Quand il s’agit d’une cause aussi noble que la lutte contre la pandémie du Sida, les acteurs africains ne se font pas prier pour sonner la mobilisation. C’est dans cette logique qu’il faut inscrire la belle entente, affichée par les interprètes du Cd Nous sommes les Tam-tams pour une génération sans Sida.
Pour aider le continent noir à surmonter le Sida, 37 musiciens africains se sont alliés aux Nations unies pour produire l’album Nous sommes les Tam-tams pour une génération sans Sida. Réalisé le 1er décembre lors de la Journée mondiale de la lutte contre le Sida, le Cd consacre cinq de ses chansons à ‘la prévention contre la contamination au Vih, la nécessité de briser le silence autour du Sida, de lutter contre la stigmatisation et la discrimination qui l’entoure’. Le système des Nations unies a procédé au lancement de cet album de onze titres, interprétés dans dix-huit langues, à Dakar le 06 décembre dernier.
On y retrouve, Un p’tit geste, Même le Sida et Ne l’abandonne pas chantés respectivement par Saintrick (Congo), Jaojoby Eusèbe (Madagascar) et Fadal Dey (Côte d’Ivoire). La chanson-phare, Nous sommes les tam-tams, interprétée dans douze langues en plus d’une version rap, a vu la participation de tous les artistes. Au-delà de la pandémie, les artistes portent aussi le message sur les Objectifs du millénaire pour le développement en Afrique tels que, la réduction de la mortalité infantile et la promotion de l’égalité des sexes.
Les titres ont pour noms : Girl child (petite fille) du Zimbabwéen Chiwoniso, Immé (Debout l’Afrique) avec le Guinéen Alpha Yaya Diallo, Força di cretcheu (La force de mon amour) proposé par la Capverdienne Cesaria Evora, African woman inside (Une vraie femme africaine) servi par Achien’g Abura (Kenya), Yeta (L’enfant soldat) de Lokua Kanza (Rdc / Rwanda) et Khouya linsa (Mon frère, l’homme) du Tunisien Lotfi Bouchnak.
L’album a été produit par Africa Fête, un label panafricain basé à Dakar, sous la direction de feu Mamadou Konté, décédé peu avant la finalisation du projet. La société Olympus et l’Association internationale des fédérations d’athlétisme ont aussi prêté leur appui financier. Selon le représentant du système des Nations unies au Sénégal, Bouri Jean Victor Sanhouidi chacun a sa part de responsabilité dans la lutte contre le Sida... ’Parce que nous ne devons plus attendre les initiatives des gouvernants et des fameux bailleurs des fonds’, déclare M. Sanhouidi.
Le lancement de l’album a été l’occasion pour les initiateurs du projet de faire vivre aux journalistes sénégalais et américains l’ambiance des enregistrements faits à Paris et au Sénégal. La rencontre a été clôturée par une prestation en live de Saintrick, qui a séduit avec sa chanson Un p’tit geste.
Yacine CISSE (Stagiaire)
Source: walffad
(M)
Pour aider le continent noir à surmonter le Sida, 37 musiciens africains se sont alliés aux Nations unies pour produire l’album Nous sommes les Tam-tams pour une génération sans Sida. Réalisé le 1er décembre lors de la Journée mondiale de la lutte contre le Sida, le Cd consacre cinq de ses chansons à ‘la prévention contre la contamination au Vih, la nécessité de briser le silence autour du Sida, de lutter contre la stigmatisation et la discrimination qui l’entoure’. Le système des Nations unies a procédé au lancement de cet album de onze titres, interprétés dans dix-huit langues, à Dakar le 06 décembre dernier.
On y retrouve, Un p’tit geste, Même le Sida et Ne l’abandonne pas chantés respectivement par Saintrick (Congo), Jaojoby Eusèbe (Madagascar) et Fadal Dey (Côte d’Ivoire). La chanson-phare, Nous sommes les tam-tams, interprétée dans douze langues en plus d’une version rap, a vu la participation de tous les artistes. Au-delà de la pandémie, les artistes portent aussi le message sur les Objectifs du millénaire pour le développement en Afrique tels que, la réduction de la mortalité infantile et la promotion de l’égalité des sexes.
Les titres ont pour noms : Girl child (petite fille) du Zimbabwéen Chiwoniso, Immé (Debout l’Afrique) avec le Guinéen Alpha Yaya Diallo, Força di cretcheu (La force de mon amour) proposé par la Capverdienne Cesaria Evora, African woman inside (Une vraie femme africaine) servi par Achien’g Abura (Kenya), Yeta (L’enfant soldat) de Lokua Kanza (Rdc / Rwanda) et Khouya linsa (Mon frère, l’homme) du Tunisien Lotfi Bouchnak.
L’album a été produit par Africa Fête, un label panafricain basé à Dakar, sous la direction de feu Mamadou Konté, décédé peu avant la finalisation du projet. La société Olympus et l’Association internationale des fédérations d’athlétisme ont aussi prêté leur appui financier. Selon le représentant du système des Nations unies au Sénégal, Bouri Jean Victor Sanhouidi chacun a sa part de responsabilité dans la lutte contre le Sida... ’Parce que nous ne devons plus attendre les initiatives des gouvernants et des fameux bailleurs des fonds’, déclare M. Sanhouidi.
Le lancement de l’album a été l’occasion pour les initiateurs du projet de faire vivre aux journalistes sénégalais et américains l’ambiance des enregistrements faits à Paris et au Sénégal. La rencontre a été clôturée par une prestation en live de Saintrick, qui a séduit avec sa chanson Un p’tit geste.
Yacine CISSE (Stagiaire)
Source: walffad
(M)