C'est aujourd'hui que s'ouvre au Siège des Nations Unies le Dialogue de haut niveau sur la compréhension entre les religions et les cultures et la coopération pour la paix, organisé pour la première fois par l'Assemblée générale.
Avec cette rencontre, « nous réaffirmons les valeurs consacrées dans la Charte des Nations Unies et dans la Déclaration des droits de l'homme », a déclaré ce matin Srgjan Kerim, le Président de l'Assemblée générale, dans son discours d'ouverture.
La mondialisation favorise la rencontre des religions et des cultures, révélant parfois des malentendus et des incompréhensions. Il faut donc un « dialogue ouvert et soutenu, le respect pour la liberté d'expression et la liberté de religion ou de croyance », a insisté Srgjan Kerim.
Un crime commis au nom d'une religion est le pire crime contre cette même religion, a-t-il ajouté, et celle-ci ne doit pas être un prétexte pour faire la guerre.
Nous devons tous devenir des « instruments de la paix » en ouvrant ce dialogue, et en utilisant les campagnes de sensibilisation et les médias pour diffuser ce message.
Quant aux gouvernements, ils peuvent contribuer en adoptant des enseignements qui privilégie les valeurs de paix et de tolérance, a ajouté le Président.
Mais le succès de ce dialogue dépend aussi de l'engagement de la société civile, tant les médias que les organisations non-gouvernementales, tant le secteur privé que les groupes religieux.
Dans les pays où les droits de l'homme n'ont pas été toujours respectés, « la réconciliation est un compromis acceptable entre le souvenir et l'oubli », a souligné Srgjan Kerim, en expliquant qu'on ne pouvait y parvenir qu'à travers un dialogue intensif, à la fois aux niveaux politique, culturel et social.
Cet après-midi, des auditions avec des représentants de la société civile, notamment des universitaires et des dignitaires religieux, se tiendront aussi au siège. Elles s'organiseront autour de deux tables rondes, l'une portant sur les défis auxquels se heurte aujourd'hui la coopération entre les religions et les cultures et l'autre sur les pratiques et stratégies optimales pour la promotion de la coopération entre les religions et les cultures.
Ce Dialogue de haut niveau, qui continuera demain, fait suite à l'adoption par l'Assemblée générale, le 20 décembre 2006, de la résolution A/RES/61/221 sur « la promotion du dialogue, de l'entente et de la coopération entre religions et cultures au service de la paix ».
Source: ONU
(M)
Avec cette rencontre, « nous réaffirmons les valeurs consacrées dans la Charte des Nations Unies et dans la Déclaration des droits de l'homme », a déclaré ce matin Srgjan Kerim, le Président de l'Assemblée générale, dans son discours d'ouverture.
La mondialisation favorise la rencontre des religions et des cultures, révélant parfois des malentendus et des incompréhensions. Il faut donc un « dialogue ouvert et soutenu, le respect pour la liberté d'expression et la liberté de religion ou de croyance », a insisté Srgjan Kerim.
Un crime commis au nom d'une religion est le pire crime contre cette même religion, a-t-il ajouté, et celle-ci ne doit pas être un prétexte pour faire la guerre.
Nous devons tous devenir des « instruments de la paix » en ouvrant ce dialogue, et en utilisant les campagnes de sensibilisation et les médias pour diffuser ce message.
Quant aux gouvernements, ils peuvent contribuer en adoptant des enseignements qui privilégie les valeurs de paix et de tolérance, a ajouté le Président.
Mais le succès de ce dialogue dépend aussi de l'engagement de la société civile, tant les médias que les organisations non-gouvernementales, tant le secteur privé que les groupes religieux.
Dans les pays où les droits de l'homme n'ont pas été toujours respectés, « la réconciliation est un compromis acceptable entre le souvenir et l'oubli », a souligné Srgjan Kerim, en expliquant qu'on ne pouvait y parvenir qu'à travers un dialogue intensif, à la fois aux niveaux politique, culturel et social.
Cet après-midi, des auditions avec des représentants de la société civile, notamment des universitaires et des dignitaires religieux, se tiendront aussi au siège. Elles s'organiseront autour de deux tables rondes, l'une portant sur les défis auxquels se heurte aujourd'hui la coopération entre les religions et les cultures et l'autre sur les pratiques et stratégies optimales pour la promotion de la coopération entre les religions et les cultures.
Ce Dialogue de haut niveau, qui continuera demain, fait suite à l'adoption par l'Assemblée générale, le 20 décembre 2006, de la résolution A/RES/61/221 sur « la promotion du dialogue, de l'entente et de la coopération entre religions et cultures au service de la paix ».
Source: ONU
(M)