Le journaliste Nema Omar directeur de publication de l'hebdomadaire Al Hourya, journal Arabophone a été interpellé ce vendredi 1er juin par la police du 2ème arrondissement de Tevragh Zéine. Cette interpellation intervient suite à une plainte pour " diffamation " et publication de " fausses nouvelles ", déposée par le directeur de la télévision nationale (TVM). Le procès verbal, ouvert ce matin, a été interrompu pour des raisons de prière du vendredi saint et va se poursuivre demain samedi. Notre confère sera déféré devant le procureur le lundi 4 juin, a-t-on appris de l'autorité policière en charge du dossier.
L'interpellation de Nema Oumar intervient à un moment où la presse indépendante nationale traverse une période de crispation sans précédente caractérisée par une série de plaintes contre des journaux de la place et leurs directeurs qui sont parfois incarcérés avec humiliation avant de bénéficier une liberté provisoire. La dernière en date est celle du directeur de publication du journal Al Aqsa, emprisonné et relâché sous liberté provisoire, suite a une plaite introduite par le puissant homme d'affaire Ould Bouamatou dans le cadre de l'affaire de drogue et sans compter la vague de plaintes ...SUITE
du président du Front populaire (Fp un parti d'opposition) contre trois journaux : l'Authentique, El Alem, El Vejer, Heureusement que ces plaintes ont été retirées juste aujourd'hui apprenons de sources proches du dossier .
Cette situation ne fait pas honneur à la presse nationale soucieuse de rendre un bon service aux citoyens. Elle traduit encore une fois la volonté de certaines personnes d'étouffer et de confisquer la liberté de presse qui constitue un élément essentiel de la liberté d'expression, l'un des critères d'évaluation de la démocratie. Et à quand aurons-nous un véritable débat national sur le rôle et les responsabilités des hommes de médias dans le processus démocratique entamé plus récemment dans notre pays ? L'heure est aux inquiétudes et interrogations et une rencontre imminente entre les différents acteurs de la société autour de la question, peut être salutaire.
Pépé
Source: Points chauds
L'interpellation de Nema Oumar intervient à un moment où la presse indépendante nationale traverse une période de crispation sans précédente caractérisée par une série de plaintes contre des journaux de la place et leurs directeurs qui sont parfois incarcérés avec humiliation avant de bénéficier une liberté provisoire. La dernière en date est celle du directeur de publication du journal Al Aqsa, emprisonné et relâché sous liberté provisoire, suite a une plaite introduite par le puissant homme d'affaire Ould Bouamatou dans le cadre de l'affaire de drogue et sans compter la vague de plaintes ...SUITE
du président du Front populaire (Fp un parti d'opposition) contre trois journaux : l'Authentique, El Alem, El Vejer, Heureusement que ces plaintes ont été retirées juste aujourd'hui apprenons de sources proches du dossier .
Cette situation ne fait pas honneur à la presse nationale soucieuse de rendre un bon service aux citoyens. Elle traduit encore une fois la volonté de certaines personnes d'étouffer et de confisquer la liberté de presse qui constitue un élément essentiel de la liberté d'expression, l'un des critères d'évaluation de la démocratie. Et à quand aurons-nous un véritable débat national sur le rôle et les responsabilités des hommes de médias dans le processus démocratique entamé plus récemment dans notre pays ? L'heure est aux inquiétudes et interrogations et une rencontre imminente entre les différents acteurs de la société autour de la question, peut être salutaire.
Pépé
Source: Points chauds