Chaque année, la Journée de l’Afrique est l’occasion de réfléchir aux perspectives du continent, de faire le point des problèmes qu’il connaît et de saluer les progrès qu’il a accomplis.
Par des initiatives comme le Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique et son Mécanisme d’évaluation intra-africaine, les dirigeants et les peuples d’Afrique ont contribué à axer les efforts collectifs sur les priorités pour le renouveau du continent. Et en créant des institutions comme le Parlement panafricain et le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, les gouvernements et les peuples d’Afrique montrent qu’ils sont aujourd’hui déterminés à prendre des mesures concrètes et efficaces pour surmonter les immenses difficultés qui se posent. La croissance économique soutenue que connaissent de nombreux pays africains est un autre signe encourageant.
Cela étant dit, je partage la douleur et la frustration que ressent l’Afrique face à une détresse généralisée et persistante. La misère –associée à l’impossibilité de s’instruire, de se soigner et de se nourrir correctement– empêche des milliers de jeunes Africains pleins de promesses et de talent de réaliser leur potentiel. Le VIH/sida fait tant de ravages qu’il anéantit les acquis du développement.
Je me félicite des grands pas qui ont été accomplis sur la voie de la consolidation de la paix en Afrique, dont les élections démocratiques historiques tenues en République démocratique du Congo et les progrès du processus de paix en Côte d’Ivoire. Mais là où les conflits armés continuent de faire rage, ils demeurent tout aussi tragiques pour les civils. Au Darfour, malgré les efforts communs de l’Organisation des Nations Unies et de l’Union africaine, qui s’efforcent de relancer le processus de paix et de renforcer les capacités de maintien de la paix, la population est soumise à une violence intolérable. La Somalie est de nouveau en proie à des bouleversements qui soulignent une fois de plus combien il importe de trouver d’urgence une solution politique à la crise qui secoue le pays depuis si longtemps.
Pour faire de réels progrès dans la lutte contre la pauvreté, la maladie et l’analphabétisme en Afrique, nous devons consolider le partenariat mondial que nous avons créé afin d’atteindre les Objectifs du Millénaire pour le développement, notamment en apportant avec plus d’efficacité une aide plus abondante, en accordant des remises de dette et en rendant le commerce plus équitable. Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour régler les conflits qui déchirent le continent en exploitant au mieux tous les mécanismes africains de promotion de la paix et de la sécurité. Enfin, nous devons tous faire diligence pour que les droits de l’homme soient mieux respectés, et notamment favoriser l’autonomisation des Africaines.
En cette Journée de l’Afrique, j’applaudis les nombreuses contributions que le continent africain apporte à l’Organisation des Nations Unies et réaffirme l’appui de l’Organisation au travail de l’Union africaine. Je m’engage fermement à ce que l’ONU se fasse le partenaire de l’Afrique en instaurant la paix là où la guerre sévit, en apportant la prospérité là où la pauvreté règne, et en faisant renaître l’espoir là où l’on désespèr
Département de l'information - ONU
Par des initiatives comme le Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique et son Mécanisme d’évaluation intra-africaine, les dirigeants et les peuples d’Afrique ont contribué à axer les efforts collectifs sur les priorités pour le renouveau du continent. Et en créant des institutions comme le Parlement panafricain et le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, les gouvernements et les peuples d’Afrique montrent qu’ils sont aujourd’hui déterminés à prendre des mesures concrètes et efficaces pour surmonter les immenses difficultés qui se posent. La croissance économique soutenue que connaissent de nombreux pays africains est un autre signe encourageant.
Cela étant dit, je partage la douleur et la frustration que ressent l’Afrique face à une détresse généralisée et persistante. La misère –associée à l’impossibilité de s’instruire, de se soigner et de se nourrir correctement– empêche des milliers de jeunes Africains pleins de promesses et de talent de réaliser leur potentiel. Le VIH/sida fait tant de ravages qu’il anéantit les acquis du développement.
Je me félicite des grands pas qui ont été accomplis sur la voie de la consolidation de la paix en Afrique, dont les élections démocratiques historiques tenues en République démocratique du Congo et les progrès du processus de paix en Côte d’Ivoire. Mais là où les conflits armés continuent de faire rage, ils demeurent tout aussi tragiques pour les civils. Au Darfour, malgré les efforts communs de l’Organisation des Nations Unies et de l’Union africaine, qui s’efforcent de relancer le processus de paix et de renforcer les capacités de maintien de la paix, la population est soumise à une violence intolérable. La Somalie est de nouveau en proie à des bouleversements qui soulignent une fois de plus combien il importe de trouver d’urgence une solution politique à la crise qui secoue le pays depuis si longtemps.
Pour faire de réels progrès dans la lutte contre la pauvreté, la maladie et l’analphabétisme en Afrique, nous devons consolider le partenariat mondial que nous avons créé afin d’atteindre les Objectifs du Millénaire pour le développement, notamment en apportant avec plus d’efficacité une aide plus abondante, en accordant des remises de dette et en rendant le commerce plus équitable. Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour régler les conflits qui déchirent le continent en exploitant au mieux tous les mécanismes africains de promotion de la paix et de la sécurité. Enfin, nous devons tous faire diligence pour que les droits de l’homme soient mieux respectés, et notamment favoriser l’autonomisation des Africaines.
En cette Journée de l’Afrique, j’applaudis les nombreuses contributions que le continent africain apporte à l’Organisation des Nations Unies et réaffirme l’appui de l’Organisation au travail de l’Union africaine. Je m’engage fermement à ce que l’ONU se fasse le partenaire de l’Afrique en instaurant la paix là où la guerre sévit, en apportant la prospérité là où la pauvreté règne, et en faisant renaître l’espoir là où l’on désespèr
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