Je suis en peine d’assister à la manière lamentable par laquelle le dossier des déportés, réfugiés et du passif humanitaire est traité sans l’indispensable expertise. Ce dossier est un dossier lourd, c’est la résultante d’un conflit à contours socio-culturel et politique ancien.
Sa solution prendra nécessairement en compte d’abord les réalités de la Mauritanie et les angoisses, pulsions des inévitables démembrements des cellules dormantes en Mauritanie et dans son voisinage ethnique et culturel immédiat. Sa solution requiert un grand investissement d’hommes de valeurs très au faite des réalités de leur pays, sous peine de disqualifier l’état et d’égarer la Nation.
Les recettes d’une semaine ne suffisent plus. Certes, son Excellence Monsieur le Président de la République est un homme sage et volontiers ouvert, cependant l’entame présente du dossier ne semble ni rationnelle, ni réaliste, ni efficace et livrera rapidement ses limites.
Ce sera risqué politiquement pour lui d’aller en première ligne comme il le fait hélas. Son Excellence pourra y abîmer ses énergies et sa santé qui dit-on, est fragile.
Ce dossier est lourd, il n’est pas simple, il dépasse de loin, de très loin les contingences confrériques, il requiert beaucoup de précautions.
Pourquoi nous laisses-t-on en bord de route alors que près de 30 ans sinon plus nous pratiquons ce dossier. J’ai eu à le traiter avec 6 hommes d’état mauritaniens ou leurs mandataires dont 2 ne sont plus en vie. Avec plusieurs hommes d’état étrangers et un monarque ou leurs mandataires si certains ne sont plus de ce monde leurs collaborateurs sont encore en vie.
Pour ce dossier, j’ai connu chez moi et ailleurs plusieurs séjours en prison et l’assignation à résidence, je porte encore sur moi les traces occasionnées pour ce combat politique.
Nous avons évité à ce pays de basculer dans l’horreur, je peux prendre à témoin au moins 2 anciens chefs d’état encore en vie. Ceux qui connaissent beaucoup de ce dossier parlent peu et la solution est à trouver de leur côté.
Je suis bouleversé d’entendre pleins mes oreilles des conneries et de lire des énormités émanant de certains compatriotes, je le suis d’autant lorsque ça vient d’un certain Ahmed Baba Miské que j’ai aidé auprès de Abdoulaye Wade alors qu’il était assigné à résidence à Akjoujt et de Ahmed Yehdih O/ Bredeleye à qui j’ai mis fin à ses nuits sans sommeils à la prison centrale de Nouakchott. Quant à Mohamed El Moctar O/ Jamel il a des excuses, stressé qu’il fut lors des folles journées de Dakar en 1989.
Les seuls responsables du désastre national actuel furent les administrateurs maures qui, affectés le long de la vallée ont fait preuve de légèreté et poussé légitimement les noirs à pratiquer la politique de la géographie humaine et non de la géographie physique. Voilà tout le problème de la Mauritanie.
Si de part et d’autres il y’a disponibilité à laisser un peu de soi pour sauver ce qui peut l’être, nous sommes prêts à pousser à la solution si nous sommes sollicités, le cas échéant ce sera le chemin de l’exil. Alors là, c’est regrettable, l’arbitrage de l’extérieur s’imposera fatalement.
Je suis disponible à rencontrer qui de droit pour aider aux indispensables éclairages dans l’intérêt du peuple mauritanien.
Le Diawdine
Alioune Diaw
Chef Supérieur du Walo
Tél. 640 19 00
Source: FLAMNET
(M)
Sa solution prendra nécessairement en compte d’abord les réalités de la Mauritanie et les angoisses, pulsions des inévitables démembrements des cellules dormantes en Mauritanie et dans son voisinage ethnique et culturel immédiat. Sa solution requiert un grand investissement d’hommes de valeurs très au faite des réalités de leur pays, sous peine de disqualifier l’état et d’égarer la Nation.
Les recettes d’une semaine ne suffisent plus. Certes, son Excellence Monsieur le Président de la République est un homme sage et volontiers ouvert, cependant l’entame présente du dossier ne semble ni rationnelle, ni réaliste, ni efficace et livrera rapidement ses limites.
Ce sera risqué politiquement pour lui d’aller en première ligne comme il le fait hélas. Son Excellence pourra y abîmer ses énergies et sa santé qui dit-on, est fragile.
Ce dossier est lourd, il n’est pas simple, il dépasse de loin, de très loin les contingences confrériques, il requiert beaucoup de précautions.
Pourquoi nous laisses-t-on en bord de route alors que près de 30 ans sinon plus nous pratiquons ce dossier. J’ai eu à le traiter avec 6 hommes d’état mauritaniens ou leurs mandataires dont 2 ne sont plus en vie. Avec plusieurs hommes d’état étrangers et un monarque ou leurs mandataires si certains ne sont plus de ce monde leurs collaborateurs sont encore en vie.
Pour ce dossier, j’ai connu chez moi et ailleurs plusieurs séjours en prison et l’assignation à résidence, je porte encore sur moi les traces occasionnées pour ce combat politique.
Nous avons évité à ce pays de basculer dans l’horreur, je peux prendre à témoin au moins 2 anciens chefs d’état encore en vie. Ceux qui connaissent beaucoup de ce dossier parlent peu et la solution est à trouver de leur côté.
Je suis bouleversé d’entendre pleins mes oreilles des conneries et de lire des énormités émanant de certains compatriotes, je le suis d’autant lorsque ça vient d’un certain Ahmed Baba Miské que j’ai aidé auprès de Abdoulaye Wade alors qu’il était assigné à résidence à Akjoujt et de Ahmed Yehdih O/ Bredeleye à qui j’ai mis fin à ses nuits sans sommeils à la prison centrale de Nouakchott. Quant à Mohamed El Moctar O/ Jamel il a des excuses, stressé qu’il fut lors des folles journées de Dakar en 1989.
Les seuls responsables du désastre national actuel furent les administrateurs maures qui, affectés le long de la vallée ont fait preuve de légèreté et poussé légitimement les noirs à pratiquer la politique de la géographie humaine et non de la géographie physique. Voilà tout le problème de la Mauritanie.
Si de part et d’autres il y’a disponibilité à laisser un peu de soi pour sauver ce qui peut l’être, nous sommes prêts à pousser à la solution si nous sommes sollicités, le cas échéant ce sera le chemin de l’exil. Alors là, c’est regrettable, l’arbitrage de l’extérieur s’imposera fatalement.
Je suis disponible à rencontrer qui de droit pour aider aux indispensables éclairages dans l’intérêt du peuple mauritanien.
Le Diawdine
Alioune Diaw
Chef Supérieur du Walo
Tél. 640 19 00
Source: FLAMNET
(M)