye Wade, qui plaideront pour un pacte euro-africain sur la migration et le développement.
Tous les pays de l’Union Africaine (UA) participent à ce sommet, à l’exception de l’autoproclamée république sahraouie (RASD) exclue par la partie européenne pour ne pas incommoder l’un de ses principaux alliés, en l’occurrence le Maroc, qui ne fait pas partie de l’UA et qui est représenté à ce sommet par son Premier ministre, Abbas El Fassi.
Ce pacte s’inspire des résolutions de la conférence euro-africaine de Rabat sur la migration et le développement, qui avait réuni les 10 et 11 juillet 2006 quelque 58 pays africains et européens suite à une avalanche sans précédent des immigrants clandestins subsahariens sur les côtes espagnoles et les enclaves de Sebta et de Mellilia, dans le nord du Maroc.
La conférence de Rabat avait appelé à la promotion du développement, la mise en place d’instruments financiers favorisant le co-développement, la prise de mesures visant à assurer des compétences suffisantes pour le développement des pays africains, les partenariats entre les institutions scientifiques et techniques et le renforcement de la coopération en matière de formation.
Source: APA - Said Ida Hassan, envoyé spécial
(M)