Promise par le nouveau pouvoir en place depuis le 3 août 2005 et approuvée par les journées nationales de concertation entre autorités, classe politique et société civile dont les assises se sont déroulées fin octobre, cette
commission "sera rapidement opérationnelle et ses ramifications au niveau de l'ensemble de l'administration territoriale seront très prochainement en place", a affirmé le directeur de la promotion démocratique et de la société civile au ministère de l'Intérieur, Sidi Yeslem Ould Amar Cheine, dans un entretien accordé au quotidien officiel en langue arabe "Chaab" paru dans la semaine.
La CENI, signale-t-on, est considérée par les nouvelles autorités, la classe politique, la société civile et la presse, comme une institution incontournable dans la perspective d'élections régulières et acceptées de tous.
Le régime de Maaouya Ould Sid'Ahmed Taya, renversée le 3 août 2005 par le Conseil militaire pour la justice et la démocratie (CMJD), une junte dirigée par le colonel Ely Ould Mohamed Vall, a toujours écarté l'idée de création d'une structure indépendante chargée de veiller à la régularité électorale, laissant cette tâche à une administration accusée d'être inféodée au parti au pouvoir.
Ainsi, pendant près 15 ans de régime constitutionnel, toutes les consultations électorales organisées en Mauritanie ont été contestées pour "fraude" à l'exception des législatives et municipales d'octobre 2001.
commission "sera rapidement opérationnelle et ses ramifications au niveau de l'ensemble de l'administration territoriale seront très prochainement en place", a affirmé le directeur de la promotion démocratique et de la société civile au ministère de l'Intérieur, Sidi Yeslem Ould Amar Cheine, dans un entretien accordé au quotidien officiel en langue arabe "Chaab" paru dans la semaine.
La CENI, signale-t-on, est considérée par les nouvelles autorités, la classe politique, la société civile et la presse, comme une institution incontournable dans la perspective d'élections régulières et acceptées de tous.
Le régime de Maaouya Ould Sid'Ahmed Taya, renversée le 3 août 2005 par le Conseil militaire pour la justice et la démocratie (CMJD), une junte dirigée par le colonel Ely Ould Mohamed Vall, a toujours écarté l'idée de création d'une structure indépendante chargée de veiller à la régularité électorale, laissant cette tâche à une administration accusée d'être inféodée au parti au pouvoir.
Ainsi, pendant près 15 ans de régime constitutionnel, toutes les consultations électorales organisées en Mauritanie ont été contestées pour "fraude" à l'exception des législatives et municipales d'octobre 2001.