Nouakchott, 1er Avril (AMI) - Les mauritaniens à l'instar des musulmans des autres pays de la communauté islamique célèbrent aujourd'hui, dimanche, la commémoration de la naissance du Prophète Mohammed (Paix et Salut sur Lui).
Depuis quelques jours les marchés du pays et ceux de la capitale notamment, sont en effervescence. Et, côté habillement, tous peuvent être servis les enfants et les femmes en particulier. Mais l'état d'approvisionnement normal du marché n'a pas joué sur les prix qui comme à leur habitude pendant les fêtes ont monté en flèche.
C'est ainsi que le boubou bazin de première qualité par exemple ne peut être acquis à moins de 80.000 ouguiya (1 Euro vaut 350). Lorsqu'il fau t y ajouter la chemise, le pantalon et les chaussures, alors il faut débourser quelque 50.000 UM supplémentaires.
Les voiles de luxe à leur tour vont entre 50.000 et 120.000 UM voire davantage. Mais il ne s'agit que du luxe commun si l'on peut dire. Le grand luxe lui, c'est à dire les voiles pour stars et autres super-patronnes font eux vers les quatre cents mille ouguiya voire la demi brique!
Quant aux robes "high class", elles oscillent entre 10.000 et 30.000 UM selon les griffes.
Fort heureusement, il n'y a pas que des vêtements pour riches. Ceux qui ont des revenus plus modestes peuvent également avoir l eur compte à des prix forts pour la saison mais néanmoins à leur portée de la classe moyenne.
Les voiles "Kneiba", mis à part la haute qualité qui va de quatre vingt mille à cent mille ouguiya ou plus, peuvent être acquis pour des bourses plus raisonnables, notamment les qualités dites "contre Kneiba" et "El Ghoumeiry" à des prix variant entre vingt et quarante mille UM.
Quant aux voiles "Lekhyata" (couture) les ultimes à pouvoir être portés les jours de fête, ils peuvent être cédés, après âpres négociations, des prix variant entre 5.000 et 9.000 UM.
D'autres variétés comme le "sendle" et le "Gaz" sont également disponibles à des prix e ncore plus abordables selon la qualité de la "couture et de la teinture mais toutefois pas à moins de 3.500 à 4.000 UM.
Reste les habits des enfants: l'ensemble jeans camisole varie entre 2.500 et 5.000 UM à quoi il faut bien sûr ajouter les chaussures dont la moyenne varie entre 3.000 et 6.000 suivant la qualité.
Il convient de noter que le mouton reste le plus accessible dans cet ensemble
car depuis la dernière fête, son prix n'a pas beaucoup monté restant dans les limites proches de 20.000 UM.
En revanche, tous les articles et produits consommés pendant la fête ont subi par rapport à El Aid El Ad ha El Kébir une sensible augmentation de pas moins de 30%.
D'ailleurs, cette augmentation n'est pas le seul lot des vêtements mais elle touche aussi les produits de consommation courante comme la viande dont le kg/mouton est vendu aujourd'hui à 1.300 UM, le sucre, les légumes, le riz, le lait (Célia notamment qui valait il ya à peine deux à trois mois 800 UM et qui a grimpé la barre pour atteindre 1.200 UM) qu'il faudrait de toute façon acquérir.
En conséquence, le chef de ménage confronté à ce dilemme devra faire le dur choix d'opérer une rigoureuse sélection pour ne pas être dépassé. En fait, et quoi qu'il fasse, il semble irrémédiablement condamné à l'être.
Bien que cette célébration fait l'objet de polémique entre les jurisconsultes musulmans, l e Prophète lui-même et les Saints Khalifes ainsi que les générations qui les ont directement suivies n'ont pas célébré cette journée, le monde islamique continue depuis plusieurs siècles de la commémorer.
Depuis quelques jours les marchés du pays et ceux de la capitale notamment, sont en effervescence. Et, côté habillement, tous peuvent être servis les enfants et les femmes en particulier. Mais l'état d'approvisionnement normal du marché n'a pas joué sur les prix qui comme à leur habitude pendant les fêtes ont monté en flèche.
C'est ainsi que le boubou bazin de première qualité par exemple ne peut être acquis à moins de 80.000 ouguiya (1 Euro vaut 350). Lorsqu'il fau t y ajouter la chemise, le pantalon et les chaussures, alors il faut débourser quelque 50.000 UM supplémentaires.
Les voiles de luxe à leur tour vont entre 50.000 et 120.000 UM voire davantage. Mais il ne s'agit que du luxe commun si l'on peut dire. Le grand luxe lui, c'est à dire les voiles pour stars et autres super-patronnes font eux vers les quatre cents mille ouguiya voire la demi brique!
Quant aux robes "high class", elles oscillent entre 10.000 et 30.000 UM selon les griffes.
Fort heureusement, il n'y a pas que des vêtements pour riches. Ceux qui ont des revenus plus modestes peuvent également avoir l eur compte à des prix forts pour la saison mais néanmoins à leur portée de la classe moyenne.
Les voiles "Kneiba", mis à part la haute qualité qui va de quatre vingt mille à cent mille ouguiya ou plus, peuvent être acquis pour des bourses plus raisonnables, notamment les qualités dites "contre Kneiba" et "El Ghoumeiry" à des prix variant entre vingt et quarante mille UM.
Quant aux voiles "Lekhyata" (couture) les ultimes à pouvoir être portés les jours de fête, ils peuvent être cédés, après âpres négociations, des prix variant entre 5.000 et 9.000 UM.
D'autres variétés comme le "sendle" et le "Gaz" sont également disponibles à des prix e ncore plus abordables selon la qualité de la "couture et de la teinture mais toutefois pas à moins de 3.500 à 4.000 UM.
Reste les habits des enfants: l'ensemble jeans camisole varie entre 2.500 et 5.000 UM à quoi il faut bien sûr ajouter les chaussures dont la moyenne varie entre 3.000 et 6.000 suivant la qualité.
Il convient de noter que le mouton reste le plus accessible dans cet ensemble
car depuis la dernière fête, son prix n'a pas beaucoup monté restant dans les limites proches de 20.000 UM.
En revanche, tous les articles et produits consommés pendant la fête ont subi par rapport à El Aid El Ad ha El Kébir une sensible augmentation de pas moins de 30%.
D'ailleurs, cette augmentation n'est pas le seul lot des vêtements mais elle touche aussi les produits de consommation courante comme la viande dont le kg/mouton est vendu aujourd'hui à 1.300 UM, le sucre, les légumes, le riz, le lait (Célia notamment qui valait il ya à peine deux à trois mois 800 UM et qui a grimpé la barre pour atteindre 1.200 UM) qu'il faudrait de toute façon acquérir.
En conséquence, le chef de ménage confronté à ce dilemme devra faire le dur choix d'opérer une rigoureuse sélection pour ne pas être dépassé. En fait, et quoi qu'il fasse, il semble irrémédiablement condamné à l'être.
Bien que cette célébration fait l'objet de polémique entre les jurisconsultes musulmans, l e Prophète lui-même et les Saints Khalifes ainsi que les générations qui les ont directement suivies n'ont pas célébré cette journée, le monde islamique continue depuis plusieurs siècles de la commémorer.