DAKAR, (Xinhua) -- Le chef de file de l'opposition en Mauritanie, Ahmed Ould Daddah, a accusé le Haut conseil d'Etat qui a pris le pouvoir le 6 août dernier de vouloir démanteler son parti politique, rapporte dimanche l'Agence de presse africaine.
Ould Daddah, président du Rassemblement des forces démocratiques (RFD), a évoqué dans ce cadre, au cours d'une conférence de presse samedi soir à Nouakchott, l'existence d'une " cellule" chargée de faire disloquer son parti.
Il a précisé que cette démarche ne fera que renforcer la cohésion du parti.
Des rumeurs persistantes parlent depuis quelque temps de démissions imminentes de responsables au sein du RFD en guise de protestation contre la position de Ould Daddah de boycotter l'élection présidentielle du 6 juin.
Le leader de l'opposition a également critiqué la tournée du président du Haut conseil d'Etat, le général Mohamed Ould Abdelaziz dans les régions intérieures du pays, y voyant une campagne électorale avant la lettre, aux frais de l'Etat.
Pour lui, la mise en application de l'agenda électoral unilatéral des militaires en Mauritanie "aggravera l'isolement international" du pays et menace sa stabilité et sa sécurité.
Le scrutin du 6 juin pour lequel le général Aziz est probablement candidat est aussi boycotté par le Front national de défense de la démocratie (FNDD), hostile au coup d'Etat contre l'ex-président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi.
Ould Daddah, président du Rassemblement des forces démocratiques (RFD), a évoqué dans ce cadre, au cours d'une conférence de presse samedi soir à Nouakchott, l'existence d'une " cellule" chargée de faire disloquer son parti.
Il a précisé que cette démarche ne fera que renforcer la cohésion du parti.
Des rumeurs persistantes parlent depuis quelque temps de démissions imminentes de responsables au sein du RFD en guise de protestation contre la position de Ould Daddah de boycotter l'élection présidentielle du 6 juin.
Le leader de l'opposition a également critiqué la tournée du président du Haut conseil d'Etat, le général Mohamed Ould Abdelaziz dans les régions intérieures du pays, y voyant une campagne électorale avant la lettre, aux frais de l'Etat.
Pour lui, la mise en application de l'agenda électoral unilatéral des militaires en Mauritanie "aggravera l'isolement international" du pays et menace sa stabilité et sa sécurité.
Le scrutin du 6 juin pour lequel le général Aziz est probablement candidat est aussi boycotté par le Front national de défense de la démocratie (FNDD), hostile au coup d'Etat contre l'ex-président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi.