«Métissé serré», c'est l'expression que Boucar Diouf a empruntée à Michel Coulombe pour décrire le 21e festival Nuits d'Afrique, dont il est porte-parole avec la chanteuse Sylvie Desgroseilliers. On y entendra en effet autant des voix en provenance de Cuba que du Brésil, du Mali et du Cap-Vert, en passant par la Côte d'Ivoire, Haïti et le Sénégal.
Comme parrain le festival a choisi cette année Tiken Jah Fakoly, chanteur ivoirien humaniste et engagé qui livre un reggae africain en dioulé et en anglais. Joint au téléphone hier, durant le lancement de la programmation, Tiken Jah Fakoly dit demeurer «optimiste» pour l'Afrique et se réjouit d'une aube de paix se levant sur la Côte d'Ivoire, à la suite d'accords signés au Burkina Faso.
Tiken Jah Fakoly s'apprête d'ailleurs à retourner en Côte d'Ivoire cet automne pour lancer son prochain disque, L'Africain. Ici, il prendra la scène du Spectrum pour donner le concert d'ouverture du festival, le 12 juillet prochain. En première partie de Tiken Jah Fakoly, Zal Idrissa Sissokoh, griot, descendant du premier joueur de kora et maniant lui-même l'instrument à cordes, livrera sa musique afro-mandingue. Mamani Keita offrira pour sa part son mandingue électronique, plus tard dans la soirée au Kola Note, en compagnie de Nicolas Repac, qui a notamment collaboré avec Arthur H. Parmi les grands événements qui marquent la programmation en salle du festival, mentionnons aussi la présence, à La Tulipe le 17 juillet, du trompettiste sud-africain Hugh Masekela, qui a travaillé avec Paul Simon et Myriam Makeba.
La série Première du festival nous invite notamment à découvrir Gabriela Mendes, qui arrive du Cap-Vert et dont on dit que le succès atteint celui de Cesaria Evora, ainsi que Nawal, auteure-compositrice-interprète des îles Comores. Toutes deux seront au Club Balattou, respectivement les 16 et 18 juillet. La série Découvertes propose notamment un spectacle de Vieux Farka Touré, le fils du célèbre guitariste Ali Farka Touré, pour ceux qui l'auraient manqué plus tôt cette année.
Le festival Nuits d'Afrique compte comme toujours une imposante programmation extérieure gratuite, accessible à la place Émilie-Gamelin, à Montréal, du 19 au 22 juillet inclusivement. On y est invité à participer à des ateliers de danse, de percussions ou encore, pour les petits, de maquillage, de dessin et de chanson, au village des enfants, l'après-midi, du vendredi au dimanche. La programmation musicale extérieure, gratuite, est encore plus importante que la programmation intérieure, mais tout aussi variée. Elle réunit notamment des noms du Maroc, du Congo, du Brésil, d'Haïti et de la Guadeloupe. Le spectacle de clôture du festival réunira Marlène Dorcena et Kadan's, respectivement d'Haïti et de la Guadeloupe, le 22 juillet, au club Balattou. Renseignements: festivalnuitsdafrique.com.
CAROLINE MONTPETIT (le Devoir)
Source : le Devoir.com
Nuits d'Afrique à Montréal - QUÉBEC
(M)
Comme parrain le festival a choisi cette année Tiken Jah Fakoly, chanteur ivoirien humaniste et engagé qui livre un reggae africain en dioulé et en anglais. Joint au téléphone hier, durant le lancement de la programmation, Tiken Jah Fakoly dit demeurer «optimiste» pour l'Afrique et se réjouit d'une aube de paix se levant sur la Côte d'Ivoire, à la suite d'accords signés au Burkina Faso.
Tiken Jah Fakoly s'apprête d'ailleurs à retourner en Côte d'Ivoire cet automne pour lancer son prochain disque, L'Africain. Ici, il prendra la scène du Spectrum pour donner le concert d'ouverture du festival, le 12 juillet prochain. En première partie de Tiken Jah Fakoly, Zal Idrissa Sissokoh, griot, descendant du premier joueur de kora et maniant lui-même l'instrument à cordes, livrera sa musique afro-mandingue. Mamani Keita offrira pour sa part son mandingue électronique, plus tard dans la soirée au Kola Note, en compagnie de Nicolas Repac, qui a notamment collaboré avec Arthur H. Parmi les grands événements qui marquent la programmation en salle du festival, mentionnons aussi la présence, à La Tulipe le 17 juillet, du trompettiste sud-africain Hugh Masekela, qui a travaillé avec Paul Simon et Myriam Makeba.
La série Première du festival nous invite notamment à découvrir Gabriela Mendes, qui arrive du Cap-Vert et dont on dit que le succès atteint celui de Cesaria Evora, ainsi que Nawal, auteure-compositrice-interprète des îles Comores. Toutes deux seront au Club Balattou, respectivement les 16 et 18 juillet. La série Découvertes propose notamment un spectacle de Vieux Farka Touré, le fils du célèbre guitariste Ali Farka Touré, pour ceux qui l'auraient manqué plus tôt cette année.
Le festival Nuits d'Afrique compte comme toujours une imposante programmation extérieure gratuite, accessible à la place Émilie-Gamelin, à Montréal, du 19 au 22 juillet inclusivement. On y est invité à participer à des ateliers de danse, de percussions ou encore, pour les petits, de maquillage, de dessin et de chanson, au village des enfants, l'après-midi, du vendredi au dimanche. La programmation musicale extérieure, gratuite, est encore plus importante que la programmation intérieure, mais tout aussi variée. Elle réunit notamment des noms du Maroc, du Congo, du Brésil, d'Haïti et de la Guadeloupe. Le spectacle de clôture du festival réunira Marlène Dorcena et Kadan's, respectivement d'Haïti et de la Guadeloupe, le 22 juillet, au club Balattou. Renseignements: festivalnuitsdafrique.com.
CAROLINE MONTPETIT (le Devoir)
Source : le Devoir.com
Nuits d'Afrique à Montréal - QUÉBEC
(M)