Neuf ONG et partis politiques mauritaniens ont tenu les autorités mauritaniennes responsables des affrontements intercommunautaires de Kaédi (Sud).
Il s’agit de AMDH, AFCF, TPMN, AJD/MR, PLEJ, M25, Afrique Renaissance, SOS esclave et CSVVDH.
"Nous tenons les autorités mauritaniennes responsables des affrontements entre les communautés, ce qui les met dans l'obligation de résoudre le problème de manière responsable. Nous mettons les autorités en garde contre tout acte de torture et nous exigeons la libération des détenus", ont-ils déclaré en conférence de presse ce lundi à Nouakchott.
Birame Wane, coordinateur du mouvement TPMN a déclaré que " la tension reste très vive à Kaédi; car les commerçants arabo-berbères sont tous armés, et ils demandent aux autorités locales de leur donner l'autorisation de s’en servir".
Dans le même, Boubacar Ould Messoud de SOS esclave s’est interrogé : "On arrête les noirs pour port d’arme, alors qu’à Adrar (Nord), les Arabo-berbères s’entrainent au tir avec leurs armes. Que préparent donc ces gens?"
Quant à Aminetou Mint Moctar, de l’AFCF a elle déclaré : "la Mauritanie appartient à tous les mauritaniens et ils sont condamnés à vivre ensemble, mais cela ne peut pas se réaliser sous un régime qui applique une politique discriminatoire".
Les autres intervenants ont unanimement accusé les autorités locales de Kaédi d’avoir provoqué la dégradation de la situation »
Source: alakhbar
Il s’agit de AMDH, AFCF, TPMN, AJD/MR, PLEJ, M25, Afrique Renaissance, SOS esclave et CSVVDH.
"Nous tenons les autorités mauritaniennes responsables des affrontements entre les communautés, ce qui les met dans l'obligation de résoudre le problème de manière responsable. Nous mettons les autorités en garde contre tout acte de torture et nous exigeons la libération des détenus", ont-ils déclaré en conférence de presse ce lundi à Nouakchott.
Birame Wane, coordinateur du mouvement TPMN a déclaré que " la tension reste très vive à Kaédi; car les commerçants arabo-berbères sont tous armés, et ils demandent aux autorités locales de leur donner l'autorisation de s’en servir".
Dans le même, Boubacar Ould Messoud de SOS esclave s’est interrogé : "On arrête les noirs pour port d’arme, alors qu’à Adrar (Nord), les Arabo-berbères s’entrainent au tir avec leurs armes. Que préparent donc ces gens?"
Quant à Aminetou Mint Moctar, de l’AFCF a elle déclaré : "la Mauritanie appartient à tous les mauritaniens et ils sont condamnés à vivre ensemble, mais cela ne peut pas se réaliser sous un régime qui applique une politique discriminatoire".
Les autres intervenants ont unanimement accusé les autorités locales de Kaédi d’avoir provoqué la dégradation de la situation »
Source: alakhbar