Frappé en plein one-man-show par un accident vasculaire cérébral (AVC) qui l'avait laissé lourdement handicapé en 2009, le comédien et humoriste Mouss Diouf, le fidèle inspecteur N'Guma de "Julie Lescaut", est mort samedi matin à l'âge de 47 ans.
Selon ses proches, Mouss Diouf s'est éteint samedi à 02h00 à Marseille "des suites d'une longue maladie" après avoir sombré dans le coma.
"Le drame, c'était depuis son terrible AVC, on a cru qu'il allait revenir et puis... on a su qu'il n'y avait plus rien à faire il y a quelque temps. Quand il est rentré chez lui, on savait que c'était pour finir sa vie", a confié sur France Info Véronique Genest, qui avait incarné pendant 13 ans la commissaire Lescaut à ses côtés, de 1992 à 2006.
"Notre Mouss est mort, mon coeur est en berne...", ajoute sur son compte twitter la comédienne, avec une pensée à sa veuve Sandrine, son jeune fils Isaac ainsi que pour son ex-femme Sylvie et ses deux filles, Tessa et Selena.
"Mouss Diouf aura été l'une des grandes figures de la fiction française sur TF1", souligne dans un communiqué la chaîne qui fait part de son "émotion".
C'est sur la scène du Théâtre du Gymnase, à Paris, le 23 février 2009, pendant un one-man-show, que Mouss Diouf avait subi son premier AVC.
Son ami humoriste Anthony Kavanagh, présent dans la salle ce soir-là, s'était inquiété des trous de mémoire et problèmes d'élocution du comédien. Pressentant un AVC pour avoir déjà vu sa grand-mère en proie à un tel accident, Anthony Kavanagh s'était rendu dans les coulisses pour alerter le producteur, qui avait aussitôt interrompu le spectacle pour faire hospitaliser Mouss Diouf.
Souffrant de séquelles physiques importantes après un second AVC, privé de l'usage de la parole notamment, Mouss Diouf avait par la suite été admis dans un centre de réadaptation.
"La générosité de ce comédien populaire et humaniste manquera au monde du spectacle et au public", écrit la ministre de la Culture Aurélie Filippetti dans un communiqué.
De nombreux amis lui ont rendu hommage samedi sur Twitter, comme Pascal Nègre, président d'Universal Music France se souvenant du "bruit de nos éclats de rire nocturnes dans les années 90".
"Je garderai en souvenir son rire, sa gentillesse, sa générosité, sa force", écrit l'animateur de télévision Nagui, tandis que Michel Denisot évoque un homme "généreux, drôle, passionné, fidèle".
"Ciao Mouss. C'était bien... Repose en paix", lui lance le chanteur Pascal Obispo.
L'association SOS Racisme, "profondément peinée par une disparition si précoce", a quant à elle salué la mémoire d'un "fidèle et historique soutien, qui a notamment fortement contribué aux premiers succès de +Rire Contre le Racisme+".
Né à Dakar en octobre 1964 sous le nom de Pierre Moustapha Diouf, l'acteur était arrivé à Paris à 3 ans. Il avait grandi à Bobigny (Seine-Saint-Denis) où il avait obtenu un diplôme de serrurier.
Son physique imposant l'incitera à pratiquer la boxe et il aura sur le ring pour partenaire d'entraînement le champion Stéphane Ferrara.
Après 17 combats amateurs, il raccroche les gants et se consacre, tout comme son ami boxeur, à la comédie.
Vocation précoce ou signe du destin, Mouss Diouf avait joué peu avant son départ du Sénégal un petit rôle dans le film "Le Mandat", du romancier et réalisateur sénégalais Sembène Ousmane.
C'est en accompagnant Stéphane Ferrara à une audition que Mouss Diouf rencontre Jérôme Savary qui lui offre un rôle de berger dans "La Femme du Boulanger". "Mais enfin Jérôme, il est noir, le berger ne peut pas être noir", plaide le producteur.
Qu'à cela ne tienne, Jérôme Savary l'engagera peu après dans "Le bal des cocus" avec Anémone.
Source: AFP
Selon ses proches, Mouss Diouf s'est éteint samedi à 02h00 à Marseille "des suites d'une longue maladie" après avoir sombré dans le coma.
"Le drame, c'était depuis son terrible AVC, on a cru qu'il allait revenir et puis... on a su qu'il n'y avait plus rien à faire il y a quelque temps. Quand il est rentré chez lui, on savait que c'était pour finir sa vie", a confié sur France Info Véronique Genest, qui avait incarné pendant 13 ans la commissaire Lescaut à ses côtés, de 1992 à 2006.
"Notre Mouss est mort, mon coeur est en berne...", ajoute sur son compte twitter la comédienne, avec une pensée à sa veuve Sandrine, son jeune fils Isaac ainsi que pour son ex-femme Sylvie et ses deux filles, Tessa et Selena.
"Mouss Diouf aura été l'une des grandes figures de la fiction française sur TF1", souligne dans un communiqué la chaîne qui fait part de son "émotion".
C'est sur la scène du Théâtre du Gymnase, à Paris, le 23 février 2009, pendant un one-man-show, que Mouss Diouf avait subi son premier AVC.
Son ami humoriste Anthony Kavanagh, présent dans la salle ce soir-là, s'était inquiété des trous de mémoire et problèmes d'élocution du comédien. Pressentant un AVC pour avoir déjà vu sa grand-mère en proie à un tel accident, Anthony Kavanagh s'était rendu dans les coulisses pour alerter le producteur, qui avait aussitôt interrompu le spectacle pour faire hospitaliser Mouss Diouf.
Souffrant de séquelles physiques importantes après un second AVC, privé de l'usage de la parole notamment, Mouss Diouf avait par la suite été admis dans un centre de réadaptation.
"La générosité de ce comédien populaire et humaniste manquera au monde du spectacle et au public", écrit la ministre de la Culture Aurélie Filippetti dans un communiqué.
De nombreux amis lui ont rendu hommage samedi sur Twitter, comme Pascal Nègre, président d'Universal Music France se souvenant du "bruit de nos éclats de rire nocturnes dans les années 90".
"Je garderai en souvenir son rire, sa gentillesse, sa générosité, sa force", écrit l'animateur de télévision Nagui, tandis que Michel Denisot évoque un homme "généreux, drôle, passionné, fidèle".
"Ciao Mouss. C'était bien... Repose en paix", lui lance le chanteur Pascal Obispo.
L'association SOS Racisme, "profondément peinée par une disparition si précoce", a quant à elle salué la mémoire d'un "fidèle et historique soutien, qui a notamment fortement contribué aux premiers succès de +Rire Contre le Racisme+".
Né à Dakar en octobre 1964 sous le nom de Pierre Moustapha Diouf, l'acteur était arrivé à Paris à 3 ans. Il avait grandi à Bobigny (Seine-Saint-Denis) où il avait obtenu un diplôme de serrurier.
Son physique imposant l'incitera à pratiquer la boxe et il aura sur le ring pour partenaire d'entraînement le champion Stéphane Ferrara.
Après 17 combats amateurs, il raccroche les gants et se consacre, tout comme son ami boxeur, à la comédie.
Vocation précoce ou signe du destin, Mouss Diouf avait joué peu avant son départ du Sénégal un petit rôle dans le film "Le Mandat", du romancier et réalisateur sénégalais Sembène Ousmane.
C'est en accompagnant Stéphane Ferrara à une audition que Mouss Diouf rencontre Jérôme Savary qui lui offre un rôle de berger dans "La Femme du Boulanger". "Mais enfin Jérôme, il est noir, le berger ne peut pas être noir", plaide le producteur.
Qu'à cela ne tienne, Jérôme Savary l'engagera peu après dans "Le bal des cocus" avec Anémone.
Source: AFP