Quatre jeunes mauritaniens ont l'habitude de fréquenter chaque nuit la maison close détenue par trois Sénégalaises. Et tout s'est toujours bien passé dans le meilleur des mondes, jusqu’à il ya quelques jours. Et mécontents de ne pas, cette fois, être en compagnie de ces péripatéticiennes, ils leur ont fait passer un sale quart d'heure tout en les dépossédant de la somme de 92.000F.CFA et de 5 portables.
De source digne de foi, quatre jeunes mauritaniens - Sidi, Ahmed, Mahfoud et Ethmane - ont débarqué au domicile des femmes sénégalaises Ndèye Khady, Fatou et Adelle Fortes au quartier Ksar. Après de vives altercations, ils en sont venus aux mains. Les jeunes mauritaniens ont tabassé les femmes et emporté la somme de 46.000 UM, soit 92.000 FCA et 5 portables ayant chacune la capacité de prendre deux abonnements. Et c’est dans une boutique, au marché de Ksar, que les retrouvailles entre Adelle et Mahfoud, ont eu lieu. Et elles ont été chaudes. Car les deux en sont encore venus aux mains. Transformant la boutique d'autrui en une arène de lutte. Et c’est sur ces entrefaîtes que les deux protagonistes ont été conduits au commissariat 1 de Ksar pour être entendus par le commissaire. Adelle a raconté la mésaventure que leurs clients et amis mauritaniens leur ont fait subir : « Mahfoud et ses trois autres amis viennent nous voir mes copines et moi depuis pas mal de temps. Mais la dernière fois; ils nous ont frappées et pris nos portables et notre argent ». Quant à Mahfoud, il a expliqué aux policiers : « Comme l'a déclaré Adelle, mes amis et moi venons les voir chaque semaine depuis très très longtemps, il n’y a jamais eu le moindre problème entre nous. Elles savent pourquoi nous venons, et nous savons ce qu'elles veulent. Mais la dernière fois, elles nous ont dit qu'elles n'ont pas notre temps et attendent des prestigieuses personnes. Nous avons rebroussé chemin sans problèmes». Ce sont là, deux versions contradictoires. Et pour tirer le contentieux au clair, le commissaire a convoqué le reste de la bande pour une confrontation. Les autres protagonistes présents dans les locaux du commissarait, ainsi que les jeunes gens ont toujours nié avoir porté main sur ces prostituées. C'est ainsi que Ndèye Khady a cité le nom de Mohamed Lemine Cissé, un Sénégalais, marabout de son état et de surcroît colocataire des Sénégalaises. Le marabout a témoigné que cette nuit-là c'est par simple curiosité qu'il est sorti de sa chambre, qui est en fait le garage dudit domicile des femmes, pour jeter un coup d'oeil dans la cour afin de voir ce qui se passait. Et que là, Il a vu les quatre jeunes en train de frapper les femmes tout en leur faisant des reproches au sujet des garçons. Le commissaire, ayant entendu toutes les parties et compris que les femmes sont des prostituées, les jeunes gens des clients et le marabout témoin de la bagarre les a tous déférés au parquet. La prostitution, bien qu’elle soit le plus vieux métier du monde, est chèrement condamnée en Mauritanie.
Auteur: CAMARA MAMADY
Lobservateur : Samedi 10 Nov 2007
De source digne de foi, quatre jeunes mauritaniens - Sidi, Ahmed, Mahfoud et Ethmane - ont débarqué au domicile des femmes sénégalaises Ndèye Khady, Fatou et Adelle Fortes au quartier Ksar. Après de vives altercations, ils en sont venus aux mains. Les jeunes mauritaniens ont tabassé les femmes et emporté la somme de 46.000 UM, soit 92.000 FCA et 5 portables ayant chacune la capacité de prendre deux abonnements. Et c’est dans une boutique, au marché de Ksar, que les retrouvailles entre Adelle et Mahfoud, ont eu lieu. Et elles ont été chaudes. Car les deux en sont encore venus aux mains. Transformant la boutique d'autrui en une arène de lutte. Et c’est sur ces entrefaîtes que les deux protagonistes ont été conduits au commissariat 1 de Ksar pour être entendus par le commissaire. Adelle a raconté la mésaventure que leurs clients et amis mauritaniens leur ont fait subir : « Mahfoud et ses trois autres amis viennent nous voir mes copines et moi depuis pas mal de temps. Mais la dernière fois; ils nous ont frappées et pris nos portables et notre argent ». Quant à Mahfoud, il a expliqué aux policiers : « Comme l'a déclaré Adelle, mes amis et moi venons les voir chaque semaine depuis très très longtemps, il n’y a jamais eu le moindre problème entre nous. Elles savent pourquoi nous venons, et nous savons ce qu'elles veulent. Mais la dernière fois, elles nous ont dit qu'elles n'ont pas notre temps et attendent des prestigieuses personnes. Nous avons rebroussé chemin sans problèmes». Ce sont là, deux versions contradictoires. Et pour tirer le contentieux au clair, le commissaire a convoqué le reste de la bande pour une confrontation. Les autres protagonistes présents dans les locaux du commissarait, ainsi que les jeunes gens ont toujours nié avoir porté main sur ces prostituées. C'est ainsi que Ndèye Khady a cité le nom de Mohamed Lemine Cissé, un Sénégalais, marabout de son état et de surcroît colocataire des Sénégalaises. Le marabout a témoigné que cette nuit-là c'est par simple curiosité qu'il est sorti de sa chambre, qui est en fait le garage dudit domicile des femmes, pour jeter un coup d'oeil dans la cour afin de voir ce qui se passait. Et que là, Il a vu les quatre jeunes en train de frapper les femmes tout en leur faisant des reproches au sujet des garçons. Le commissaire, ayant entendu toutes les parties et compris que les femmes sont des prostituées, les jeunes gens des clients et le marabout témoin de la bagarre les a tous déférés au parquet. La prostitution, bien qu’elle soit le plus vieux métier du monde, est chèrement condamnée en Mauritanie.
Auteur: CAMARA MAMADY
Lobservateur : Samedi 10 Nov 2007