Nouakchott, 30 Oct (AMI) - Le président de la République Monsieur Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellahi a affirmé, à l'issue de sa rencontre avec le président français Monsieur Nicolas Sarkozy, que cet entretien était "extrêmement important et amical" et qu'il a été accueilli en France "en ami".
Il a ajouté que les discussions ont permis de passer en revue la coopération bilatérale et multilatérale, exprimant sa " profonde satisfaction" à ce sujet.
Répondant à une question relative aux réfugiés mauritaniens au Sénégal et au Mali, le chef de l'Etat a indiqué que ce dossier lui tenait à coeur depuis longtemps, rappelant que son appel à la nation lancé en juin 2007 avait reflété sa volonté de le régler définitivement et rapidement.
"Le dossier a été confié à une commission ministérielle désignée à cet effet", a aussi dit le président de la République, précisant que cette commission a effectué de larges concertations à l'intérieur comme à l'extérieur de la Mauritanie, dans les camps de réfugiés. Il a souligné que la même commission a discuté avec les intéressés eux-mêmes.
Monsieur Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellahi a indiqué que les autorités comptent organiser des journées de concertations qui verront la participation de tous les acteurs y compris les partis de l'opposition, la société civile et les représentants des réfugiés.
"Ces journées sont prévues à la mi-novembre prochain", a ajouté le chef de l'Etat, expliquant qu'elles seront de nature à définir les mécanismes permettant de garantir le retour dans leur pays des réfugiés au Sénégal et au Mali.
Il a précisé que la grande majorité de "ces citoyens" ont exprimé leur disponibilité à revenir dans le pays, assurant qu'ils seront accueillis en frères dans les meilleures conditions.
"Cette volonté a été réaffirmée par tous les représentants des réfugiés que nous avons rencontrés, y compris ceux qui ont assisté à la réunion avec la colonie mauritanienne" , a aussi dit le président de la république.
Au sujet de la question du Sahara Occidental, le chef de l'Etat a indiqué que la position de la Mauritanie sur ce point est dictée par son "souci de jouer un rôle fraternel conduisant à un règlement satisfaisant toutes les parties concernées et garantissant le rapprochement des frères".
Il a ajouté que ses entretiens avec son homologue français ont porté sur le projet de l'union méditerranéenne proposé par le président Nicolas Sarkozy et que ce projet est "très important pour la Mauritanie qui le suit avec intérêt".
A propos du dossier du Moyen Orient et du conflit arabo-israélien, le chef de l'Etat a rappelé que la Mauritanie est membre de la Ligue arabe et qu'elle "s'intéresse à la cause palestinienne depuis son indépendance et suit l'Initiative arabe de paix qu'elle espère aboutir à une réussite", précisant que les "positions de notre pays sont basées sur le développement de cette initiative".
"Si cette initiative aboutit à la solution durable que nous espérons, à savoir la création de l'Etat indépendant de Palestine avec El Qods pour capitale, nous encouragerons cela, mais, par contre, nous nous opposerons à tout ce qui est contraire à cela", a ajouté le président de la République.
La rencontre s'est déroulée en présence de M. Mohamed Saleck Ould Mohamed Lemine, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, de M. Sidi Mohamed Ould Amajar, directeur de Cabinet du président de la République et de son excellence Mme Ematt Mint Aounen, ambassadeur de Mauritanie en France.
Il a ajouté que les discussions ont permis de passer en revue la coopération bilatérale et multilatérale, exprimant sa " profonde satisfaction" à ce sujet.
Répondant à une question relative aux réfugiés mauritaniens au Sénégal et au Mali, le chef de l'Etat a indiqué que ce dossier lui tenait à coeur depuis longtemps, rappelant que son appel à la nation lancé en juin 2007 avait reflété sa volonté de le régler définitivement et rapidement.
"Le dossier a été confié à une commission ministérielle désignée à cet effet", a aussi dit le président de la République, précisant que cette commission a effectué de larges concertations à l'intérieur comme à l'extérieur de la Mauritanie, dans les camps de réfugiés. Il a souligné que la même commission a discuté avec les intéressés eux-mêmes.
Monsieur Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellahi a indiqué que les autorités comptent organiser des journées de concertations qui verront la participation de tous les acteurs y compris les partis de l'opposition, la société civile et les représentants des réfugiés.
"Ces journées sont prévues à la mi-novembre prochain", a ajouté le chef de l'Etat, expliquant qu'elles seront de nature à définir les mécanismes permettant de garantir le retour dans leur pays des réfugiés au Sénégal et au Mali.
Il a précisé que la grande majorité de "ces citoyens" ont exprimé leur disponibilité à revenir dans le pays, assurant qu'ils seront accueillis en frères dans les meilleures conditions.
"Cette volonté a été réaffirmée par tous les représentants des réfugiés que nous avons rencontrés, y compris ceux qui ont assisté à la réunion avec la colonie mauritanienne" , a aussi dit le président de la république.
Au sujet de la question du Sahara Occidental, le chef de l'Etat a indiqué que la position de la Mauritanie sur ce point est dictée par son "souci de jouer un rôle fraternel conduisant à un règlement satisfaisant toutes les parties concernées et garantissant le rapprochement des frères".
Il a ajouté que ses entretiens avec son homologue français ont porté sur le projet de l'union méditerranéenne proposé par le président Nicolas Sarkozy et que ce projet est "très important pour la Mauritanie qui le suit avec intérêt".
A propos du dossier du Moyen Orient et du conflit arabo-israélien, le chef de l'Etat a rappelé que la Mauritanie est membre de la Ligue arabe et qu'elle "s'intéresse à la cause palestinienne depuis son indépendance et suit l'Initiative arabe de paix qu'elle espère aboutir à une réussite", précisant que les "positions de notre pays sont basées sur le développement de cette initiative".
"Si cette initiative aboutit à la solution durable que nous espérons, à savoir la création de l'Etat indépendant de Palestine avec El Qods pour capitale, nous encouragerons cela, mais, par contre, nous nous opposerons à tout ce qui est contraire à cela", a ajouté le président de la République.
La rencontre s'est déroulée en présence de M. Mohamed Saleck Ould Mohamed Lemine, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, de M. Sidi Mohamed Ould Amajar, directeur de Cabinet du président de la République et de son excellence Mme Ematt Mint Aounen, ambassadeur de Mauritanie en France.