Narration de Mr BALAS , Animateur Du stand de COPECO/9Rim à l’ancienne maison de jeunes durant la célébration des festivités de la DUDH par Le FONADH .

Mr Balas en compagnie de Mr Hamoud Ould Tfeil ,
Directeur chargé des relations avec la société civile
au Ministère chargé des relations avec le parlement et la société civile.

Le COPECO/89Rim a tenu son Assemblée Générale Constitutive le 18 juillet 2007 à Nouakchott.
Sur les 29 présents, (24) vingt et quatre ,ont effectivement réuni les conditions d’adhésion et ont été acceptés comme membres fondateurs du COPECO/89Rim .
Depuis cette date nous avons tenu cinq (5) assemblées générales mensuelles et à chacune d’elle nous enregistrons de nouveaux membres ; ce qui porte aujourd’hui 15 décembre2007 notre effectif à 78 adhérents .

Nous nous sommes engagés à effectuer une tournée sur toute l’étendue du territoire national. juste après la fête de tabaski pour réunir au sein de notre collectif l’ensemble des opérateurs économiques mauritaniens victimes des évènements de 1989 .
Dans le cadre de cette perspective , nous avons demandé et obtenu le 06/12/2007 l'audience de notre Ministre de tutelle, Monsieur Mohamed Mahmoud Ould Brahim Khlil, Ministre chargé des relations avec le parlement et la société civile.
Au cours de cette audience nous avons constaté effectivement son engagement d’être à la disposition de l’ensemble de la société civile qu’il tient désormais à faire participer à l’édification nationale, et à contribuer aux résolutions de l’ensemble des défis qui assaillent notre République .
Nous avons au cours de cette audience informé Monsieur Mohamed Mahmoud Ould Brahim Khlil de notre désir d’effectuer cette mission et lui avons demandé son soutien matériel et administratif.
A la naissance de COPECO/9Rim , tous les esprits étaient orientés vers la tenue des JOURNEES NATIONALES DE CONCERTATION ( JNC) .

Afin de présenter une contribution qui sera à la hauteur de nos préjudices et de nos aspirations , nous avions organisé le 02/11/2007 à l’hôtel Mercure de Nouakchott un atelier de validation qui avait réuni une centaine d’Oulémas,de Cadres politiques ,de Parlementaires ,de Diplomates ,de Syndicalistes ,de Partenaires au développement ,en un mot d’éminentes personnes ressource sous la direction émérite du Professeur d’Université Monsieur Cheikh Saad Bouh Kamara pour amander notre projet de mémorandum ..
C'est pourquoi ,nous n'avons pas été surpris à la lecture de la synthèse des travaux de ces journées.
Pour ce qui nous concerne , nous avons été satisfaits par rapport à nos doléances à 99,99% .
Nous prions le bon dieu pour que les recommandations faites durant ces JNC, qui ne sont que d’excellentes déclarations d’intention soient approuvées et exécutées par le gouvernement.
Sur ce point , nous n’avons aucune crainte , parce que convaincus que le Président de la République Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi ne ménègera aucun effort pour l’aboutissement du processus visant le retour des déportés et le règlement du passif humanitaire .
Comme vous le voyez, sur cette affiche vous avez quelques 40 photos des 78 membres de notre collectif pour prouver que même s’il existe comme l’on dit des "récépissés cartables " ,n’ayant comme membre que celui qui le détient, qu’au COPECO/9Rim, tout est réel et vérifiable.
Sur ces photos vous avez des personnes qui sont là dans le stand avec vous et que vous pouvez toucher du doigt.

Sur cette affiche on a pris un cas frappant dont tout Nouakchott est témoin, ce sont les images désolantes de la destruction du Supermarché Balas le 24 avril 1989.
En une matinée on a détruit 241 663 557 UM appartenant à un citoyen mauritanien qui comme les documents que voici , le prouvent incontestablement employait une vingtaine de mauritaniens et un couple d’expatriés français , déclarait entièrement à la douane toutes ses importations ,s’acquittait des droits et taxes dus à l’état jusqu’aux taxes mensuelles sur les salaires des employés .
Ce qui nous chagrine le plus ,c’est LA NON PROTECTION L’ÉTAT de ces propriétés appartenant à des citoyens mauritaniens .
Incontestablement ,ce défaut de protection incombe à l'état qui l'a garanti à ses fils dans sa constitution et l'a ratifié dans plusieurs traités et conventions internationaux

Ce n’est pas seulement le comportement barbare, indécent, inhumain, irréligieux de ces hordes, comme sauvages qui nous chagrine mais aussi et surtout la passiveté ahurissante des forces de sécurités (Police).
Naturellement ces dernières ne faisaient que respecter les consignes et les ordres qui leur avaient été donnés par leurs chefs hiérarchiques c'est-à-dire L’Etat De Maouya ould Sid’ahmed Taya .

Enfin, nous arrivons au tableau des organes du collectif.

Notre objectif n’est pas uniquement la restitution de nos droits inaliénables, la restauration de notre mauritanité et notre dignité d’être humain et de musulman de surcroit, mais c’est surtout la fin d’un mythe, d’un système a jamais révolu qui tendait à faire croire qu’en Mauritanie , un noir ne peut pas et ne doit pas réussir dans le commerce et le busines .
ET pourtant ! Partout ailleurs dans le monde ou ce mauritanien noir exerce avec son frère arabe de Mauritanie, il excelle comme lui ; que ce soit en Angola, en Libye, en Côte d’ivoire, au Congo, au Gabon et même aux USA .
Naturellement, en partie si les noirs ne réussissent pas dans le commerce en Mauritanie c’est que pour la plupartd'entre eux n'en ont pas l’expertise , il faudrait alors leur faire acquérir cette expertise par des séminaires de formation et maîtrise des méthodes modernes de gestion ; leur enseigner la comptabilité ne serait-ce que primaire , l’informatique , etc. ..
A la décharge de nos frères arabes , l’assimilation totale du livre saint dès le très jeune âge contibue grandement à l'acquisition du comportement d'un diplômé en management ou en marketing
La grande majorité des négro-mauritaniens se limitant quant à elle qu'à la connaissance de quelques versets qui leur permettent d’accomplir leurs prières quotidiennes .
Ce n’est pas tout, il ne suffit pas d’apprendre à un individu comment chasser, faudrait-il, lui donner un fusil ,des munitions et lui indiquer l'endroit où il pourra trouver le gibier.
Il lui faut une structure de financement, et c’est là où le bas blesse car il n’a aucune chance auprès de nos banques qui sont devenues de plus en plus usurières et tribalistes pour ne pas dire racistes.
Il Nous faut alors notre propre structure de financement ; notre mutuelle ou même notre Banque des Pauvres mauritaniens (B.P.M) comme celle créée par Mohamed Younouss du Bengladesh ou conseillée par le brillant économiste français Jacques Attali de Planète France


Source : Site COPECO/89Rim : http://copeco.bloguez.com

P. Diado