Le cinéaste américain Michael Moore, «déçu» puis «dégoûté» par Hillary Clinton, a décidé lundi d'apporter son soutien au sénateur de l'Illinois Barack Obama dans la course à l'investiture démocrate pour la présidentielle américaine de novembre.
«Au cours des deux derniers mois, les actes et les mots de Hillary Clinton sont passés de décevants à écoeurants», écrit le cinéaste sur son site Internet (MichaelMoore.com).
Il explique que le débat télévisé diffusé mercredi a été «la goutte d'eau qui a fait déborder le vase» reprochant à Mme Clinton d'avoir «hurlé» le nom de (Louis) Farrakhan, le dirigeant du mouvement musulman noir américain Nation of Islam (NOI). M. Farrakhan est connu notamment pour ses propos antisémites ou homophobes.
«Elle a prononcé le nom qui commence par F uniquement pour faire peur aux Blancs», affirme M. Moore. «Évidemment Obama n'a aucune connexion avec Farrakhan. Mais, selon Mme Clinton, le pasteur de M. Obama en a», poursuit le cinéaste qui juge ce procédé «sordide».
Avec ce type de raisonnement, poursuit le cinéaste, voilà à quoi on pourrait arriver: «Obama est soutenu par Ted Kennedy qui est catholique. L'Église catholique est dirigée par un pape qui fut membre des jeunesses hitlériennes. Cela conduit à une seule chose: Obama aime Hitler!».
Michael Moore qui dans ses livres avait exprimé de la sympathie pour Mme Clinton exprime sa «tristesse» pour la façon dont elle a mené sa campagne.
«Nous savons qu'il reste beaucoup d'Américains qui ne voteront jamais pour un Noir. Hillary le sait. Et elle compte sur cela», écrit M. Moore avant de demander aux électeurs démocrates de Pennsylvanie de choisir M. Obama.
Une primaire pour départager les deux rivaux démocrates a lieu mardi en Pennsylvanie. Pour de nombreux experts, une défaite de Mme Clinton dans cet État pourrait mettre fin à ses ambitions présidentielles. La sénatrice de New York est donnée gagnante de cette primaire par les instituts de sondage.
Source: cyberpresse
(M)
«Au cours des deux derniers mois, les actes et les mots de Hillary Clinton sont passés de décevants à écoeurants», écrit le cinéaste sur son site Internet (MichaelMoore.com).
Il explique que le débat télévisé diffusé mercredi a été «la goutte d'eau qui a fait déborder le vase» reprochant à Mme Clinton d'avoir «hurlé» le nom de (Louis) Farrakhan, le dirigeant du mouvement musulman noir américain Nation of Islam (NOI). M. Farrakhan est connu notamment pour ses propos antisémites ou homophobes.
«Elle a prononcé le nom qui commence par F uniquement pour faire peur aux Blancs», affirme M. Moore. «Évidemment Obama n'a aucune connexion avec Farrakhan. Mais, selon Mme Clinton, le pasteur de M. Obama en a», poursuit le cinéaste qui juge ce procédé «sordide».
Avec ce type de raisonnement, poursuit le cinéaste, voilà à quoi on pourrait arriver: «Obama est soutenu par Ted Kennedy qui est catholique. L'Église catholique est dirigée par un pape qui fut membre des jeunesses hitlériennes. Cela conduit à une seule chose: Obama aime Hitler!».
Michael Moore qui dans ses livres avait exprimé de la sympathie pour Mme Clinton exprime sa «tristesse» pour la façon dont elle a mené sa campagne.
«Nous savons qu'il reste beaucoup d'Américains qui ne voteront jamais pour un Noir. Hillary le sait. Et elle compte sur cela», écrit M. Moore avant de demander aux électeurs démocrates de Pennsylvanie de choisir M. Obama.
Une primaire pour départager les deux rivaux démocrates a lieu mardi en Pennsylvanie. Pour de nombreux experts, une défaite de Mme Clinton dans cet État pourrait mettre fin à ses ambitions présidentielles. La sénatrice de New York est donnée gagnante de cette primaire par les instituts de sondage.
Source: cyberpresse
(M)