Notre confrère est détenu depuis le 20 septembre et a été inculpé de « complicité d’atteinte à l’autorité de l’Etat ». La présidence de RFI a protesté officiellement contre le traitement réservé notre correspondant à Niamey.
Communiqué de la présidence de RFI, le 26 septembre 2007 :
La Présidence de Radio France Internationale proteste avec vigueur contre l’inculpation et l’incarcération de son correspondant à Niamey, Moussa Kaka, pour « complicité d’atteinte à l’autorité de l’Etat. » Elle considère que les éléments du dossier actuellement avancés par les Autorités nigériennes ne justifient en rien une telle décision.
La Présidence de RFI estime en effet que tous les actes reprochés - à ce jour - à Moussa Kaka, par les Autorités nigériennes, relèvent du travail normal d’un journaliste exerçant son métier dans le respect rigoureux des règles de la profession. Ainsi, le fait d’être en contact avec tous les acteurs d’un conflit et de leur donner la parole, sans exception ne peut être considéré comme un délit. Contester ce droit à ceux dont le métier est d’informer, c’est porter gravement atteinte à la liberté de la presse.
Enfin, la Présidence de RFI s’insurge contre certaines déclarations d’Autorités nigériennes accusant RFI d’avoir partie liée avec l’un des acteurs du conflit en cours au nord du pays. Elle tient à souligner que sa rédaction a toujours observé la plus grande rigueur dans le traitement de l’actualité nigérienne et que, conformément à sa ligne éditoriale, RFI a choisi de donner la parole à tous les acteurs de cette crise, de façon équitable, et de relater les faits sans aucun esprit partisan.
Cette arrestation a déclenché de vives réactions : Amnesty International a appelé mercredi 26 septembre à la libération « inconditionnelle et immédiate » du journaliste nigérien, décrit comme « un prisonnier d'opinion détenu uniquement en raison de ses activités en tant que journaliste ».
source : rfi
Communiqué de la présidence de RFI, le 26 septembre 2007 :
La Présidence de Radio France Internationale proteste avec vigueur contre l’inculpation et l’incarcération de son correspondant à Niamey, Moussa Kaka, pour « complicité d’atteinte à l’autorité de l’Etat. » Elle considère que les éléments du dossier actuellement avancés par les Autorités nigériennes ne justifient en rien une telle décision.
La Présidence de RFI estime en effet que tous les actes reprochés - à ce jour - à Moussa Kaka, par les Autorités nigériennes, relèvent du travail normal d’un journaliste exerçant son métier dans le respect rigoureux des règles de la profession. Ainsi, le fait d’être en contact avec tous les acteurs d’un conflit et de leur donner la parole, sans exception ne peut être considéré comme un délit. Contester ce droit à ceux dont le métier est d’informer, c’est porter gravement atteinte à la liberté de la presse.
Enfin, la Présidence de RFI s’insurge contre certaines déclarations d’Autorités nigériennes accusant RFI d’avoir partie liée avec l’un des acteurs du conflit en cours au nord du pays. Elle tient à souligner que sa rédaction a toujours observé la plus grande rigueur dans le traitement de l’actualité nigérienne et que, conformément à sa ligne éditoriale, RFI a choisi de donner la parole à tous les acteurs de cette crise, de façon équitable, et de relater les faits sans aucun esprit partisan.
Cette arrestation a déclenché de vives réactions : Amnesty International a appelé mercredi 26 septembre à la libération « inconditionnelle et immédiate » du journaliste nigérien, décrit comme « un prisonnier d'opinion détenu uniquement en raison de ses activités en tant que journaliste ».
source : rfi