"Nous sommes dans un pays où un simple citoyen peut décider la citoyenneté d'un autre citoyen" a contesté Wane Biram, présent du mouvement Touche Pas à Ma Nationalité (TPMN) lors d'une conférence de presse tenue ce mardi à Nouakchott à l'occasion de la journée mondiale des droits de l'homme.
Wane Biram qui a qualifié le recensement depuis mai 2011 de "discriminatoire et raciste" et a cité plusieurs cas dont celui d'un certain rapatrié Daoudou Diop qui a été identifié comme déporté en 1983 et qui demeure encore privé de ses papiers d'état civil bien qu'il dispose les certificats requis.
Malade et sur le point de subir une intervention chirurgicale, Daoudo Diop a ni pièce d'identité ni passeport, parce qu’un simple agent a décidé de ne pas l'enrôler.
A coté du cas de Daoudou Diop, il a cité, également, le cas de son épouse qui a été identifiée comme fonctionnaire déportée et a été indemnisée parmi les fonctionnaires rapatriés cependant qu'elle demeure non enrôlée à l'état civil.
Le leader de TPMN a saisi l'occasion pour rappeler certaines de leurs doléances dont:
- L'officialisation des langues des communautés négro-africaines qui reléguées au second plan au profit de l'arabe.
- L'association dans le partage du pouvoir et ressources de l'Etat qui sont monopolisés par la seule communauté arabo-berbère.
Source: alakhbar
Wane Biram qui a qualifié le recensement depuis mai 2011 de "discriminatoire et raciste" et a cité plusieurs cas dont celui d'un certain rapatrié Daoudou Diop qui a été identifié comme déporté en 1983 et qui demeure encore privé de ses papiers d'état civil bien qu'il dispose les certificats requis.
Malade et sur le point de subir une intervention chirurgicale, Daoudo Diop a ni pièce d'identité ni passeport, parce qu’un simple agent a décidé de ne pas l'enrôler.
A coté du cas de Daoudou Diop, il a cité, également, le cas de son épouse qui a été identifiée comme fonctionnaire déportée et a été indemnisée parmi les fonctionnaires rapatriés cependant qu'elle demeure non enrôlée à l'état civil.
Le leader de TPMN a saisi l'occasion pour rappeler certaines de leurs doléances dont:
- L'officialisation des langues des communautés négro-africaines qui reléguées au second plan au profit de l'arabe.
- L'association dans le partage du pouvoir et ressources de l'Etat qui sont monopolisés par la seule communauté arabo-berbère.
Source: alakhbar